
dimanche 25 octobre 2009
All's well end's well 97

vendredi 23 octobre 2009
On his majesty's secret service

Depuis que Stephen Chow a quitté le giron de Wong Jing, le mogul du cinéma de Hong Kong n’a eu de cesse de chercher un remplaçant à son comique numéro un. Ensemble, ils ont fait fortune, puis, on le sait, Stephen Chow a atteint les sommets de la comédie cantonaise tandis que Wong Jing se contentait de faire des pastiches de films à succès avec les acteurs de ces films : Love is a many stupid thing après Infernal affairs et Kung fu mahjong après Crazy kung-fu. Il va sans dire que les films étaient médiocres et peu inspirés.
Donc depuis près de dix ans, Wong Jing cherche et a peut-être trouvé en Louis Koo son nouveau comique. L’acteur le mieux bronzé de Hong Kong et le producteur réalisateur scénariste n’avaient jamais fait de films ensemble alors que Louis Koo est là depuis maintenant quinze ans. Et il s’avère être un plutôt bon comique bien qu’il joue clairement sur les plates bandes de Stephen Chow, terrain, il faut le dire laissé un peu à l’abandon depuis qu’il ne tourne qu’un film tous les trois ans.
Louis Koo est l’atout majeur de On his majesty’s secret service et, il faut l’avouer, le film est drôle. Il joue un espion dans une Chine éternelle sur laquelle règne l’Empereur (Liu Yiewei) et l’Impératrice (Sandra Ng). Dans son équipe d’espion, il y a également Lam Tze-chung dans son numéro habituel et deux autres jeunes acteurs qui vont servir de faire valoir. Au centre de l’histoire, des amours contrariées, une trahison pour renverser l’Empereur et pas mal de combats d’arts martiaux et des effets spéciaux à la Wong Jing pour faire rigoler le spectateur.
Louis Koo est inventeur de gadget comme dans un James Bond et ses gadgets et inventions vont permettre de mettre à mal les complots des méchants. Et quels méchants. D’abord, il y a les trois patibulaires venus assassiner l’Empereur en se faisant passer pour des prétendants au mariage de la princesse. Et surtout, le méchant suprême est l’eunuque impérial (Fan Siu-wong), expert en arts martiaux mais également en trahison et autres roueries. Sous son aspect obséquieux, c’est un fourbe. Certes, les gags ne volent pas haut (on feint de vomir tout le film) mais on se marre.
Barbie Hsu dans le rôle de la fiancée de Louis Koo en fait des tonnes dans son personnage de midinette jalouse qui aguiche. Elle va notamment draguer un soldat qui est une femme (Liu Yang) histoire de faire quelques effets comiques sur la sexualité. Tout le monde semble bien s’amuser à nous divertir mais la palme revient à Sandra Ng très à l’aise dans ses costumes d’Impératrice. Elle joue une fofolle qui fait tourner en bourrique tout son monde et veut déposer son Empereur de mari pour prendre le pouvoir avec son frère le Premier ministre (Na Wei) juste avant de retourner sa veste quarante fois. On his majesty’s secret service est un film qui regorge de gags et plutôt réussi dans son genre. Un délice pour l’amateur de comédie cantonaise que je suis.
On his majesty's secret service (大內密探靈靈狗) Un film de Wong Jing avec Louis Koo, Sandra Ng, Barbie Hsu, Fan Siu-wong, Lam Tze-chung, Law Kar-ying, Liu Yang, Lee Kin-yan, Liu Yiewei, Lee Man-kwan, Leung Ka-yan, Natalie Meng, Jia Song, Dawei Tong, Yuen King-tan, Na Wei.
jeudi 22 octobre 2009
Sorties à Hong Kong (octobre 2009)









mardi 20 octobre 2009
Overheard

lundi 19 octobre 2009
Green snake : la scène de la danse
dimanche 18 octobre 2009
Green snake

Après les Histoires de fantômes chinois et Il était une fois en Chine, Tsui Hark ressuscite le célèbre conte du serpent vert et du serpent blanc. C’est un projet que le cinéaste avait depuis plusieurs années mais qu’il n’avait pas encore pu tourner compte tenu de son emploi du temps surchargé à l’époque. C’est l’arrêt de la pré-production de son Roi singe (qu’il ne tournera donc jamais) devant un budget qui ne cessait d’augmenter qui l’incite à mettre en scène cette légende chinoise.
Green snake se situe dans une Chine légendaire et barbare. Le film commence par des visages grotesques d’hommes portant des groins, aux visages déformés et couverts de pustules vivant dans la fange. La boue semble envahir l’image dans laquelle ces monstres se mettent en cercle devant un homme qui a pris de la hauteur. Cet homme contraste tout à fait avec les autres. Il est tout de blanc vêtu, il est calme, serein. C’est le moine Fa-hai (Chiu Man-cheuk), dans une position de prière, la main dressée devant lui.
Fa-hai quitte le village en volant et marche sur l’eau. Puis atteint une forêt où il sent un non-humain. C’est un vieillard barbu aux longs sourcils, également habillé en blanc, qui marche en volant (Feng Tien). Fa-hai se met à sa poursuite, l’interroge sur sa santé et comprend que le vieillard, qui annonce avoir deux cents ans, est une araignée qui a pratiquement atteint le statut d’humain à force de méditation. Mais Fa-hai décide de faire prisonnier le vieil homme et l’enferme sous le socle d’une chapelle afin qu’il ne nuise pas aux humains.
Cette mission accomplie, il retourne en forêt où une pluie violente s’abat soudainement. Elle est provoquée par les deux sœurs serpents, Siu-chen, le serpent vert (Maggie Cheung) et Chu-shen, le serpent blanc (Joey Wong). Fa-hai les laisse filer car elles ne semblent faire de mal à personne et culpabilise d’avoir enfermé le vieillard. Les deux serpents vont en ville et décident de s’y installer. Serpent vert atterrit au milieu d’une soirée coquine où des danseuses indiennes officient. Elle arrive nue dans la pièce et se met à danser sensuellement avec les danseuses. Tsui Hark pratique un érotisme tel qu’il se faisait à l’époque à Hong Kong : une vision soft et saphique de la sensualité.
Serpent blanc va mettre son dévolu sur un jeune lettré, Hsui Xien (Wu Xing-guo) qui enseigne dans le village. C’est un défi qu’elle se lance. Elle l’invite à venir dans sa demeure qui se situe à la sortie du village, mais Hsui Xien trouve devant la maison un vieux taoïste (Lau Kong) et ses deux moinillons affairés à chasser les femmes démons en plaçant du soufre tout autour des murs. Serpent vert est prise de malaise et commence à quitter son apparence humaine, mais sa sœur fait pleuvoir et le soufre est évacué. Elle entame une liaison avec le lettré tandis que Serpent vert reste seule. Les saisons passent et leur liaison continue. Le lettré est amoureux du démon. C’est sans compter sur Ha-fai qui veut chasser les deux serpents.
Tsui Hark traverse son film de différents genres : la comédie, la romance, la politique. C’est Maggie Cheung qui se charge de la comédie. La jeune sœur n’a que 500 ans d’apprentissage de sorcellerie tandis que Serpent blanc en a 1000 à son actif. Elle est montrée comme une femme paresseuse qui préférerait ramper comme un serpent plutôt que d’avoir à marcher. L’essentiel du comique de son personnage vient justement de ses nombreuses transformations dues à la peur ou à la paresse. L’autre personnage comique est le vieux taoïste aveugle qui échoue dans tous ses plans et qui est un personnage burlesque.
La romance ne s’attache pas seulement à Hsui Xien et Serpent blanc. Elle apprendra avec lui à devenir humaine et, vers la fin du film, à avoir des sentiments et donc à pleurer. Mais Serpent vert aimerait également aimer un humain. Elle est tentée par Hsui Xien, ce qui rend jalouses sa sœur, et d’une certaine manière par Serpent blanc elle-même, puisque Tsui Hark s’amuse à donner dans l’érotisme féminin. Puis, c’est le moine Ha-fai qu’elle voudra séduire dans une scène aquatique devant une cascade où Serpent vert cherchera à provoquer en lui une émotion. Tsui Hark filme avec un esthétisme proche du kitsch la demeure des deux sœurs. Il y a un étang avec de nombreuses fleurs de lotus rose. De nombreuses tentures tombent du plafond, les portes sont arrondies, on se croirait presque dans une comédie sophistiquée de Lubitsch. L’image est très souvent colorée de filtres rose ou orange pâles tandis qu’une musique en vocalise surenchérit la romance amoureuse.
Mais cet amour va être contrecarré par l’intransigeance du moine Ha-fai. C’est un fanatique religieux qui décide d’éradiquer ceux qu’il juge néfaste. Son personnage est le plus sévère du film à l’opposé de celui du vieux moine taoïste qui, s’il a aussi l’ambition de détruire les femmes serpents, fait rire. Ha-fai est un moine sans émotion, qui n’hésite pas à trahir son serment fait à Serpent vert de l’épargner, pour arriver à ses fins. Il se réfugie dans un temple bouddhiste où de nombreux moines fanatisés chantent à l’unisson des prières. Ils semblent avoir subi un lavage de cerveau et Ha-fai entend faire la même chose à Hsui Xien puisqu’il ne renonce pas à son amour. Son fanatisme intolérant provoquera une catastrophe qui manquera de détruire le village et de tuer ses habitants. Mais le moine accuse les sœurs serpents.
Pour Tsui Hark, ce fondamentalisme religieux est un des grands maux de toutes les époques et il n’a a de cesse de les opposer dans Green snake. Dans la mesure où le film a été tourné en 1993, il n’est impossible d’y voir également une allusion à la future rétrocession et d’assimiler le moine Ha-fai à la grande sœur chinoise. C’est donc l’affrontement de la connaissance (Hsui Xien est un lettré) face à la doctrine (tout le monde doit suivre une seule ligne directrice). Tsui Hark prend le parti des lettrés et de l’amour et livre un film, même si les effets spéciaux sont un peu bon marché et bricolé, parmi les plus radicaux politiquement. Comme toujours chez lui, d’ailleurs.
Green snake (青蛇, Hong Kong, 1993) Un film de Tsui Hark avec Maggie Cheung, Joey Wong, Chiu Man-cheuk, Wu Xing-guo, Lau Kong, Feng Tien.
samedi 17 octobre 2009
Une page folle

Pendant des années, on a cru le film perdu jusqu’à ce que Teinosuke Kinugasa retrouve une copie chez lui au début des années 1970. Une page folle est donc sorti dans de nombreux pays, dont la France le 5 mars 1975, accompagné d’une musique contemporaine et expérimentale. Une page folle a été produit par une compagnie japonaise en 1926 qui s’appelait la « Fédération du film néo-sensationniste ». Tout un programme.
Les dix premières minutes sont un flot d’images sans sens réel. On y voit une femme danser sans coordination, comme si elle suivait une mélopée. Des plans d’eau surgissent de son visage, un bébé apparait, puis le visage en gros plan d’un vieil homme en uniforme. On touche l’abstraction expérimentale. On se demande qui sont toutes ces femmes. Sommes-nous dans un bordel ? Non, dans un hôpital psychiatrique. Le vieil homme a un rapport avec la femme. Des infirmières font leu entrée dans le champ, puis un médecin à lunettes. Le reste du film sera plus linéaire.
Une page folle décrit l’univers de la folie. Il se place à l’intérieur d’un asile. Les malades sont enfermés dans des cellules et la caméra se place toujours devant les barreaux. Les malades sont donc enfermés tels des prisonniers. Les décors sont nus, froids, les couloirs sont longs et nous ne sortiront jamais de cet asile, à l’exception d’une scène de danse fantasmée lorsque le vieil homme commence lui aussi à sombrer dans la folie. Il cherche à comprendre la folie de sa femme et pourquoi elle a noyé leur fils.
Le film cherche également à entrer dans le cerveau de la femme. Pour cela, Kinugasa pratique un cinéma expérimental très en vogue dans ces années 1920. Le film ressemble moins à ce que faisait Eisenstein ou autres Fritz Lang qu’au cinéma de Germaine Dulac, sans que je sache dans quelle mesure le cinéaste avait un accès à ces films. Le film regorge de surimpressions, de mouvements panoramiques très rapides, d’images anamorphosées, de décadrages obliques, de jeux sur l’ombre mais pas d’inversion négatif/positif comme a pu le faire Murnau. J’imagine donc que le cinéma allemand n’était peut-être pas encore arrivé jusqu’au Japon en 1926.
Teinosuke Kinugasa joue surtout sur les visages de ses interprètes, notamment ceux qui interprètent les aliénés. Ils sont habillés de blanc et grimacent, font des yeux exorbités qui pourraient sortir des orbites à tout moment. Une rébellion éclate parmi les malades et c’est tout un ballet qui s’anime pour finir avec des masques mortuaires japonais. Mais sans doute tout cela n’était que le rêve du vieil homme que l’on retrouve en fin de film balayant les couloirs tandis que ceux qui venaient de l’attaquer le saluent.
Une page folle (狂った一頁, Japon, 1926) Un film de Teinosuke Kinugasa avec Masuo Inoue, Yoshie Nakagawa, Ayako Iijima, Hiroshi Nemoto, Misao Seki, Eiko Minami, Kyosuke Takamatsu, Minoru Takase, Tetsu Tsuboi.
vendredi 16 octobre 2009
Encyclopédie 1977
L’Héroïne du kung-fu
Sortie en France : 12 janvier 1977
Un film de Yeung Ching Chan avec Cheung Lik, Huang Lang, Shang Kuan Ling-feng.
Saba, reine des serpents
Sortie en France : 26 janvier 1977
Un film de Shang Lang avec Poon Lok, Wong Tip Lam, Shirlina Choi.
Les Vengeurs (The Rangers, 大小遊龍, Hong Kong, 1974)
Sortie en France : 23 février 1977
Un film de Ho Chang avec King Kong, Yasuaki Kurata, Ling Fun, Shung Kwan.
La Fin du monde / Nostradamus an 2000 (ノストラダムスの大予言, Japon, 1974)
Sortie en France : 16 mars 1977
Un film de Toshio Masuda avec Tetsurô Tanba, Toshio Kurosawa, Kaoru Yumi, Katsuhiko Sasaki, Akihiko Hirata, Hiroshi Koizumi, Takashi Shimura, Sô Yamamura.
Kung-Fu à la manière de Bruce Lee
Sortie en France : 30 mars 1977
Un film de Chen Horn Min avec Guan Tien Hu, Ba Chun Ku.
Godzilla contre Mecanik Monster (ゴジラ対メカゴジラ, Japon, 1974)
Sortie en France : 6 avril 1977
Un film de Jun Fukuda avec Masaaki Daimon, Akihiko Hirata, Kazuya Aoyama, Hiroshi Koizumi, Masao Imafuku, Shin Kishida, Takayasu Torii, Goro Mutsu, Daigo Kusao, Kenji Sahara, Yasuzo Ogawa, Reiko Tajima, Barbara Lynn, Hiromi Matsushita.
Autant en emporte mon nunchaku (The Street fighter, 激突!殺人拳, Japon, 1974)
Sortie en France : 13 avril 1977
Un film de Shigehiro Ozawa avec Sonny Chiba, Goichi Yamada, Yutaka Nakajima, Tony Cetera, Masafumi Suzuki, Masashi Ishibashi, Akira Shion, Osman Yusuf.
Cobra Karaté (Taiwan, 1975)
Sortie en France : 13 avril 1977
Un film de Li Huang Chang avec Long Tien Cheun, Chan Tien Tai, Chao Kuo Chu, Huong Lan, Hung Thao, Hse Chen Kung, Chang O Yan, Honglang Shausbang, Nobuo Kaneko.
Les Monstres de l’Apocalypse (怪竜大決戦, Japon, 1966)
Sortie en France : 4 mai 1977
Un film de Tetsuya Yamauchi avec Hiroki Matsukata, Tomoko Ogawa, Ryutaro Otomo, Bin Amatsu, Nobuo Kaneko, Sen Hara, Kensaku Hara, Masataka Iwao, Seizo Fukumoto, Akira Shioji.
Les Mercenaires du karaté
Reprise le 4 mai 1977 du film Hong Kong connection sorti le 25 juin 1975.
Super Inframan (中國超人, Hong Kong, 1975)
Sortie en France : 18 mai 1977
Un film de Hua Shan avec Danny Lee, Yuan Man-tzu, Wang Hsia, Terry Liu, Fanny Leung.

Le Tigre de Hong Kong (Tiger force, 大毒梟, Hong Kong, 1975)
Sortie en France : 1er juin 1977
Un film de Joseph Kong avec Jaon Pai Piao, Chen Sing, Chen Hui-min, Cheung Lik.
La Vie fantastique de Bruce Lee (Bruce Lee, the man, the myth / Bruce Lee, True story, 李小龍傳奇, Hong Kong, 1976)
Sortie en France : 1er juin 1977
Un film de Ng See-yuen avec Bruce Li, Unicorn Chan, Li Hai-sheng, Carl Scott, Huo Hsing, Hsu Chung Sin, David Chow, Tsen Chien-po, Mario Viediano, Liang Shao-sung, Donnie Williams, Linda Hearst, Roberta Ciappi.
La Bataille du 38ème parallèle (증언, Corée, 1974)
Sortie en France : 8 juin 1977
Un film d’Im Kwon-taek avec Kim Chang-sookn Shin Ily-ong, Kim Yo-hoon, Yoon Suk-hong.
Les Monstres des planètes secrètes / Le Fils de Godzilla (怪獣島の決戦 ゴジラの息子, Japon, 1967)
Sortie en France : 8 juin 1977
Un film de Jun Fukuda avec Tadao Takashima, Akira Kubo, Bibari Maeda, Akihiko Hirata, Yoshio Tsuchiya, Kenji Sahara, Kenichiro Maruyama, Seishiro Kuno, Yasuhiko Saijo, Susumu Kurobe, Kazuo Suzuki, Wataru Omae, Chotaro Togin, Seiji Onaka, Haruo Nakajima.
Bruce Lee crie vengeance (Left foot of wrath, 분노의 왼발
Sortie en France : 6 juillet 1977
Un film de Lee Doo-young avec Han Yong-chul, Kim Jin-hee, Kim Moon-joo, Bae Soo-chun, Kwon Yeong-mun.
Les Hommes d'une autre planète (Mars Men, Taiwan)
Sortie en France : 27 juillet 1977
Un film de Chen Hun-ming avec Wen Chiang-lung, Yen Hsiao, I Fang Yen Wang Pao-yu, Ro Gei, Yan Fran-sua.
Bruce Lee n'a pas de rival (Deadly roulette, Corée, 1976)
Sortie en France : 10 août 1977
Un film de Young Nam Ko et Lo Lieh avec Lo Lieh, Bobby Kim, Hak Ja Jo, Eun Joo Rim, James Marshall, Steven Miller, Mieko Komori.
Le Samouraï aveugle / Zatoichi mort ou vif (座頭市千両首, Japon, 1964)
Sortie en France : 12 octobre 1977
Un film de Kazuo Ikehiro avec Shintaro Katsu, Tomisaburo Wakayama, Shogo Shimada, Tatsuya Ishiguro, Mikiko Tsubuchi, Machiko Hasegawa.
Volume 6 des aventures de Zatoichi.
Bruce Lee défie Las Vegas (Dragon / Bruce Lee fights back from the grave, 아메리카 방문객,
Sortie en France : 26 octobre 1977
Un film de Lee Doo Young avec Bruce-K. Lea, Anthony Bronson, Jack Houston, Steve Mack, Deborah Chaplin.
Le Dernier combat du Dragon (Corée)
Sortie en France : 12 novembre 1977
Un film de Kim See Yung avec Huang In-sik, Yu Soo-jin, Kim Ke Joo.
Dragon rouge contre Dragon noir (Taiwan)
Sortie en France : 23 novembre 1977
Un film de Hu Hsiao Tien avec Wo Lung, Pai Ling Tien, Chang Tsui, Hsia Lu.
On m’appelle Dragon (Call me Dragon, 神龍小虎闖江湖, Hong Kong, 1974)
Sortie en France : 7 décembre 1977
Un film de Ng See-yuen avec Bruce Leung Siu-Lung, Kurata Yasuaki, Wong Wan-si, Chiang Nan, Hon Gwok-Choi, Mang Hoi, Dean Shek, Suen Lam, K. K. Wong Kin-kwan.
Le Dragon explose et se déchaîne (Corée)
Sortie en France : 14 décembre 1977
Un film de Kim See Yung avec Han Hong Chul, Yuh Soojin.
jeudi 15 octobre 2009
Sorties à Hong Kong (octobre 2009)
mercredi 14 octobre 2009
Le Jeu de la mort 2

Le Jeu de la mort, sorti en 1978, n’était déjà pas bon mais contenait au moins une séquence inédite (celle où Bruce Lee enfile sa combinaison de guèpe), mais Le Jeu de la mort 2 sorti en 1981 est ce qu’on appelle un vrai navet. Le pire est que le film n’arrive même pas à être un nanar. Ennui du début à la fin, scénario bidon, escroquerie quant à la présence de Bruce Lee dans ce film qui est la honte de la Golden Harvest.
Le générique indique bien « Bruce Lee in » et on voit effectivement l’acteur reprendre son personnage de Billy Lo. Il écrit un livre sur la meilleure manière de boxer. Enfin, on voit la main d’une doublure écrire et parfois le visage en gros plan de Bruce Lee. Puis, il rend visite à son ami Chin Ku (Huang Cheng-li), expert en arts martiaux et possédant une tignasse incroyable. Chacun considère l’autre comme le meilleur combattant. Des inserts du visage de Bruce Lee apparaissent ici et là mais sa doublure est souvent filmé de dos ou de très loin, juste pour donner l’illusion. Comme si on y croyait.
Toutes les scènes où Bruce Lee apparait sont issues de scènes ratées de Opération Dragon de Robert Clouse. Il y a la scène inaugurale avec bonze qui lui fait la morale dans la nature et plus tard celle où son père lui parlait chez eux. Ces scènes sont doublées de dialogues différents pour donner un sens à l’histoire. On retrouve Bruce Lee au Japon dans un boui-boui où il doit se battre. Idée lumineuse : il brise avec son coup de pied l’ampoule qui éclaire la pièce, il suffit donc de filmer la scène de baston dans la pénombre et de faire jouer la doublure.

Mais coup de théâtre : le personnage de Billy Lo meurt au bout de trente minutes. C’est son frère Bobby Lo (Tong Lung) qui va chercher à le venger. Il va aller dans le repère de Lewis (Roy Horan) un adepte des arts martiaux qui éliminent tous ses adversaires. Là, il y a un ancien moine manchot qui est son bras droit (si j’ose dire). Bien entendu, ce sera un traitre puisqu’il tuera Lewis sans que l’on en comprenne les raisons. Puis, il est question d’un temple de la mort. En fait, il s’agit d’une base sous-terraine où Chin Ku, que l’on croyait mort, utilise pour un trafic de drogue.
Que dire de plus devant un scénario qui accumule les rebondissements énormes dont on se contre-fout au fur et à mesure que le film avance ? Les retournements de situation ne sont pas forcément prévisibles, mais ils sont baclés. Alors, Tong Lung sait-il se battre ? Mouais. Les chorégraphies de Yuen Woo-ping sont banales et ennuyeuses. Le genre de film fait uniquement pour rapporter du pognon.