Wesley est un agent de l’ONU qui aux Etats-Unis rencontre par hasard une femme qui lui rappelle d’étranges souvenirs d’enfance. Cette même personne avait été heurtée par une voiture et du sang bleu coulait de sa blessure. L’institutrice ne voulait pas croire les enfants. Wesley a été puni dans le couloir. Mais la femme, comme dans Men in black, a effacé la mémoire des enfants sauf de Wesley. Ce dernier part enquêter et se retrouve face à deux agents Sue (Shu Qi) et Pak (Roy Cheung), qui bossent pour Double-X, une section qui contrôle les activités extraterrestres.
Car cette femme nommée Fong (Rosamund Kwan) vient d’une autre planète. Il y a deux cents ans, elle est arrivée avec son frère Tan (Samuel Pang) en possession d’un fluide puissant qui guérit tout. Deux méchants aliens joués par Almen Wong et Mark Cheng, qui prennent la forme de qui ils veulent comme dans Terminator veulent ce fluide de sang bleu. Là, un ponte du FBI vient mettre son grain de sel, comme toujours le font toujours les pontes. Il ne croit personne et la catastrophe est proche. Il veut aussi faire des expériences avec le sang de Fong, mais Wesley, tombé amoureux d’elle, entend bien la sauver des tous les périls.
Dire que The Wesley’s mysterious file est mauvais ne saurait pas rendre justice au film. Son scénario est décousu et manque d’inspiration. Les scènes de combat et de gunfights sont plates et molles. L’histoire d’amour intergalactique d’une mièvrerie abyssale. Mais ce sont les effets spéciaux qui navrent le plus. Les transformations des extraterrestres, censées faire peur, sont risibles. Les décors gigantesques masquent à peine le vide des dialogues explicatifs à n’en plus finir, dialogues qui doivent eux faire avancer l’énigme dont on se fout éperdument. Tout ça pour délivrer un message de paix niais et conformiste. Quant à l’humour, seul le petit personnage que joue Wong JIng essaye d’en faire et entre tant de nullité parvient à faire sourire.
Un jour, il faudra que je comprenne pourquoi les dialogues en anglais dans les films de Hong Kong sont aussi mal dits. C’est là sans doute la chose la plus pénible du film. Les interprètes ânonnent leur texte sur un ton monocorde comme s’ils les découvraient au tournage. Cette impression, je l’avais déjà eu dans les films de Tsui Hark en anglais, surtout dans l’affreux Black mask 2. A moins que ce ne soit les cinéastes hongkongais qui exigent de faire dire les dialogues dans un anglais standard. En tout cas, tout sonne faux et The Wesley’s mysterious file est un film bidon.
The Wesley's mysterious file (衛斯理之藍血人, Hong Kong, 2002) Un film d’Andrew Lau avec Andy Lau, Rosamund Kwan, Shu Qi, Roy Cheung, Almen Wong, Mark Cheng, Wong Jing, Samuel Pang, Reuben Langdon.
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