Le Jeu de la mort, sorti en 1978, n’était déjà pas bon mais contenait au moins une séquence inédite (celle où Bruce Lee enfile sa combinaison de guèpe), mais Le Jeu de la mort 2 sorti en 1981 est ce qu’on appelle un vrai navet. Le pire est que le film n’arrive même pas à être un nanar. Ennui du début à la fin, scénario bidon, escroquerie quant à la présence de Bruce Lee dans ce film qui est la honte de la Golden Harvest.
Le générique indique bien « Bruce Lee in » et on voit effectivement l’acteur reprendre son personnage de Billy Lo. Il écrit un livre sur la meilleure manière de boxer. Enfin, on voit la main d’une doublure écrire et parfois le visage en gros plan de Bruce Lee. Puis, il rend visite à son ami Chin Ku (Huang Cheng-li), expert en arts martiaux et possédant une tignasse incroyable. Chacun considère l’autre comme le meilleur combattant. Des inserts du visage de Bruce Lee apparaissent ici et là mais sa doublure est souvent filmé de dos ou de très loin, juste pour donner l’illusion. Comme si on y croyait.
Toutes les scènes où Bruce Lee apparait sont issues de scènes ratées de Opération Dragon de Robert Clouse. Il y a la scène inaugurale avec bonze qui lui fait la morale dans la nature et plus tard celle où son père lui parlait chez eux. Ces scènes sont doublées de dialogues différents pour donner un sens à l’histoire. On retrouve Bruce Lee au Japon dans un boui-boui où il doit se battre. Idée lumineuse : il brise avec son coup de pied l’ampoule qui éclaire la pièce, il suffit donc de filmer la scène de baston dans la pénombre et de faire jouer la doublure.
Mais coup de théâtre : le personnage de Billy Lo meurt au bout de trente minutes. C’est son frère Bobby Lo (Tong Lung) qui va chercher à le venger. Il va aller dans le repère de Lewis (Roy Horan) un adepte des arts martiaux qui éliminent tous ses adversaires. Là, il y a un ancien moine manchot qui est son bras droit (si j’ose dire). Bien entendu, ce sera un traitre puisqu’il tuera Lewis sans que l’on en comprenne les raisons. Puis, il est question d’un temple de la mort. En fait, il s’agit d’une base sous-terraine où Chin Ku, que l’on croyait mort, utilise pour un trafic de drogue.
Que dire de plus devant un scénario qui accumule les rebondissements énormes dont on se contre-fout au fur et à mesure que le film avance ? Les retournements de situation ne sont pas forcément prévisibles, mais ils sont baclés. Alors, Tong Lung sait-il se battre ? Mouais. Les chorégraphies de Yuen Woo-ping sont banales et ennuyeuses. Le genre de film fait uniquement pour rapporter du pognon.
3 commentaires:
I wish not acquiesce in on it. I assume precise post. Especially the title attracted me to be familiar with the sound story.
Genial post and this enter helped me alot in my college assignement. Say thank you you seeking your information.
Qu'est ce que je me suis marré devant !
Enregistrer un commentaire