On va avoir la chanson du générique de Panda petit panda des semaines dans la tête. Une petite ritournelle qui entraîne vers la joie. A l’époque Isao Takahata, qui réalise ces deux moyens métrages, et Hayao Miyazaki, qui est le scénariste et dessinateur en chef, prenaient la voie de l’enfance joyeuse et souriante. Une œuvre de commande, une œuvre de jeunesse, mais ça fait diablement plaisir d’avoir de leurs nouvelles même si elles datent d’aussi loin.
Mimiko est une fillette aux cheveux roux avec deux couettes de chaque côté. Elle accompagne sa grand-mère à la gare. Elle doit partir en voyage. Mimiko est toute contente de se retrouver seule à la maison au grand toit rouge entourée d’une forêt de bambous. Après quelques courses, elle rentre chez elle et se rend compte que sa maison a été visitée. Elle n’a pas peur. Au contraire, elle espère que ce sont des voleurs. Cela lui ferait un peu d’animation.
Mais c’est un jeune panda qu’elle découvre. Il est tout mignon bien entendu. Il a un peu peur d’elle alors que Mimiko est ravie de cette visite. Et le moyen de la fillette de montrer sa joie est de se mettre sur les mains pieds en l’air avec la jupe qui lui retombe dessus. Mais vite le petit panda comprend que Mimi, comme tout le monde l’appelle, est une fillette adorable. Puis, on frappe à la porte, c’est papa panda qui arrive et cherche son fiston. Mimiko leur propose de les héberger. Elle suggère aussi que papa panda devienne son papa et que petit panda soit son fils. Une nouvelle famille bigarrée est née.
Une nouvelle vie commence. Mimi va à l’école, petit panda l’accompagne et provoque de nombreuses bêtises dans la cantine. Il renverse tout sur son passage. Quant à papa panda, elle l’affuble d’un chapeau et d’une pipe, elle lui dit qu’il doit aller travailler comme tous les pères, mais il préfère faire la sieste. Mais, le reste du monde ne voit pas d’un très bon œil cette famille recomposée et la chasse aux pandas commence menée par le gendarme local. Une course poursuite s’engage mais Mimiko et les pandas seront finalement adoptés selon une solution pleine d’ironie qui fait l’apologie de l’amitié entre les races.
Dans le deuxième moyen métrage, Le Cirque sous la pluie, un jeune tigre arrive chez Mimiko et les pandas. Ils l’adoptent immédiatement. Mais, deux hommes le cherchent. Le tigrou s’est échappé d’un cirque installée dans la ville. S’ensuit une visite dans les coulisses du cirque où tous les animaux sont enfermés. Une inondation montre la lâcheté des gens du cirque qui abandonnent les animaux. Le film souligne que seule leur liberté vaut pour les animaux. Mais ce qui intéresse encore plus dans ce film est le scénario de Hayao Miyazaki qui est l’ébauche de celui de Ponyo. Pour échapper à l’inondation, Mimiko et ses amis grimpe sur un lit pour aller au secours de tout le monde. Le pouvoir appartient eux enfants et à l’imaginaire. Et bien entendu, on aura tous reconnu Totoro sous les traits de papa panda.
Panda petit panda (Les Aventures de petit panda, パンダ・コパンダ, Japon, 1972 et Petit panda, le cirque sous la pluie, パンダ・コパンダ 雨降りサーカスの巻, Japon, 1973) Deux films de Isao Takahata avec les voix de Kazuko Sugiyama, Kazuo Kumakura, Yoshiko Ohta, Yasuo Yamada, Yûko Maruyama, Yoshiko Ohta.
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