Alors, c’est quoi ce film ? Le réalisateur est Japonais mais l’histoire reprend celle d’une histoire populaire en Russie où, en 1969, on avait déjà adapté les aventures de Cheburashka, un adorable petit nounours aux grandes oreilles et à la petite taille. Un marchand d’oranges le trouve dans un carton et décide d’amener cet étrange animal au zoo. Cheburashka s’exprime et n’a pas forcément envie d’aller au zoo. Pour l’instant, il loge dans une cabine téléphonique. Autre personnage, autre animal. Guéna est un crocodile qui bosse au zoo. Après le taf, il enfile son pardessus, pointe et rentre chez lui. Il s’ennuie et cherche des amis. Il pose des affichettes dans la rue. Une fillette vient chez lui, un chiot et notre héros. Guéna et Cheburashka vont devenir très amis. C’est le début de leurs aventures.
Enfin, quand je parle d’aventures, je veux dire qu’ils ont quelques mini histoires. Le film s’adresse essentiellement aux tout petits. Les personnages, humains comme animaux, sont mignons. Le crocodile est gentil, il ne lui viendrait jamais à l’esprit de croquer quiconque. Au contraire, avec ses nouveaux amis Guéna va construire une maison pour Cheburashka, tout le monde s’y met, la solidarité et l’entraide est de mise. Dans la deuxième histoire, les deux amis (désormais en colocation) vont aider Macha, une jeune femme à devenir artiste de cirque puis dans la troisième histoire, ils vont faire en sorte qu’un grand-père retrouve sa petite fille qu’il n’a pas vue depuis des années. Le vieux monsieur est magicien et ses tours enchantent les enfants du village.
Tout cela serait trop mignon, édifiant voire écœurant (même pour les plus petits peut-être) si l’un des personnages secondaires ne venait pas régulièrement voler la vedette au crocodile et à l’ourson. Ce personnage est incarné par une dame appelée Madame Chapeau-claque. Elle se trimballe avec son rat domestiqué qui fait peur à presque tout le monde (sauf à Cheburashka), ses vêtements sont engoncés, elle porte un chignon strict et parle séchement à tout le monde. Bref, une pimbeche, une femme à la mauvaise foi constante, une dame jalouse de tout ce qui arrive aux autres. Son arrivée puis ses mauvaises actions (donner des conseils farfelus aux gens contre de l’argent, embêter les amis dans la construction de la maison, essayer de faire un numéro au cirque sans compétence) apportent (pour les adultes aussi) pas mal de fous rires puisque ses tours pendables se retournent toujours contre elles. Pour cela aussi, le film vaut le détour.
Cheburashka et ses amis (Russie – Japon, 2010) Un film de Makoto Nakamura (animation).
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