jeudi 31 janvier 2008

Sorties à Hong Kong (janvier 2008)

CJ7 (長江7)
Un film de Stephen Chow avec Stephen Chow, Xu Jiao, Kitty Zhang, Lam Tze-chung, Vincent Kok, Tin Kai-man, Steven Fung. 88 minutes. Classé Catégorie IIA. Sortie : 31 janvier 2008.






Hong Kong Bronx (黑勢力)
Un film de Billy Chung produit par Wong Jing avec Annie Man, Winnie Leung, Jordon Chan. 94 minutes. Classé Catégorie III. Sortie : 31 janvier 2008.

mercredi 30 janvier 2008

Secret


A Hong Kong, les acteurs se mettent à tourner leurs films. Après la grande réussite de Daniel Wu avec The Heavenly kings, après I’ll call you de Lam Tze-chung (l’acteur bedonnant de Stephen Chow) en 2006, ce sont, en 2007, Eric Kot (Superfans), Ronald Cheng (It’s a wonderful life) ou Francis Ng (Dancing lion qui ont rejoint ce club restreint et enfin Jay Chou avec Secret.

Jay Chou n’est pas un acteur très aimé, sauf de ses fans. Il a joué dans Initial D, un bon Andrew Lau et dans l’horrible Cité interdite de Zhang Yimou. En fait, Jay Chou n’est pas un acteur. C’est un chanteur de variétés. En plus, il est Taïwanais ce qui n’améliore pas les moqueries à son encontre de la part des Hongkongais. Or, contre toute attente, Secret est un bon film.

Mais, le problème est que le secret du film ne peut être dévoilé à moins de faire un putain de spoiler qui serait très reprochable. On peut deviner la révélation qui arrive au milieu du film, la mise en scène de Jay Chou est suffisamment habile pour à la fois la cacher et la donner. M. Night Shyamalan a fait un émule à Taïwan, mais déjà j’en dis trop.

Secret commence comme une romance classique. Yie Xiang-lun (Jay Chou) est un jeune étudiant. Il étudie la musique et joue du piano (c’est commode, il joue du piano dans la vie). Il devient vite la vedette de la fac en faisant un duel avec un surdoué du piano. Problème : deux filles s’intéressent à lui. Ching-yi (Alice Tsneg) et surtout Yu (Guey Lun-mei) qui a un secret (et que je donnerai pas).

Mais ce secret a un rapport avec Anthony Wong, qui porte ici un bouc et des lunettes. Après Initial D, il est à nouveau le père de Jay Chou au cinéma. Mais, on ne le sait pas tout de suite. Il est présenté d’abord comme un professeur, un peu strict, mais finalement plutôt rigolo. Il est dépositaire du secret de Yu, mais il ne l’a pas crue, il était persuadé qu’elle était folle. Anthony Wong donne beaucoup de saveur à Secret et il le fait avec beaucoup de générosité. Ça c’est un acteur.

Dès que la révélation du secret est faite, tout ce que l’on a vu jusqu’alors prend une tournure différente. Maladroitement, Jay Chou se croit obligé de remettre les scènes ambiguës, mais c’est un péché de jeunesse (il n’a que 28 ans). Le romanesque s’amplifie et le romantisme tout autant. Jay Chou ne fait pas de fautes de goût. Sa mise en scène est fonctionnelle, très classique. Il a pris son film entièrement à sa charge (il a aussi écrit le scénario, choisit de bonnes mélodies qui créent du sentiment, les seconds rôles comique, comme ceux des rugbymen, sont tenus par ses amis proches) et se débrouille plutôt bien. Une bien agréable surprise qui va obliger à voir notre star taiwanaise à la moue boudeuse d’un autre œil.

Secret (不能說的.秘密, Taiwan Hong Kong, 2007) Un film de Jay Chou avec Jay Chou, Guey Lun-Mei, Anthony Wong, Alice Tseng.

mardi 29 janvier 2008

Les Formidables

C’est un buddy movie, un film de gendarme et voleur, une histoire de gangster gentil et de flics énervés. Les Formidables est une comédie d’action coréenne, enfin comédie, il faut le dire vite. Action, ça c’est certain.

Le flic alcoolique, dragueur, irresponsable, c’est Sun-woo (Park Joong-hoon), qui préfère aller dans un bar où chante une de ses amies plutôt que de rester en planque avec son collègue. Il rackette lâchement un employé. Il boit quelques coups. Il admire la chanteuse. Mais pendant ce temps, son collègue se fait prendre à un piège. Ils étaient en train de surveiller un gang. Ils se demandaient si cela en valait la peine. Encore, un mauvais renseignement, pensaient-ils. Mais le collègue meurt et Sun-woo n’a rien pu faire.

Dans ce coup, le pauvre Su-hyun (Cheon Jeong-myeong) est victime des circonstances. C’est un repenti. Il a abandonné les affaires louches pour aider sa petite amie à faire la cuisine dans le modeste restaurant vaguement ambulant qu’elle tient. Un ancien ami de Su-hyun lui demande d’aller abattre un type. Il y va mais se débrouille mal. Il tombe sur la rixe et toute la police le recherche. Vite arrêté, il réussit grâce à son ingéniosité (feindre la folie et un suicide) à s’échapper. Une course poursuite va s’engager.

Su-hyun et Sun-woo vont se rejoindre. Non pas volontairement mais par le fruit d’un hasard malheureux. La tentation du flic de se racheter une conduite en livrant Su-hyun est grande. Ce dernier est accusé du meurtre du collègue de Sun-woo alors qu’il n’y est pour rien. Mais le flic ripou, qui culpabilise, a besoin d’argent pour payer l’opération de son fils et Su-hyun lui promet de réussir à fournir la somme. Les deux hommes vont faire un bout de chemin ensemble au désarroi de la police et des gangsters.

L’action et le récit de Les Formidables est ramassé sur quelques jours et les personnages sont suivis dans leur fuite en avant, dans leur échappée sauvage. La caméra de Cho Min-ho est constamment mobile et ne lâche personne. Les rares moments de calme ont lieu à l’intérieur, dans les lieux, bien peu nombreux, où ils trouvent refuge et où ils peuvent se cacher. Il faut vite manger pour retrouver des forces. Il faut vite se faire soigner avant de reprendre la course. La télévision et les journaux commencent largement à diffuser l’information que Su-hyun est très dangereux.

Ces lieux donnent droit à des scènes de comédie bienvenues dans une action survoltée. On notera tout particulièrement la séquence chez le vétérinaire, une femme très placide, qui n’anesthésie pas Su-hyun parce qu’elle ne connaît pas les doses pour les humains. Jusqu’au moment où elle comprend la situation. Elle donnera à la victime un gilet bleu qui lui servira de vêtement un bon moment dans le film. On n’oubliera pas non plus les scènes avec Mi-rae (Yoon In-yeong), la petite amie de Su-hyun qui est suivie par les flics et qui les bernera comme des gamins.

A l’extérieur, le mieux est encore de se fondre dans la foule et de courir très vite pour échapper aux poursuivants. C’est l’occasion aussi de quelques bastons qui font mal aux côtes et qui font saigner l’abdomen de Su-hyun. Les méchants sont très méchants (oh, le vilain géant au crâne rasé) et les flics ne sont pas commodes. Là est l’écueil du film qui se complet dans des combats parfois gore. Une impression de répétition se dégage vite. Comment font-ils avec toutes leurs blessures pour encore trouver la moindre force de se battre.

Cho Min-ho parvient à insuffler un bon rythme à son film qui n’est pas s’en rappeler celui de SPL de Wilson Yip. Il utilise l’idée, aujourd’hui assez oubliée voire méprisée, du split-screen pour les échanges téléphoniques entre les protagonistes ce qui accentue encore la confusion qui règne dans les rapports que Sun-woo et Su-hyun peuvent entretenir. Un bon divertissement.

Les Formidables (강적, Corée, 2006) Un film Cho Min-ho avec Park Joong-hoon, Cheon Jeong-myeong, Yoon In-yeong, Choi Chang-min, Oh Soon-taek, Choi Myeong-su, Hwang Seok-jeong, Jo Jin-woong, Kim Hak-seon, Kim Joong-ki, Kim Joon-bae, Moon Jeong-hee, Ming Bok-gi, Park Jin-weong, Baek Hyeon-jin, Jo Yeong-gyoo, Choi Young-hwan, Oh Kyeong-soo, Jan Woo-jae.

samedi 26 janvier 2008

Filmographie : Sammo Hung


Sammo Hung (洪金寶) et ses coupes de cheveux, ses fringues incroyables… bref, Sammo Hung dans toute sa splendeur. Il commence dès 1961 à participer à des films en tant que figurant. Dans cette filmographie, seuls ses films en tant que réalisateur, chorégraphe ou acteur dans un rôle important sont indiqués.



The Lady hermit (鍾馗娘子) de Ho Meng-hua. Sortie à Hong Kong le 22 janvier 1971.

Vengeance of a snowgirl (冰天俠女) de Lo Wei. Sortie à Hong Kong le 29 octobre 1971.
A touch of Zen (俠女) de King Hu. Sortie à Hong Kong le 18 novembre 1971.
Bandits from Shantung (山東響馬) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 3 mars 1972.
Les Maîtres de l’épée (Trilogy of swordsmanship, 群英會) Sortie à Hong Kong le 11 mai 1972.
Lady Whirlwind (鐵掌旋風腿) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 1er juin 1972.
Hap Ki Do (合氣道) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 12 octobre 1972.
The Devil's treasure (黑夜怪客) de Jeng Cheong-woh. Sortie à Hong Kong le 3 septembre 1973.
Le Tigre noir du karaté (When Taekwondo strikes, 跆拳震九州) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 12 septembre 1973.
Bruce Lee, the man and the legend (李小龍的生與死) de Ng Sek. Sortie à Hong Kong le 14 octobre 1973.
End of the wicked tigers (老虎燕星) de Law Kei. Sortie à Hong Kong en 1973.
L’Auberge du printemps (The Fate of Lee Khan, 迎春閣之風波) de King Hu. Sortie à Hong Kong le 6 décembre 1973 (chorégraphie uniquement)
Opération Dragon
Opération Dragon (Enter the Dragon, 龍爭虎鬥) de Robert Clouse. Sortie à Hong Kong le 18 décembre 1973.
The Skyhawk (黃飛鴻少林拳) de Chung Chang-wha. Sortie à Hong Kong le 22 janvier 1974.
The Manchu Boxer (七省拳王) de Wu Ma. Sortie à Hong Kong le 6 février 1974.
The Tournament (中泰拳壇生死戰) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 28 septembre 1974.
Stoner se déchaîne à Hong Kong (Stoner, 鐵金剛大破紫陽觀) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 2 août 1974.
Pirates et guerriers (The Valiant ones, 忠烈圖) de King Hu. Sortie à Hong Kong le 19 février 1975.
The Man from Hong Kong (直搗黃龍) de Jimmy Wang Yu. Sortie à Hong Kong le 31 juillet 1975.
All in the family (花飛滿城春) de Chu Mu. Sortie à Hong Kong le 8 février 1975.
The Himalayan (密宗聖手) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 20 février 1976.
The Hand of death (少林門) de John Woo. Sortie à Hong Kong le 17 juillet 1976.
The Shaolin plot (四大門派) de Huang Feng. Sortie à Hong Kong le 7 avril 1977.
Le Moine d'acier
Le Moine d’acier (The Iron fisted monkey, 三德和尚与春米六de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 25 août 1977
Winner takes all ! (面懵心精) de Karl Maka. Sortie à Hong Kong le 22 septembre 1977.
Le Jeu de la mort (The Game of death, 死亡遊戲) de Robert Clouse. Sortie à Hong Kong le 23 mars 1978.
Enter the fat dragon (肥龍過江) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 13 juillet 1978.
Dirty tiger, crazy frog (老虎田雞) de Karl Maka. Sortie à Hong Kong le 21 juillet 1978.
Filthy guy (臭頭小子) de King Weng. Sortie à Hong Kong le 22 décembre 1978.
Warriors two (贊先生與找錢華) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 28 décembre 1978
The Incredible kung fu master (醒目仔蠱惑招) de Joe Cheung. Sortie à Hong Kong le 26 janvier 1979.
Le Maître intrépide (Knockabout, 雜家小子) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 12 avril 1979.
Odd couple (搏命單刀奪命搶) de Lau Kar-wing. Sortie à Hong Kong le 9 août 1979.
Le Héros magnifique (The Magnificent butcher, 林世榮) de Yuen Woo-ping. Sortie à Hong Kong le 19 décembre 1979.
The Victim (身不由己) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 28 février 1980.
By hook or by crook (鹹魚番生) de Karl Maka. Sortie à Hong Kong le 7 août 1980.
L’Exorciste chinois (Encounter of the spooky kind, 鬼打鬼) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 24 décembre 1980.
Two toothless tigers (甩牙老虎) de Ricky Lau. Sortie à Hong Kong le 28 août 1980.
Prodigal son
Prodigal son (敗家仔) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 22 décembre 1981.
Carry on pickpocket (提防小手) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 31 mars 1982.
La Fureur du revenant (The Dead and the deadly, 人嚇人) de Wu Ma. Sortie à Hong Kong le 22 décembre 1982.
Zu les guerriers de la montagne magique (rôle N°1)
Zu les guerriers de la montagne magique (rôle N°2)
Zu les guerriers de la montagne magique (Zu: The Warriors from the Magic Mountain, 新蜀山劍俠) de Tsui Hark. Sortie à Hong Kong le 2 février 1983.
Le Gagnant
Le Gagnant (Winners and sinners, 奇謀妙計五福星) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 7 juiller 1983.
Le Marin des mers de Chine (Project A, ) de Jackie Chan. Sortie à Hong Kong le 22 décembre 1983.
Pom Pom (神勇雙響炮) de Joe Cheung. Sortie à Hong Kong le 22 février 1984.
The Owl vs Bumbo (貓頭鷹與小飛象) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 12 décembre 1984.
Soif de justice (Wheels on meals, 快餐) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 17 août 1984.
Le Flic de Hong Kong (My lucky stars, 福星高照) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 10 février 1985.
Those merry souls (時來運轉) de Lau Kar-wing. Sortie à Hong Kong le 30 mai 1985.
Le Flic de Hong Kong 2 (Twinkle twinkle lucky stars, 夏日福星) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 15 août 1985.
First mission
First mission (Heart of the dragon, 龍的心) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 10 octobre 1985.
Le Sens du devoir 2 (Yes, Madam!, 皇家師姐) de Corey Yuen. Sortie à Hong Kong le 30 novembre 1985.
Shanghai express
Shanghai express (The Millionaires' Express, 富貴列車) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 30 janvier 1986.
Where's officer tuba? (霹靂大喇叭) de Philip Chan et Ricky Lau. Sortie à Hong Kong le 20 mars 1986.
Lucky stars go places (最佳福星) d’Eric Tsang. Sortie à Hong Kong le 20 juin 1986.
Eastern Condors (東方禿鷹) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 9 juillet 1987.
To err is humane (標錯參) d’Alfred Cheung. Sortie à Hong Kong le 3 décembre 1987.
Mr. Vampire et les démons de l’enfer (Mr. Vampire III, 靈幻先生) de Ricky Lau. Sortie à Hong Kong le 17 décembre 1987.
Dragons forever
Dragons forever (飛龍猛將) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 11 février 1988.
Last eunuch in China (中國最後一個太監) de Jacob Cheung. Sortie à Hong Kong le 4 mars 1988.
Paper marriage (過埠新娘) d’Alfred Cheung. Sortie à Hong Kong le 14 avril 1988.
Painted faces (七小福) d’Alex Law. Sortie à Hong Kong le 10 novembre 1988.
Pedicab driver (群龍戲鳳) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 24 février 1989.
Seven warriors (忠義群英) de Terry Tong. Sortie à Hong Kong le 26 août 1989.
Eight taels of gold (八兩金) de Mabel Cheung. Sortie à Hong Kong le 21 décembre 1989.
The Fortune code (富貴兵團) de Kent Cheng. Sortie à Hong Kong le 19 janvier 1990.
Les Aventuriers de Shanghai (Shanghai Shanghai, 亂世兒女) de Teddy Robin. Sortie à Hong Kong le 20 janvier 1990.
L’Exorciste chinois 2 (Encounter of the spooky kind II, 鬼咬鬼) de Ricky Lau. Sortie à Hong Kong le 9 février 1990.
She shoots straight (皇家女將) de Corey Yuen. Sortie à Hong Kong le 7 avril 1990.
Skinny Tiger and Fatty Dragon
Skinny Tiger and Fatty Dragon (瘦虎肥龍) de Lau Kar-wing. Sortie à Hong Kong le 28 juin 1990.
Pantyhose hero (脂粉雙雄) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 8 août 1990.
Gambling ghost (洪福齊天) de Clifton Ko. Sortie à Hong Kong le 2 mars 1991.
Touch and go (一觸即發) de Ringo Lam. Sortie à Hong Kong le 16 mai 1991.
The Tantana (密宗威龍) de Mang Hoi. Sortie à Hong Kong le 27 juillet 1991.
Island of fire (火燒島) de Kevin. Sortie à Hong Kong le 1er août 1991.
Slickers vs killers (黐線枕邊人) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 13 septembre 1991.
My flying wife (猛鬼入侵黑社會) de Oh Sing-pui. Sortie à Hong Kong le 7 novembre 1991.
The Banquet (豪門夜宴) de Tsui Hark, Clifton Ko, Joe Cheung et Alfred Cheung. Sortie à Hong Kong le 30 novembre 1991.
Daddy, father, papa (老豆唔怕多) de Clifton Ko. Sortie à Hong Kong le 24 décembre 1991.
Ghost punting (五福星撞鬼) de Sammo Hung, Corey Yuen, Ricky Lau et Chang Chi-wai. Sortie à Hong Kong le 27 mars 1992.
Lover's tear (誓不忘情) de Jacob Cheung. Sortie à Hong Kong le 21 mai 1992.
Moon warriors (戰神傳) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 19 décembre 1992.
Blade of fury (一刀傾城) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 15 juillet 1993.
Painted skin (畫皮之陰陽法王) de King Hu. Sortie à Hong Kong le 18 septembre 1993.
Evil cult (Kung fu cult master, 倚天屠龍記之魔教教主) de Wong Jing. Sortie à Hong Kong le 18 décembre 1993.
Les Cendres du temps (Ashes of time, 東邪西毒) de Wong Kar-wai. Sortie à Hong Kong le 17 septembre 1994. (chorégraphie uniquement)
Don't give a damn (冇面俾) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 17 février 1995.
Somebody up there likes me (浪漫風暴) de Patrick Leung. Sortie à Hong Kong le 12 janvier 1996.
How to meet the lucky stars (運財五福星) de Frankie Chan. Sortie à Hong Kong le 4 juillet 1996.
Stunt woman
Stunt woman (Ah Kam, 阿金) d’Ann Hui. Sortie à Hong Kong le 10 octobre 1996.
Mister Cool (Mr. Nice guy, 一個好人) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 31 janvier 1997.
Il était une fois en Chine VI : Dr. Wong en Amérique (Once upon a time in China and America, 飞鸿之西域雄师) de Sammo Hung. Sortie à Hong Kong le 1er février 1997.
The Avenging fist (拳神) d’Andrew Lau. Sortie à Hong Kong le 7 décembre 2001.
The Legend of Zu (蜀山傳) de Tsui Hark. Sortie à Hong Kong le 9 août 2001.
Flying dragon, leaping tiger (龍騰虎躍) d’Allen Lam. Sortie dvd en 2002.
The Hidden enforcers (殺手狂龍) de Nam Yin. Sortie à Hong Kong le 15 juin 2002.
Men suddenly in black
Men suddenly in black (大丈夫) de Pang Ho-cheung. Sortie à Hong Kong le 11 septembre 2003. (caméo)
Osaka wrestling restaurant (大阪撻一餐) de Tommy Law. Sortie à Hong Kong le 6 mai 2004. (caméo)
Astonishing (驚心動魄) d’Herman Yau. Sortie à Hong Kong le 13 mai 2004.
Crazy kung-fu (Kung fu hustle, 功夫) de Stephen Chow. Sortie à Hong Kong le 22 décembre 2004. (chorégraphie uniquement)
Legend of the dragon (龍威父子) de Johnny Lee. Sortie à Hong Kong le 19 mai 2005.
Dragon squad (猛龍) de Daniel Lee. Sortie à Hong Kong le 10 novembre 2005.
SPL
SPL (殺破狼) de Wilson Yip. Sortie à Hong Kong le 18 novembre 2005.
Twins mission (雙子神) de Benz Kong. Sortie à Hong Kong le 15 février 2007.
Les 3 royaumes, la résurrection du dragon (Three kingdoms: Resurrection of the Dragon, 三國志見龍卸甲) de Daniel Lee. Sortie à Hong Kong le 3 avril 2008.
Fatal move (奪帥) de Dennis Law. Sortie à Hong Kong le 28 février 2008.
Wushu the young generation (武術) de Anthony Szeto. Sortie à Hong Kong le 23 octobre 2008.
Ip Man (葉問) de Wilson Yip. Sortie à Hong Kong le 19 décembre 2008. (chorégraphie uniquement)
Kung fu chefs (功夫廚神) de Yip Wing-kin. Sortie à Hong Kong le 23 juillet 2009.
La 14ème lame (14 blades, 錦衣衛) de Daniel Lee. Sortie à Hong Kong le 4 février 2010.
Ip Man 2 Legend of grandmaster
Ip Man 2 Legend of grandmaster (葉問2 : 宗師傳奇) de Wilson Yip. Sortie à Hong Kong le 29 avril 2010.
La Légende est née, Ip Man (The Legend is born - Ip Man, 葉問前傳) d’Herman Yau. Sortie à Hong Kong le 24 juin 2010.
Détective Dee, le mystère de la flamme fantôme (Detective Dee and the mystery of the Phantom Flame, 狄仁傑之通天帝國) Un film de Tsui Hark. Sortie à Hong Kong le 19 septembre 2010. (chorégraphie uniquement)
Choyleefut (蔡李彿) de Sam Wong et Tommy Lor. Sortie à Hong Kong le 7 avril 2011.
Une vie simple (A simple life, 桃姐) d’Ann Hui. Sortie à Hong Kong le 9 mars 2012.
Naked Soldier (赤裸戰士) de Marco Mak. Sortie à Hong Kong le 23 août 2012.
Tai chi zero (太極1:從零開始) Un film de Stephen Fung. Sortie à Hong Kong le 28 septembre 2012. (chorégraphie uniquement)
Tai chi hero (太極2:英雄崛起) Un film de Stephen Fung. Sortie à Hong Kong le 26 octobre 2012. (chorégraphie uniquement)
The Last Tycoon (大上海) de Wong Jing. Sortie à Hong Kong le 3 janvier 2013.
Princess and seven kung fu masters (笑功震武林) de Wong Jing. Sortie à Hong Kong le 7 mars 2013.
Once upon a time in Shanghai (惡戰) de Wong Ching-po. Sortie à Hong Kong le 16 janvier 2014.

vendredi 25 janvier 2008

Muksin


Le cinéma malaisien commence à arriver sous nos contrées. Un panorama a été visible en avril 2007 au Festival du film asiatique de Deauville, puis au Festival Hors Ecran à Lyon. D’autre part, on a pu voir deux cinéastes qui sont allé tourner leur dernier film en Malaisie. Patrick Tam avec After this our exile et Tsai Ming-liang avec I don’t want to sleep alone. Je crois que Muksin est le premier film malaisien à sortir en France. Même s’il est « vendu » comme un film pour enfant, il ne faut pas passer à côté.

Le titre Muksin est en rapport avec le nom d’un jeune adolescent de douze ans (en fait, il s’appelle Mukhsin). Mukhsin fait la connaissance de Orked, qui elle a dix ans. Ils sont tous les deux différents des autres enfants. Orked n’a pas envie de jouer aux poupées et au mariage avec les autres petites filles. Mukhsin est recueilli chez une amie de sa mère. C’est le temps des vacances, des premières amours et nos deux adolescents vivent ce moment avec tendresse et difficultés.

Orked est malaise. Ses deux parents sont libéraux. Sa mère parle anglais, ce qui est mal vu des voisins et surtout d’une voisine jalouse de sa liberté d’autant que son mari la trompe ouvertement avec une jeune femme. Le père de Orked est bonhomme, il fait souvent des blagues et prend la vie comme elle vient. Ils vivent avec la grand-mère, Kak Yam, une femme joviale qui fût chanteuse.

En Malaisie, la société est divisée en groupes ethniques. Orked est sa famille sont des Malais musulmans. Pour eux, la loi islamique s’applique avec tout ce que cela inclut (la plupart des Etats de la confédération malaisienne sont des sultanats islamiques). Ainsi, les voisins ne comprennent pas pourquoi la maman de Orked laisse son mari faire la cuisine. Quand Mukhsin demande à Orked pourquoi elle est dans une école chinoise, elle répond qu’elle veut apprendre le chinois parce qu’elle connaît déjà le malais. En vérité, c’est pour se défaire du poids des contraintes sociales.

La disparité entre les deux populations malaises et chinoises sont particulièrement montrées avec Hussein, le grand frère de Mukhsin, qui passe du temps dans le quartier chinois (comprendre : boire, fumer des cigarettes et voir des prostituées). Hussein est en marge de la société. Il est chômeur, haï de ses parents et n’arrive à trouver sa place nulle part.

Cependant Muksin est loin d’être un film triste. Tous les malheurs du monde ne s’abattent pas sur les personnages. Au contraire, il est souvent d’une drôlerie inespérée. Je citerai par exemple la scène du canapé où des créanciers viennent le récupérer parce le père de Orked n’a pas payer les traites. Le père réagit en disant que le temps que les magasins s’aperçoivent qu’il n’a pas d’argent, il pourra aller acheter un canapé tous les trois mois. Comme il y a douze magasins de canapés, la famille aura un canapé neuf tous les trois mois pendant trois ans. La scène de la punition est aussi très drôle, comme celle de la confection de glace au lait et au chocolat.

La cinéaste, qui en est à son quatrième film, amène toujours la scène de manière sérieuse, propose un développement incongru et la termine avec beaucoup d’humour. Muksin est fait de saynètes souvent filmées en plan séquence et qui évoque le style d’Abbas Kiarostami. A priori, le film est largement autobiographique et est un hommage à ses parents. Le final est peut-être un peu maladroit (la cinéaste en voix off explique que cette histoire est celle de sa jeunesse et de son premier amour raté), mais suivant son style, elle amène ses parents jouer une joyeuse chanson au piano avec toute l’équipe du film. Le film donne aussi souvent de l’émotion, particulièrement dans la scène où la famille écoute Ne me quitte pas chanté par Nina Simone. Muksin est un film sacrément enthousiasmant.

Muksin (Mukhsin, Malaisie, 2006) Un film de Yasmin Ahmad avec Sharifah Aryana, Mohd Syafie Naswip, Sharifah Aleya, Sharifah Amani, Ho Yu-hang, Amira Nasuha, Ng Choo-seong, Adibah Noor, Norkhiriah, Rozie Rashid

jeudi 24 janvier 2008

Sorties à Hong Kong (janvier 2008)

Two stupid eggs (大電影 2.0 兩個傻瓜 的荒唐事)

Un film sino-hongkongais de A Gan avec Gao Tu, Annie Liu, Cheung Tat-ming, Lam Ka-tung, Huang Bo, Sam Lee. Sortie : 24 janvier 2008.




mardi 22 janvier 2008

Filatures (Eye in the sky)


On avait quitté Tony Leung Ka-fai après Election en bien mauvaise posture. Il retrouve pourtant Simon Yam dans le premier film d’un des scénaristes attitrés de Johnnie To, Yau Nai-hoi. Le titre en anglais de Filatures, Eye in the sky désigne la mission de surveillance qu’effectuent certains membres de la section anti-criminalité.

Dès la première séquence, Yam et Leung sont réunis. Ils ne se connaissent pas encore, le spectateur lui-même ne sait pas quel rôle chacun va tenir. Ils sont dans le bus tous les deux. Yam lit son journal, Leung fait ses sudoku. Ils sortent du car, se perdent dans la foule. Une jeune femme suit Simon Yam, elle le file. Il va la rejoindre à sa table et la confond dans sa position de flic.

Simon Yam est le collègue de cette jeune femme qu’il surnomme immédiatement Piggy. Bien malgré elle. Lui, son surnom dans l’unité de surveillance, c’est le chien, car il a un flair incomparable pour traquer les truands. Tout le monde a d’ailleurs un pseudonyme d’animal et l’unité de surveillance s’appelle le zoo. Kate Tsui dans le rôle de Piggy est parfaite puisqu’on ne la connaît pas. Elle passe très bien inaperçue partout où elle va. Tous les policiers sont habillés en civil, de manière simple : jean’s, t-shirt ou chemise, pull. Le but est de ne pas se faire remarquer. Seule « madame » (Maggie Siu), chef de l’unité est habillé en costume. C’est la seule aussi à ne pas avoir un pseudo d’animal.

C’est alors que commence l’enquête de l’unité de surveillance. Tony Leung Ka-fai et sa bande attaquent des bijouteries. Leur parrain est en prison. Les hold-up se déroulent en quelques minutes, il faut faire vite avant l’arrivée de la police, d’où la perplexité des forces de l’ordre. La police réussit à repérer un potentiel membre de la bande, il s’agit de Lam Suet. On le suit et l’enquête suit son court, même si les fils qui se déroulent sont encore un peu mêlés, d’autant qu’une histoire de kidnapping les perturbe.

Les acteurs font des compositions exceptionnelles. Tony Leung Ka-fai est à mille lieux de ses personnages de The Triad zone ou d’Election. Il est le calme incarné et joue de son physique d’homme passe-partout. Simon Yam étonne avec sa fausse bedaine et son look débraillé. Adieu pour lui les costumes trois pièces des derniers films de Johnnie To. Comme Lam Suet, il passe beaucoup de temps à manger. Cela est une des bonnes idées du film, d’autant que le personnage de Lam Suet se trahit justement en allant faire des courses.

Le dernier tiers de Filatures est plus commun. Il est centré autour d’une course poursuite entre Leung et les « animaux » du zoo. Pas mal de sang va couler. Le scénario est bien construit, le film se regarde sans aucun ennui, mais une question se pose. Finalement, est-ce que les polars récents de Johnnie To ne doivent pas tout aux scénarios que Yau Nai-hoi a écrit pour lui ? L’homme a tout de même écrit la plupart de ses films. On y retrouve les « thématiques » chères à Johnnie To : l’attente, la solitude, les rapports à la hiérarchie. La réponse sera donnée aux prochains films de To et de Yau Nai-hoi.

Filatures (Eye in the sky, 跟蹤, Hong Kong, 2007) Un film de Yau Nai-hoi avec Tony Leung Ka-fai, Simon Yam, Kate Tsui, Lam Suet, Maggie Siu, Eddie Cheung, Samuel Pang