vendredi 30 avril 2010

Taoism drunkard


Hier soir, je suis allé à une soirée nanarland.com à Grenoble. Au programme, un long métrage français Il était une … le diable de Bernard Launois (1985). Comme à leur habitude, l’équipe des amateurs du cinéma navrant mais rigolo présentait un montage d’extraits de quelques nanars et parmi eux une minute de Taoism drunkard où l’on voyait un homme se battre contre une sorte de petit robot. Ce qui frappait était que cet extrait semblait bien moins mauvais que les autres moments montés avant et après. Et je suis donc allé voir ce film cantonais. Je n’ai pas été déçu du voyage.


A cette époque bénie, le cinéma cantonais est en pleine vague de la kung-fu ghost comédie dont le fleuron sera L’Exorciste chinois de Sammo Hung ou The Dead and the deadly de Wu Ma. Pour résumer, le genre bâtard comprend du kung-fu, des fantômes, des ghoules ou des vampires et bien-sûr des morceaux de comédie. Dans Taoism drunkard, ce sont trois frères de la prolifique famille Yuen qui se charge de divertir le public. Corey Yuen est à l’action (nombreuse) et Yuen Cheung-yan à la réalisation et au rôle titre qui évoque bien entendu celui de son père, Simon Yuen, dans Drunken master de Yuen Woo-ping qui ne fait rien dans ce film.



Je défie quiconque de raconter l’histoire. Je ne suis pas certain que les frères Yuen l’aient compris ou même lu ce scénario qui part dans tous les sens et qui pourrait se résumer ainsi : un très, très méchant démon au rire sardonique (Yuen Shun-yi) veut s’emparer d’un talisman pour prendre le pouvoir. Il fait peur avec ses longs cheveux péroxidés sans doute inspirés par le dernier clip de Wham ! Les gentils dont Wu Shun-chiu (Yuen Yat-choh) doit faire cesser cette mise en péril. Et puis il y a la grand-mère interprétée par Yuen Cheung-yan lui-même, vieille vacharde qui fait des tours pendables à tout le monde.


Le réalisateur incarne également un autre personnage, celui du vieux taoïste soûlard qui va finalement permettre de sauver le monde des assauts du démon. L’acteur aime se grimer, les maquillages et les déguisements sont très nombreux et kitsch. Il s’est même fait poser une paire de dents de lapin pour s’enlaidir (l’affiche hongkongaise met d’ailleurs en avant cette difformité). Enfin, il y a le monstre tout rond qui défend le talisman. Je ne sais pas si c’est un nain ou un enfant qui se glisse dans cette boule, mais il en fait des bonds. La boule a des grandes dents et tente d’arracher le pantalon du démon au niveau de ses parties intimes. C’est très rigolo.



Quand les acteurs ne passent pas leur temps à se battre dans des chorégraphies approximatives filmées à grands coups de zoom sur une musique tonitruante, ils hurlent leurs dialogues censés faire avancer l’histoire dans laquelle on se perd très vite. L’humour énorme de Taoism drunkard joue beaucoup sur les grimaces des acteurs et des actrices. Les coups de pied au cul et les chutes sont légion. Les effets spéciaux abondants offrent de grands moments pyrotechniques. On est cependant très loin de la poésie de Zu les guerriers de la montagne magique. Bref, pour rester modéré, je dirais que Taoism drunkard est un tantinet décousu et exubérant.


Taoism drunkard (鬼馬天師, Hong Kong, 1984) un film de Yuen Cheung-yan avec Yuen Yat-choh, Yuen Shun-yi, Yuen Cheung-yan, Jue Hoi-ling, Yen Shi-kwan, Tai Po, Hilda Liu, Siu Foo-dau, Tsui Oi-sam, Mandy Chan, Mai Kei, Wong Yiu, Hoh Tin-shing, Lam Gwong-wing, Lo Pi-Ling.

jeudi 29 avril 2010

Air doll



C’est un homme à l’air triste qui rentre chez lui le soir. Sa veste en velours cotellé marron sur lui, il pénètre dans un appartement de célibataire. Il parle à sa femme qui l’attend pour le repas, il lui raconte sa vie. La caméra de Hirokazu Kore-eda tourne sa caméra autour de la table et fait découvrir que l’épouse en question est une poupée gonflable. On remarque la plasticité de la poupée et les césures sur les membres consécutifs au collage du cahoutchouc. L’entame de Air doll montre la vie du monsieur avec sa femme de manière documentaire. On y voit qu’après lui avoir fait l’amour, il nettoie au savon et à l’eau le réceptacle de sa semence. On apprend plein de choses.


L’aspect de cette poupée n’est vraiment pas humain, mais très vite, la chose va s’animer, prendre vie et aller se promener en ville. C’est l’actrice coréenne Bae Doona qui donner corps à cette créature qui plonge le film dans un champ fantastique plaisant parce que le déplacement de la vie quotidienne déprimante au fantastique se produit sans transition ce qui va amener un trouble certain face à la nudité du personnage et de l’actrice qui évacue toute sensualité quand notre homme au veston couche avec elle. Régulièrement, l’actrice est seins nus dans son personnage de poupée qui ne sert qu’à vider l’homme. Ces scènes dénuées de tout érotisme vont fortement contraster avec les scènes d’amour par le personnage de femme.


Elle va prendre vie, et surtout, prendre goût à la vie tandis que son cœur s’anime. Sur le mode de la comédie, la poupée découvre la rue et ses codes. Elle ne vivait que dans l’appartement exigu de son propriétaire et comprend que le monde est vaste et qu’elle l’aime. En quelques plans, elle parle japonais, elle le lit, elle admire un nourrisson, elle se promène. Elle arbore son plus beau sourire et décide de se faire engager dans un vidéoclub d’art et d’essai. Elle naît à la vie et ne connaît rien du cinéma. Son patron lui parle de Kinji Fukasaku mais elle ignore son existence. La femme poupée va s’ouvrir à la vie par le cinéma, car comme le disait Truffaut, dont une affiche japonaise des 400 coups trône sur le mur du vidéoclub, au cinéma la vie est plus réelle. Hirokazu Kore-eda rend hommage au cinéma plus comme Michel Gondry dans Be kind rewind que comme Quentin Tarantino dans ses récentes œuvres post-modernes.


Dans ce vidéo-club tenu par un vieux cinéphile, la femme poupée s’humanise de plus en plus. Elle apprend les films de cinéphilie et elle commence à tomber amoureuse de son jeune collègue de travail. Pour l’instant, sa vie se résume à se faire violer le soir par le propriétaire de la poupée gonflable et le jour et admirer timidement le jeune homme. Seulement voilà, elle ne sait pas comment lui avouer qu’elle n’est pas encore tout à fait humaine. Le film s’amuse avec les ombres, car elle est encore transparente et les lampadaires après la sortie nocturne risque de révéler sa vraie nature. Le film va rentrer de plein pied dans le champ de la sexualité déviante, quelle que soit sa forme et faire son coming out n’est pas évident pour les personnages, puisque il s’agit bel et bien de cette notion appliquée à la poupée gonflable.


Hirokazu Kore-eda revient au fantastique mais quitte le cadre du groupe que l’on trouvait dans ses autres films. Air doll file vers la comédie non-sensique dans sa première partie jusqu’à ce que la poupée devienne femme. Le récit est doux, drôle et tendre. Puis, le film change de cap et évoque la douleur du corps. La femme se coupe le bras et commence à dégonfler. Son jeune collègue va la réparer et leur relation sentimentale va commencer. D’abord sexuelle, la relation devient fétichiste. Elle va volontairement se dégonfler pour qu’il puisse souffler en elle. Air doll se met dans ses moments à ressembler à un film de Kim Ki-duk et perd tout son humour. Le final est sombre et désespéré à l’image de l’homme au complet marron de velours. Dans Air doll, tout le monde est solitaire, aucune relation n’est construite sur du réel, l’amour n’est que fiction.


Air doll (空気人形, Japon, 2009) Un film de Hirokazu Kore-eda avec Bae Doona, Arata, Itsuji Itao, Jô Odagiri, Sumiko Fuji, Tasuku Emoto, Mari Hoshino, Ryo Iwamatsu, Tomomi Maruyama, Miu Naraki, Masaya Takahashi, Susumu Terajima, Kimiko Yo.



Sorties à Hong Kong (avril 2010)

Ip Man 2 Legend of grandmaster (葉問2 : 宗師傳奇)
Un film de Wilson Yip avec Donnie Yen, Lynn Hung, Simon Yam, Sammo Hung, Kent Cheng, Pierre Ngo, Calvin Cheng, Fan Siu-wong. 108 minutes. Classé catégorie IIB. Sortie : 29 avril 2010.





jeudi 22 avril 2010

Beautiful boxer


Depuis le succès phénoménal de Satreelex the iron ladies, sorti en Thaïlande en 2002, le cinéma local a mis au goût du jour les transsexuels. En France, cette tendance n’a pas réellement eu d’écho, Satreelex, malgré son humour et son punch, est passé très inaperçu. La presse a surtout vanté le côté kitsch, donc rigolo, du film qui mérite plus que cela. Comme Satreelex, le film est inspiré d’une histoire vraie. La fiction ne dépasse pas toujours la réalité. Le générique inaugural décrit très bien ce que sera Beautiful boxer.


Nong Toom s’habille pour boxer. Pirinya se maquille et met sa robe rouge. Jamais le visage ne sera montré en gros plan. Le réalisateur s’attarde sur les gestes précis que demande chacune des deux activités. C’est le même rituel qui est décrit, sauf que chacun est l’inverse de l’autre. Mais par-dessus tout, il s’agit pour chacune de deux facettes du protagoniste de se mettre en scène. Nong Toom est la partie masculine et Pirinya la féminine d’une même personne. Pour Toom, il s’agira de ne plus être que Pirinya et chaque jour passé à boxer est une avancée pour s’affirmer.


Le récit étant réel, le cinéaste choisit de faire se rencontrer Toom avec un journaliste américain à qui il pourra narrer son histoire. Tout commence donc dans l’enfance de Toom. Il vit avec sa famille dans la province de Chiang Mai, au nord de la Thaïlande. Sa famille est très pauvre. Lui-même est brimé par ses camarades à l’école. Toom prend conscience que son âme de femme est enfermé dans un corps d’homme très tôt. Il est à la Fête du Temple. Il assiste successivement à un match de boxe puis à un opéra populaire. La chanteuse laisse tomber son rouge à lèvres. Toom, une fois chez lui, se maquille et chante l’air entendu au spectacle, pendant le repas familial devant les yeux médusés de ses parents.


Quelques malheurs édifiants arrivent à la famille de Toom. Des problèmes d’argent font que ses parents se retrouvent en prison. Toom devient moine novice, mais ne respecte pas les règles et part travailler pour aider ses parents. La vie monacale n’étant pas faite pour lui, à la fin de l’adolescence, il part pour la grande ville où il vend des souvenirs aux touristes avec une de ses amies. Toom est efféminé et il devient une sorte d’attraction pour certains touristes qui lui font les yeux doux.


Le destin de Toom bascule une nouvelle fois lors d’une autre Fête du Temple. Il accompagne son frère qui doit boxer et c’est finalement Toom qui monte sur le ring et remporte le match. Ce qui bien entendu provoque la jalousie du frère. Tous deux iront dans une école de muaythaï. L’entraînement est difficile et la promiscuité avec les autres élèves est encore plus rude, car comme on le sait si l’on vu un jour un reportage sur la muaythaï, tous dorment dans la même pièce. Toom est fasciné par le corps de ses collègues. Serait-il homosexuel ? Ses camarades décident quoi qu’il en soit de lui offrir une prostituée. Là-bas, il dit à la jeune femme qu’il n’a pas encore de poitrine, mais qu’un jour il en aura. Toom n’est pas homosexuel, c’est une femme en devenir.


La femme de l’entraîneur lui offre un jour une boîte de maquillage. Elle a bien remarqué quelque chose. Désormais Toom combattra maquillé. Il subit les moqueries de ses adversaires. Et moquerie est un euphémisme. Le cinéaste réussit pourtant dans ses scènes un peu dures à apporter de l’humour. L’entraîneur n’était pas partisan du maquillage et des fanfreluches qu’arbore Toom, mais un constat s’impose : Toom reste un grand champion, même maquillé. Le seul conseil que donnera l’entraîneur à ce sujet est que Toom devrait s’acheter du maquillage waterproof. Parce que la sueur fait couler le mascara.


Dès lors, Toom deviendra la coqueluche des médias thaïs. Et Toom va se présenter en tant que Pirinya. Ses manières et ses vêtements deviendront de plus en plus excentriques et sa crédibilité en prendra un coup. Le boxeur ne deviendra rien d’autre qu’une caricature aux yeux de tous, devant cette surenchère de la presse. Le cinéaste n’accable ni Toom, ni la presse, mais décrit précisément la grandeur et la décadence du jeune homme. Mais ce qu’il décrit le mieux est le désespoir de Toom, ou plutôt de Pirinya. Il devient une bête de foire. Jusqu’à ce qu’il prenne la décision de se faire opérer pour oublier définitivement sa vie d’homme.


Beautiful boxer ne tombe pas dans la mièvrerie. Et cela n’était pas gagné. Le film n’évite pas certains écueils faciles, telle la musique sentimentale. Il y a beaucoup de bons sentiments dans Beautiful boxer, mais Toom n’est pas un personnage décrit comme une victime. Au contraire, il est l’acteur principal de son destin. Et c’est cela qui fait la différence. Pour l’anecdote, il convient de signaler que Asanee Suwan qui interprète Toom a reçu l’oscar thaï du meilleur acteur et le film a également été récompensé pour le meilleur maquillage.


Beautiful boxer (Fighting beauty, บิวตี้ฟูล บ๊อกเซอร์, Thaïlande, 2003) Un film de Ekachai Uekrongtham avec Asanee Suwann, Sorapong Chatree, Orn-Anong Panyawong, Nukkid Boonthong, Sitiporn Niyom, Kyôko Inoue, Keagan Kang, Yuka Hyodo, Somsak Tuangmkuda, Tanyabuth Songsakul, Sarawuth Tangchit, Natee Pongsopol, Samnuan Sangpali, Natawuth Singlek, Pat Sasipragym.

mercredi 21 avril 2010

Hong Kong Film Awards 2009 : les films primés


Bodyguards and assassins de Teddy Chan est, comme on s’y attendait le grand gagnant des Hong Kong Film Awards : meilleur film, meilleur réalisateur, Nicholas Tse meilleur acteur dans un second rôle, meilleur photographie, meilleurs décors, meilleurs costumes et maquillages, meilleure chorégraphie, meilleure musique originale. Ouf !

Du coup, c’est Echoes of the rainbow d’Alex Law qui récupère presque toutes les autres récompenses : meilleur scénario, Simon Yam meilleur acteur, Aarif Lee meilleur jeune interpète, meilleure chanson originale. Red Cliff II est le grand, grand, grand perdant de la soirée.

Liu Chia-lang a reçu une Hong Kong Film Award pour l’ensemble de sa carrière.


Teddy Chen

Toutes les récompenses :

Meilleur film :

Bodyguards and assassins (Teddy Chen)

Red Cliff II (John Woo)

KJ (Cheung King-wai)

Shinjuku Incident (Derek Yee)

Overheard (Alan Mak et Felix Chong)


Meilleur réalisateur :

Teddy Chen (Bodyguards and assassins)

Ann Hui (Night & fog)

John Woo (Red Cliff II)

Derek Yee Tung Sing (Shinjuku incident)

Alan Mak et Felix Chong (Overheard)


Meilleur scénario :

Alex Law (Echoes of the rainbow)

Guo Junli, Qin Tiannan, Joyce Chan et Chan Tong Man (Bodyguards and assassins)

Wai Ka-fai et Au Kin-yee (Written By)

Szeto Kam-yuen, Nicholl Tang et Milkyway Creative Team (Accident)

Alan Mak & Felix Chong (Overheard)


Meilleur acteur :

Simon Yam (Echoes of the rainbow)

Wang Xueqi (Bodyguards and assassins)

Simon Yam (Night & Fog)

Aaron Kwok (Murderer)

Lau Ching-wan (Overheard)


Meilleure actrice :

Wai Yin Hung (At the end of daybreak)

Zhang Jing-chu (Night & Fog)

Zhao Wei (Mulan)

Shu Qi (Look for a star)

Sandra Ng (Echoes of the rainbow)


Meilleur acteur dans un second rôle :

Nicholas Tse (Bodyguards and assassins)

Tong Leung Ka-fai (Bodyguards and assassins)

Chang Chen (Red Cliff II)

Feng Tsui-fan (Accident)

Alex Fong (Overheard)


Meilleure actrice dans un second rôle :

Michelle Ye (Accident)

Li Yuchun (Bodyguards and assassins)

Fan Bing-bing (Bodyguards and assassins)

Zhao Wei (Red Cliff II)

Denise Ho (Look for a star)


Meilleur jeune interprète :

Aarif Lee (Echoes of the rainbow)

Fala Chen (Laughing Gor Turning point)

Li Yuchun (Bodyguards and assassins)

Zhu Xuan (Prince of tears)

Chung Shiu-to (Echoes of the rainbow)


Nicholas Tse


Meilleure direction de la photographie :

Arthur Wong (Bodyguards and assassins)

Anthony Pun (Empire of Silver)

Lu Yue & Zhang Li (Red Cliff II)

Chin Ting-chang (Prince of tears)

Nobuyasu Kita (Shinjuku Incident)


Meilleur montage :

Kong Chi-leung et Chan Chi-wai (Overheard)

Derek Hui et Wong Hoi (Bodyguards and assassins)

David Wu, Angie Lam et Yang Hong-yu (Red Cliff II)

Cheung King Wai (KJ)

David Richardson (Accident)


Meilleur décor :

Ken Mak (Bodyguards and assassins)

Yee Chung-man, Chang Chi-ping et Christina Yao (Empire of Silver)

Tim Yip (Red Cliff II)

Yee Chung-man et Lau Man-hung (The Storm warriors)

Yonfan et Andrew Wong (Prince of Tears)


Meilleur maquillage et meilleurs costumes :

Dora Ng (Bodyguards and assassins)

Yee Chung-man, Jessie Dai, Popeye Tam et Man Yung-ling (Empire of Silver)

Tim Yip (Red Cliff II)

Yee Chung-man & Dora Ng (The Storm warriors)

Yonfan et Eason Fung (Prince of Tears)


Meilleure chorégraphie des scènes d’action :

Stephen Tung et Lee Tat-chiu (Bodyguards and assassins)

Corey Yuen (Red Cliff II)

Ma Yuk-sing (The Storm warriors)

Chin Ka-lok (Shinjuku Incident)

Ku Huen-chiu (14 Blades)


Meilleure musique :

Chan Kwong-wing et Peter Kam (Bodyguards and assassins)

Taro Iwashiro (Red Cliff II)

Yu Yat-yiu (Prince of Tears)

Lo Tayu (Vengeance)

Keiichi Tomita (Dance, Subaru!)


Liu Chia-liang


Meilleure chanson :

歲月輕狂 Echoes of the rainbow Echoes of the rainbow), CompositeurLowell Lo, parolierAlex Law, interprétationAarif Lee

粉末 (Bodyguards and assassins), CompositeurChan Kwong-wing, parolier : Chris Shum, interprétation : Li Yuchun

大江東去 River of no returnRed Cliff II) CompositeurTaro Iwashiro, parolierFrancis Lee, interprétationAlan

蘭情(Mulan) Compositeur : Li Shih Song, parolier Yee Kar-yeung, Interprétation Stefanie Sun

麥兜响噹噹 McDull, Kungfu Ding Ding Dong (McDull, Kungfu Ding Ding Dong) CompositeurThe Pancakes, parolierBrian Tse et The Pancakes, interprétationThe Pancakes


Meilleur son :

Steve Burgess et Wu Jiang (Red Cliff II)

Kinson Tsang et George Lee (Bodyguards and assassins)

Cheung King-wai et Hidemi Gojo (KJ)

Ken Wong, Phyllis Cheng et Lam Siu-yu (The Storm warriors)

Ken Wong et Phyllis Cheng (14 Blades)


Meilleurs effets visuels :

Ng Yuen-fai, Chas Chau Chi-shing et Tam Kai-kwan (The Storm warriors)

Ng Yuen-fai, Chas Chau Chi-shing, Joe Tam & Yung Kwok-yin (Bodyguards and assassins)

Teddy Mak, Ken Law et Mary Ng Sze-sze (Written by)

Craig Hayes (Red Cliff II)

Cecil Cheng et Don Ma Wing-on (Kungfu Cyborg : Metallic Attraction)


Meilleur réalisateur d’un premier film :

Cheung King-wai (KJ)

Philip Yung (Glamorous youth)

Roy Chow (Murderer)


Meilleur film asiatique :

Departures (Yojiro Takita, Japon)
City of life and death (Lu Chuan, République Populaire de Chine)

The Founding of a Republic (Han Sanping et Huang Jianxin, République Populaire de Chine)

The Message (Chen Kuofu et Gao Qunshu, République Populaire de Chine)

Ponyo sur la falaise (Hayao Miyazaki, Japon)

mardi 20 avril 2010

Encyclopédie 2005


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2005

Le Château ambulant (ハウルの動く城, Japon, 2004)
Sortie en France : 12 janvier 2005.
Un film de Hayao Miyazaki avec les voix de Takuya Kimura, Akihiro Miwa, Tatsuya Gashuin, Ryunosuke Kamiki, Mitsunori Isaki, Yo Oizumi, Akio Otsuka, Daijiro Harada, Chieko Baisho, Haruko Kato.

Jour et nuit (日日夜夜, Chine, 2004)
Sortie en France : 2 février 2005.
Un film de Wang Chao avec Liu Lei, Xiao Ming, Wang Zheng, Sun Guilin, Wang Lan.

Adresse inconnue (Address unkown, 수취인불명, 2001)
Sortie en France : 9 février 2005.
Un film de Kim Ki-duk avec Yang Dong-kun, Kim Young-min, Myeong Gye-nam, Jo Jae-hyeon, Ban Min-jung, Bang Eun-jin, Lee In-ok.

Kié la petite peste (じゃリン子チエ, Japon, 1981)
Sortie en France : 9 février 2005.
Un film de Isao Takahata avec les voix de Chinatsu Nakayama, Norio Nishikawa, Kiyoshi Nishikawa, Yasushi Yokoyama, Shinsuke Shimada, Ryusuke Matsumoto, Utako Kyo, Keisuke Ootori, Gannosuke Ashiya, Kyoko Mitsubayashi, Sanshi Katsura, Yoshiko , Ichirô Nagai.

Une femme coréenne (바람난 가족, Corée, 2003)
Sortie en France : 30 mars 2005.
Un film de Im Sang-soo avec Kim In-mun, Bong Tae-kyu, Hwang Jung-min, Kim Min-hie, Moon So-ri, Yun Yeo-jung, Baek Jeong-rim, Kim Yeo-jim.


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Locataires (빈집, Corée, 2003)
Sortie en France : 13 avril 2005.
Un film de Kim Ki-duk avec Jae Hee, Kwon Hyuk-ho, Joo Jin-mo, Jeong ho, Choi Jeong-ho, Lee Seung-yeon, Park Se-jin, Lee Mi-suk.

Les Aventures de Lolo (Japon – Etats-Unis – URSS, 1988)
Sortie en France : 13 avril 2005.
Un film de Kenjiro Yoshida, Jim Terry et Guennadi Sokolski. Animation.

Léo, roi de la jungle (劇場版 ジャングル大帝, Japon, 1997)
Sortie en France : 20 avril 2005.
Un film de Yoshio Takeuchi avec les voix de Kappei Yamaguchi, Yoshiko Ohta, Sumi Shimamoto.

Breaking news ( 大事件, Hong Kong, 2004)
Sortie en France : 20 avril 2005.
Un film de Johnnie To avec Richie Ren, Nick Cheung, Eddie Cheung, Cheng Siu-fai, Kelly Chen, Maggie Shiu, Simon Yam, Lam Suet, Hui Siu-hung.

The Taste of tea (茶の味, Japon, 2003)
Sortie en France : 20 avril 2005.
Un film de Katsuhito Ishii avec Sato Takahiro, Tadanobu Asano, Tatsuya Gashuin, Ikki Todoroki, Tomokazu Miura, Shinji Takeda, Susumu Terajima, Yoshinori Okada, Hideaki Anno, Maya Banno, Satomi Tezuka, Anna Tsuchiya, Kirin Kin, Tomoko Nakajima, Emi Wakui.



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La Femme d'eau (水の女, Japon, 2002)
Sortie en France : 4 mai 2005.
Un film de Hidenori Sugimori avec Tadanobu Asano, Hikaru, Yutaka Enatsu, Ryuichi Oura, Ua, Mayum Ogawa, Yuki.

Trois, Extrêmes (Three... Extremes, 水の女, Corée – Japon – Hong Kong, 2004)
Sortie en France : 4 mai 2005.
Un film de Park Chan-woo (Coupez !) avec Lee Byung-hun, Lim Won-hie Lim Won-hee, Meme, Kang Hye-jeong, Yum Jung-ah, Goo Lee-jun, Gang Hye-jung, de Takashi Miike (La Boîte) avec Atsuro Watabe, Mai Suzuki, Kyoko Hasegawa, Yuu Suzuki, Mitsuru Akaboshi, deFruit Chan (Nouvelle cuisine) avec Tony Leung Ka-fai, Myriam Yeung, Bai Ling, Pauline Lau, Miki Yeung, Lee Mi-mi, Wong So-fun.

Frères de sang - Tae guk gi (태극기 휘날리며, Corée, 2004)
Sortie en France : 11 mai 2005.
Un film de Kang Je-gyu avec Jang Dong-kun, Won Bin, Gong Hyeong-jin, Choi Min-sik, D.-C. Douglas, Jung Doo-hong, Park Kil-soo, Ahn Gil-kang, Jang Min-ho, Lee Eun-ju, Lee Yeong-ran, Jo Yun-hie, Kim Bo-kyeong.

Crazy kung-fu (Kung fu hustle, 功夫, Hong Kong, 2004)
Sortie en France : 8 juin 2005.
Un film de Stephen Chow avec Yuen Wah, Yuen Qiu, Lam Tze-chung, Stephen Chow, Danny Chan, Bruce Leung, Lam Suet.

La Pègre (하류인생, Corée, 2004)
Sortie en France : 8 juin 2005.
Un film de Im Kwon-taek avec Cho Seung-woo, Kim Hak-jun, Kim Min-sun, You Ha-jun, Lee Hye-yeong, Moon Jung-hee.

The World (世界, Chine – Japon, 2004)
Sortie en France : 8 juin 2005.
Un film de Jia Zhangke avec Chen Taisheng, Jing Jue, Jiang Zhong-wei, Wang Yiqun, Liang Jing-dong, Iu Juan, Wang Hong-wei, Zhao Tao, Xiang Wan.

Il était un père (父ありき, Japon, 1942)
Sortie en France : 29 juin 2005.
Un film de Yasujiro Ozu avec Chishu Ryu, Shuji Sano, Shin Saburi, Takeshi Sakamoto, Masayoshi Otsuka, Shinichi Himori, Haruhiko Tsuda, Mitsuko Mito.

Eros (Chine – France – Etats-Unis – Luxembourg – Italie, 2003)
Sortie en France : 6 juillet 2005.
Un film de Wong Kar-wai, Steven Soderbergh et Michelangelo Antonioni avec Chang Chen, Tin Fung, Auntie Luk, Zhou Jianjun, Sheung Wing-tong, Wong Kim-tak, Ting Siu-man, Yim Lai-fu, Shin Cheng-you, Siu Wing-kong, Lee Kar-fai, Un Chi-keong, Gong Li. (pour la partie de Wong Kar-wai titrée La Main)

Blood and bones (血と骨, Japon, 2004)
Sortie en France : 20 juillet 2005.
Un film de Yoichi Sai avec Takeshi Kitano, Hirofumi Arai, Jo Odagiri, Shigemori Matsu, Junji Ito, Shuuji Kashiwabara, Kazuki Kitamura, Jun Kunimura, Yutaka Matsushige, Sansei Shiomi, Susumu Terajima, Kyoka Suzuki, Mihoko Suino, Yuko Nakamura, Mari Hamada, Mihoko Tadano.

Passion (, Japon, 1964)
Sortie en France : 3 août 2005.
Un film de Yasuzo Masumura avec Yusuke Kawazu, Eiji Funakoshi, Kyu Sazanka, Ken Mitsuda, Ayako Wakao, Kyoko Kishida.

La Bête aveugle (盲獣, Japon, 1969)
Sortie en France : 3 août 2005.
Un film de Yasuzo Masumura avec Eiji Funakoshi, Mako Midori, Noriko Sengoku.

Marebito (稀人, Japon, 2004)
Sortie en France : 3 août 2005.
Un film de Takashi Shimizu avec Shinya Tsukamoto, Kazuhiro Nakahara, Shun Sugata, Tomomi Miyashita, Miho Ninagawa.

Born to fight (เกิดมาลุย, Thaïlande, 2004)
Sortie en France : 10 août 2005.
Un film de Panna Rittikrai avec Chupong Changprung, Nappon Gomarachun, Santisuk Promsiri, Dan Chupong, Piyapong Piew-on, Somrak Khamsing, Amornthep Waewsang, Suebsak Pansueb, Kessarin Ektawatkul, Chatthapong Pantanaunkul, Payong Mounda, Swat Hoopsom, Nantaway Wongwanichislip, Rattaporn Khemtong, Sasisa Jindamanee.

Appleseed (アップルシード, Japon, 2004)
Sortie en France : 31 août 2005.
Un film de Sinji Aramaki avec les voix de Jurota Kosugi, Akimoto Tsubasa, Yuzuru Fujimoto, Takehito Koyasu, Toshiyuki Morikawa, Ikuo Nishikawa, Ai Kobayashi, Yuki Matsuoka, Asumi Miwa, Tomoko Kawkami, Mami Koyama, Emi Shinohara.

Godzilla Final Wars (ゴジラ ファイナルウォーズ, Japon, 2004)
Sortie en France : 31 août 2005.
Un film de Ryuhei Kitamura avec Masahiro Matsuoka, Rei Kikukawa, Don Frye, Akira Takarada, Kane Kosugi, Kazuki Kitamura, Masami Nagasawa, Chihiro Otsuka, Kenji Sahara, Michael Croaker, Masakatsu Funaki, Ryo Hashidume, Jun Hashidume, Masato Ibu, Shigeru Izumiya, Tsutomu Kitagawa, Ryuhei Kitamura, Kenji Kohashi, Jun Kunimura, Minoru Matsumoto, Brad McMurray, Motokuni Nakagawa, Akira Nakao, Toshihiro Ogura, Kazuhito Ohba, Mick Preston, Tak Sakaguchi, Hideo Sakaki, Kenji Sawada, Darren Schnase, Ray Sefo, Kenta Suga, Shinji Suzuki, Masanobu Takashima, Koh Takasugi, Yasuhiro Takeuchii, Shosuke Tanihara, Koichi Ueda, Kanae Uotani, Kumi Mizuno, Naoko Kamio, Shelley Sweeney.



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Jiburo (Corée, 2002)
Sortie en France : 28 septembre 2005.
Un film de Lee Jung-hyang avec Yu Seung-ho, Yim Eun-kyung, Kim Eul-boon, Dong Hyo-bee, Min Kyung-hyun.

PTU (Hong Kong, 2003)
Sortie en France : 5 octobre 2005.
Un film de Johnnie To avec Simon Yam, Lam Suet, Eddy Ko, Lo Hoi-pang, Wong Ho-yin, Jerome Fung, Frank-Michael Liu, Wang Tian-lin, Courtney Wu, Maggie Shiu, Ruby Wong.

Les Trois moines et autres histoires (Chine)
Sortie en France : 5 octobre 2005.
Programme de courts métrages d’animation de Hu Jinqing, Te Wei et Ah Da composé de "L'Aigrette et l'huître", des "Têtards à la recherche de leur Maman" et des "Trois moines".

The President's last bang (그때 그사람들, Corée, 2004)
Sortie en France : 5 octobre 2005.
Un film de Im Sang-soo avec Song Jae-ho, Han Suk-kyu, Baek Yun-shik, Jeong Won-jung, Jo Sang-geon, Kim Sang-ho, Kwun Byung-gil, Lee Jae-gu, Kim Seong-wook, Jo Eun-ji, Kim Eung-soo, Kim Yoon-ah.

Be with me (Singapour, 2005)
Sortie en France : 12 octobre 2005.
Un film de Eric Khoo avec Lawrence Yong, Seet Keng Yew, Chiew Sung Ching, Jason Tan, Royston Tan, Lynn Poh, Theresa Chan, Samantha Tan, Ezann Lee.

Casshern (キャシャーン, Japon, 2004)
Sortie en France : 12 octobre 2005.
Un film de Kazuaki Kiriya avec Yusuke Iseya, Akira Terao, Hiroyuki Miyasako, Fumiyo Kohinata, Tatsuya Mihashi, Toshiaki Karasawa, Jun Kaname, Hidetoshi Nishijima, Mitsuhiro Oikawa, Susumu Terajima, Hideji Otaki, Goro Naya, Kumiko Aso, Kanako Higuchi, Mayumi Sada.

Conte de cinéma (극장전, Corée – France, 2005)
Sortie en France : 2 novembre 2005.
Un film de Hong Sang-soo avec Kim Myoeng-su, Kim Sang-kyung, Kye Seong-yong, Lee Ki-woo, Uhm Ji-won.

La Servante et le samouraï (隠し剣 鬼の爪, Japon, 2004)
Sortie en France : 9 novembre 2005.
Un film de Yoji Yamada avec Masatochi Nagase, Hidetaka Yoshioka, Yukiyoshi Ozawa, Nenji Kobayashi, Ken Ogata, Kunie Tanaka, Min Tanaka, Makoto Akatsuka, Hiroshi Kanbe, Takashi Sasano, Takako Matsu, Tomoko Tabata, Reiko Takashima, Sachiko Mitsumoto, Chieko Baisho.

Three times (最好的時光, TaiwanFrance, 2004)
Sortie en France : 16 novembre 2005.
Un film de Hou Hsiao-hsien avec Shu Qi, Chang Chen, Di Mei, Liao Su-jen, Lee Pei-hsuan, Mei Fang, Chen Shih-shan.

Lady Vengeance (Sympathy for Lady Vengeance, 친절한 금자씨, Corée, 2005)
Sortie en France : 16 novembre 2005.
Un film de Park Chan-Wook avec Choi Min-sik, Kim Byeong-ok, Kim Shi-hoo, Lee Dae-yeon, Nam Il-woo, Oh Dal-su, Oh Kwang-rok, Ryoo Seung-wan, Ryu Seung-beom, Shin Ha-kyun, Song Kang-ho, Yu Ji-tae, Lee Yeong-ae, Go Su-hee, Kang Hye-jeong, Kim Bu-seon, Lee Seung-shin, Anne Cordiner, Lim Su-gyeong, Ra Mi-ran, Seo Yeong-ju, Yun Jin-seo.

Seven swords (七劍, Hong Kong – Chine – Corée, 2005)
Sortie en France : 30 novembre 2005.
Un film de Tsui Hark avec Leon Lai, Charlie Yeung, Donnie Yen, Dai Liwu, Duncan Lai, Liu Chi-liang, Lu Yi, Michael Wong, Ma jingwu, Jason Pai Piao, Sun Honglei, Zhang Jingchu, Kim So-yeon, Yi Lu.

La Saveur de la pastèque (The Wayward cloud, 天邊一, Taiwan – France, 2005)
Sortie en France : 30 novembre 2005.
Un film de Tsai Min-liang avec Lee Kang-sheng, Chen Shiang-chyi, Lu Yi-ching, Yang Kuei-mei, Sumono Yozakura.

L’Arc (The Bow, , Corée – Japon, 2005)
Sortie en France : 14 décembre 2005.
Un film de Kim Ki-duk avec Jeon Seong-hwang, Jeon Gook-hwan, Seo Si-jeok, Han Yeo-reum.

La Forêt oubliée (埋もれ木, Japon, 2005)
Sortie en France : 28 décembre 2005.
Un film de Kohei Oguri avec Tadanobu Asano, Mitsuru Hirata, Ittoku Kishibe, Takashi Nishina, Taka Okubo, Akira Sakata, Yoshi Sako, Hiromitsu Tosaka, Karen, Sumiko Sakamoto, Tokie Hidari, Yuko Tanaka.