jeudi 4 décembre 2008

Piano forest


Un jeune enfant part en voiture avec sa mère dans une nouvelle ville pour une nouvelle vie. Les raisons sont familiales mais n’importeront pas sur le récit. Ils passent devant une forêt et le petit Shuhei entend le son d’un piano. Il s’en étonne et admire le son parfait qui est joué. Lui-même est un pianiste, son père – décédé – était un grand pianiste et il a repris le flambeau.


A l’école Shuhei se fait embêter par ses camarades de classe. Il vient de la grande ville pour un village et son aspect bien propre sur lui en fait un souffre-douleur de choix. Il n’y a que Kai pour tenter de prendre sa défense. Kai est à l’opposé de Shuhei. Il a les cheveux blonds en bataille et pratique l’école buissonière. Très vite, les autres écoliers évoquent ce piano dans la forêt et en font un enjeu pour accepter le nouveau venu.


Kai et Shuhei sympathisent et Kai affirme qu’il est le seul à savoir jouer de ce piano étrange égaré en pleine forêt. Shuhei essaie mais échoue. Entre alors en scène le professeur de musique de l’école, un homme taciturne et mystérieux. C’est à lui qu’appartenait le piano : il était un virtuose mais un accident l’a blessé à la main. Le professeur va prendre en charge Kai et l’inscrire au concours de piano des écoliers.


Le Piano dans la forêt commençait presque comme un animé écolo, encore un pensais-je. Mais il bifurque vite vers le fantastique pour arriver sur un charmant récit initiatique où les enfants cherchent non pas à se dépasser, à fournir le meilleur d’eux-mêmes pour la compétition, mais plutôt à découvrir le champ de liberté que leur procure la musique. Le professeur encourage Kai à trouver son propre style. Ainsi lorsqu’une des concurrentes panique avant de jouer, Kai lui confie sa méthode pour jouer.


Le film parle du bonheur, du plaisir de jouer, c’est un film sur la musique et sur la liberté qu’elle procure. On y entend du Mozart et on y voit de l’amitié. En revanche, le film se répète souvent, tourne un peu en rond et aurait mérité un rythme plus allégro ma non troppo.


Piano forest (ピアノの森, Japon, 2007) Un film de Masayuki Kojima avec les voix de Aya Ueto, Ryunosuke Kamiki, Mayuko Fukuda.

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