Le Poignard volant commence sous la neige avec Li (Ti Lung) sur son cheval suivi de son fidèle serviteur Chung-jia (Fan Mei-sheng). En route, ils rencontrent Fei (Derek Yee), l'homme sans nom comme il le dit lui-même. Li est en chasse contre le bandit Fleur de Prunier (ça ne s'invente pas !) Li n'a pas oublié sa cousine à qui il pense régulièrement. Depuis ce temps, l'homme boit. Il est devenu alcoolique et s'en est rendu malade. Li et son homme de main (on pense à Don Quichote et Sancho Pancha) vont dans une auberge où bien sûr deux méchants veulent occire tout le monde. Il va falloir se battre...
Même avec la meilleure volonté du monde, résumer ou raconter Le Poignard volant est difficile voire impossible. Le scénario est ponctué de nombreux rebondissements. Toutes les sept minutes, un nouveau personnage apparaît : traître, allié, espion, soldat, maîtresse, bandit... Chacun vient avec son coup de théâtre et, chose plus surprenante, avec son proverbe. Tous y vont de leur phrase péremptoire. Même les dialogues permettent à peine d'esquisser ce qui va suivre. Chaque séquence apporte son lot de surprise. Le film met surtout en vedette le duo fétiche Derek Yee et Candy Yu qui jouèrent ensemble de nombreuses fois.
Mais si on ne peut pas raconter le film, on peut en expliquer les titres. En anglais, c'est The Sentimental swordsman. Li ne s'est toujours pas remis de la disparition de son aimée. Ses sentiments le minent. En français, Le Poignard volant rappelle bien sûr le film de Zhang Yimou. On en comprend le sens lors de la première scène de combat dans une auberge. Sur l'éventail de Li est écrit " les poignards volants de Li ne manquent jamais leur cible. " Dans l'éventail, il peut cacher douze poignards. Il se bat avec à de multiples reprises.
Ce qui étonne le plus dans le cinéma de
Le Poignard volant (The Sentimental swordsman, 多情劍客無情劍, Hong Kong, 1977) Un film de Chu Yuan avec Ti Lung, Ching Li, Derek Yee, Candy Yu, Yueh Hua, Kara Hui, Lo Lieh.
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