Monsieur Li (Ng Man-tat) est le patron du Lucky Coffe Shop où il vend des pâtisseries. Sa spécialité est une tarte à base d’œufs que tout le monde dans le quartier apprécie. Le générique introductif de The Lucky guy montre la fabrication de cette tartelette jaune que les employés vendent à tour de bras. Mais Monsieur Li est un homme trop généreux et il n’hésite jamais à faire plaisir aux clients en vendant à très bas prix ses pâtisseries. Son magasin risque de disparaitre car il a du mal à payer le loyer. Sa propriétaire (Sandra Ng) va tout faire pour expulser le sympathique commerçant.
La vie du magasin est très animée mais Nam (Daniel Chan) essaie de l’éviter. Au grand dam de son père, il ne travaille pas avec lui. Nam a choisi la carrière de journaliste. Parmi les clients du magasin se trouve Sui (Stephen Chow), expert autoproclamé en séduction féminine. En vérité, il paie les filles pour faire croire qu’il est un homme à femmes. Sui prodigue pourtant ses conseils à qui veut bien l’entendre et à qui veut bien lui donner un petit billet. Sui conseille par exemple Fook (Eric Kot) un jeune employé de Monsieur Li, très dévouée mais qui ne connait rien à la gent féminine.
Nam, Sui et Fook sont célibataires. Mais comme The Lucky guy est une comédie du nouvel an lunaire, trois filles vont entrer dans leurs vies dans une valse romantique au cheminement scénaristique bien connu. Rencontre, rupture et réconciliation. Nam tombe par hasard sur Fon-fon (Shu Qi). Il trouve qu’elle ressemble à un personnage de manga. Il ne connait pas son vrai nom. Elle a fui le foyer familial suite à une dispute avec son père qui se trouve être un riche homme d’affaires. Comme la pâtisserie a des gros soucis d’argent, on se doute que le papa va tout mettre en œuvre pour que Monsieur Li puisse continuer tranquillement son commerce face à l’arrogance du personnage de Sandra Ng.
Sui se bat d’ailleurs contre Sandra Ng après une tentative minable de séduction. La femme est experte en kung-fu. Blessé, il va à l’hôpital. Là, il tombe sur Candy (Sammi Cheng) qui est infirmière. Ils se connaissaient lycéens, mais Sui l’avait humiliée au bal de promo en déchirant sa robe. Elle se vengera en le photographiant nu uniquement vêtu d’une petite culotte en dentelle rouge. Quant à Fook, il tombe amoureux de Fanny (Kristy Yeung). Il la découvre quand il va livrer des tartelettes au club de karaté où elle travaille. Il la voit un jour avec son ex fiancé et pense qu’elle le rejette.
Comme on le sait, tout finira bien. Mais les histoires ne se valent pas. Daniel Chan est un acteur très fade et face à l’espièglerie de Shu Qi qui s’incruste chez son père et qui fait des bêtises, il ne fait pas le poids. Stephen Chow est plutôt calme alors que son personnage demandait un plus gros grain de folie puisqu’il joue un mythomane invétéré. C’est Eric Kot, en timide maladroit compulsif, qui tire le mieux son épingle du jeu. Dans son second rôle, Sandra Ng affublée d’une mouche sur le menton et tirant très fort sur ses cigarettes, est formidable en mégère qui beugle. Ng Man-tat est le monsieur Loyal du film, celui qui arrange les angles. Il joue un personnage plein de bonté dans un film où Lee Lik-chi n’offre pas la pleine puissance de sa force comique. Une comédie du nouvel an lunaire bien gentille.
The Lucky guy (行運一條龍, Hong Kong, 1998) Un film de Lee Lik-chi avec Ng Man-Tat, Stephen Chow, Sammi Cheng, Eric Kot, Kristy Yeung, Daniel Chan, Shu Qi, Sandra Ng, Lee Siu-kei, Tin Kai-man, Lee Kin-yan, Joyce Chan, Danny Wong, Wong Yat-fei, Vincent Kok, Bat Leung-gum, Joe Cheng, Wong Jing, Lam Suet.
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