mercredi 23 février 2011

God of gamblers Part III : Back to Shanghai


Toutes les franchises qui ont un grand succès ont un grand nombre de suite et God of gamblers, création de Wong Jing, en est l’un des meilleurs exemples. Personnellement, je ne comprends toujours pas les règles du poker ou du black jack, mais dans God of gamblers Part III : Back to Shanghai, le jeu n’a plus beaucoup d’importance. Stephen Chow et Ng Man-tat sont là pour amuser, divertir et faire rire les spectateurs. Le film y réussit parfois et on se prend, avec le recul, à voir certains gags des films réalisés par Stephen Chow dans une version ici brutes, non taillés.

Dans cette variation, Sing, le Saint des joueurs (Stephen Chow) a acquis une telle force de concentration qu’il parvient à faire ses déplacer les objets et à pratiquer l’hypnose. Seulement voilà, ses ennemis ont également acquis un tel pouvoir et sont capables de voyager dans le temps. Sing se retrouve avec Fook (Ng Man-tat) à Shanghai en 1937. Ils atterrissent au beau milieu d’un champ où Sing tombe immédiatement amoureux d’une jolie jeune femme habillée de blanc qui se promène sur son cheval. Il l’appelle mais elle ne répond pas, il l’a suit et découvre qu’il n’est pas du tout à Hong Kong et encore moins en 1991.

Débarqués en ville, les deux compères qui ne comprennent pas bien ce qu’il leur arrive, rencontrent Yu-san (Gong Li) qui se trouve être la jeune fille au cheval. C’est la fille du maire de Shanghai. Ils rencontrent aussi Ding Lik (Ray Lui) qui passe du rôle de Parrain de Hong Kong à celui de parrain de Shanghai. Il tient une maison de jeux dans la concession française et une méchante japonaise – évidemment – (Wong Wang-si) veut s’accaparer de sa boîte. On reconnait ici les emprunts aux classiques du cinéma anti-japonais. La Japonaise se fait aider dans ses basses besognes par Tai Kun (John Ching), lui aussi venu du futur et qui a la force mentale de deviner à l’avance les cartes gagnantes. Les parties, sensées être les morceaux de bravoure du film, sont tout de même un peu molles, surtout la finale.

A vrai dire, l’essentiel du scénario consiste à la romance entre Sing et Yu-san. Yu-san ne le reconnait pas et pour cause, c’est sa sœur jumelle retardée Yu-mong qu’il a vue. Sing ne s’en aperçoit pas tout de suite ce qui crée de nombreux quiproquos. Mais il y en a tellement qu’au bout d’un moment, on s’en moque un peu. A cette romance, il faut ajouter celle de Fook avec Spring (Sandra Ng), qui plait à notre cher moustachu malgré sa rudesse d’esprit. Tous les deux vont tenter de faire en sorte que Sing et Yu-san s’unit, mais le temps fait son œuvre et Sing devra retourner dans le présent pour une nouvelle aventure de God of gamblers.

God of gamblers Part III : Back to Shanghai (賭俠II上海灘賭聖, Hong Kong, 1991) Un film de Wong Jing avec Stephen Chow, Ng Man-tat, Gong Li, Ray Lui, Charles Hung, Sandra Ng, Cheung Man, John Ching, Tien feng, Peter Chan, Yeung Jing-jing, Barry Wong, Wong Wang-si.

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