dimanche 13 septembre 2009

Written by


Sur la lancée du très bon Mad detective, Wai Ka-fai continue son exploration des mondes parallèles avec Written by avec, encore une fois l’aide de Lau Ching-wan décidément le meilleur acteur de Hong Kong en ce moment. Les liens thématiques sont très forts entre les deux ce qui permettra peut-être, pour ceux qui en doutaient toujours, d’affirmer sans trop se tromper, que Wai Ka-fai était bien l’auteur de Mad detective.


Le 11 novembre 1998, Tony Tong (Lau Ching-wan) meurt dans un terrible accident de voiture. Sa femme Mandy (Kelly Lin) et leurs enfants Oscar et Melody s’en sortent. La fille restera aveugle de l’accident ce qui ne l’empêchera pas de chercher à consoler la veuve qui ne parvient pas à faire le deuil de son mari. Wai Ka-fai a la bonne idée de ne pas filmer l’accident. L’écran devient subitement noir, on ne verra que le résultat, la voiture cabossée et renversée avec les quatre corps agonisant. Auparavant, dans les cinq premières minutes du film, on verra un très beau générique avec les noms des équipes écrits en braille. On n’identifiera les images qu’en fin de film. Puis on voit une jeune femme aveugle monter sur le mur d’une terrasse et être tenté de sauter tandis que des feuilles blanches s’envolent.


Faire mourir la star de son film au bout de cinq minutes est encore une fois l’une des idées les plus folles que Wai Ka-fai et Au Kin-yee, co-scénariste ont eu. On va vite identifier la jeune femme. C’est Melody (Mia Yam) désormais adulte. Toute la famille va se recueillir sur la tombe de Tony Tong et Mandy éclate en sanglots. Rentrés à leur domicile, Melody propose, pour en finir avec le deuil qui a déjà duré dix ans, d’écrire un roman. Très vite, les idées fusent et surtout celle d’inverser la réalité et d’imaginer que le père a survécu à l’accident initial, que la mère et les enfants sont morts, mais surtout que Tony est devenu aveugle.


Dès lors Written by montre l’autre vie de Tony Tong. Il a une bonne philippine qui prend soin de lui. Il ne semble plus exercer aucune activité professionnelle. Il va au cimetière, le lieu où il le plus de temps, fleurir la tombe de sa famille décédée. Il y reste jusqu’à la nuit ce qui ennuie profondément la bonne qui affirme avoir peur des fantômes. Car l’idée maîtresse de Melody en se lançant dans l’écriture de son roman est de faire d’elle, de son frère et de sa mère des fantômes qui pourront entrer en contact avec le père. Et puis, le père va se mettre à écrire également un roman où Oscar le fils se sera réincarné en petit chien et où Melody sera devenue une employée de Meng Por qui emmène les défunts vers leur nouvelle vie.


C’est donc une histoire dans une histoire dans une histoire. C’est simple en apparence mais Wai Ka-fai va compliquer toute l’histoire et très vite de nouveaux éléments scénaristiques vont s’imbriquer les uns dans les autres. Le monde réel et celui des morts vont se croiser et désaccorder la vie des protagonistes. L’apparition de Meng Por (Jo Koo) en gardienne du monde des défunts va encore plus embrouiller les données initiales et donner une explication aux deux premières scènes du film. Il va alors falloir suivre les fils de chaque ramification. C’est tout un travail de subtilité auquel s’attèle Wai Ka-fai avec beaucoup de brio.


La première partie du film est une comédie. On suit Tony Tong dans ses déambulations. Tout son potentiel comique est déployé et cette première partie est drôle. Je retiendrai la scène où les fantômes de la mère et du fils viennent rendre visite à Tony. Tous les habitants de l’immeuble ont les yeux écarquillés et tentent de comprendre pourquoi le fantôme. C’est alors que l’enfant se transforme en chien et que tous paniquent. Puis le film se transforme en drame suite à un événement qui va transformer les données initiales. Les interactions entre les deux mondes vont provoquer des dégâts dans la vie des morts comme dans celle des vivants.


Wai Ka-fai a tourné un film brillant et élégant. Mais c’est aussi un film épuisant dans sa manière qu’il a de toujours surprendre dans sa scénarisation. Rarement, Wai ka-fai n’aura soigné un de ses films. Les mouvements d’appareil dans Written by semblent toujours justifiés. La description du monde des morts est d’une rare poésie. Et ce qu’il dit sur les fantômes, la vie et la mort n’est jamais prétentieux ni pontifiant. Et évidemment, le film est largement porté par Lau Ching-wan qui n’en fait jamais trop dans son rôle d’aveugle. C’est l’un des meilleurs films de Hong Kong sortis ces derniers mois.


Written by (再生號, Hong Kong, 2009) Un film de Wai Ka-fai avec Lau Ching-wan, Kelly Lin, Mia Yan, Zeng Qi Qi, Ching Ying-kit, Yeung Shuk-man, Bonnie Wong, Jo Koo.

samedi 12 septembre 2009

Sword of the stranger

Ça faisait un bon bout de temps que je n’avais pas vu un film aussi sanglant. Bien que le héros de Sword of the stranger soit un gamin, le jeune Kotaro qui parcourt avec son chien blanc Tobimaru le Japon médiéval, ça se déchiquète à tout va, ça se tue en grand nombre, ça gicle du sang jusque sur l’objectif de la caméra. Ce qui pour un film d’animation fait pousser le réalisme de la mise en scène assez loin. Les scènes sont filmées comme en live avec une caméra très mouvante, qui suit les personnages dans toutes leurs actions.


Kotaro va vite être rejoint dans ses aventures par un rônin sans nom mais avec un sabre. Kotaro et le chien vivent dans un vieux temple à l’abandon et des mercenaires chinois le cherchent pour utiliser son sang. Tout le film va être un jeu du chat et de la souris entre le trio et les Chinois (qui parlent effectivement mandarin) et les obstacles vont être nombreux et menaçants. D’ailleurs plus le but est proche et plus les adversaires seront agressifs et forts, alors que le rônin perdra de sa force à tant se battre.


C’est la relation entre le gamin et le rônin qui fait avancer le film plus que la quête de la machine infernale chinoise censée produire un élixir d’immortalité, scénario qui s’avérera n’être qu’un macguffin. Kotaro est d’abord très réticent à accueillir le rônin. Au début du film, il le défend contre ses assaillants mais le garçon affirme qu’il aurait très bien s’en sortit tout seul. Mais le rônin s’incruste. Il ne veut pas laisser Kotaro seul face au danger. Le garçon est orgueilleux et très inconscient.


C’est le chien Tobimaru qui va ramener le jeune homme à la raison. Le gros toutou se tourne vers le rônin chaque fois que Kotaro va prendre une mauvaise décision qui risque de le mettre en péril. Et petit à petit, les rapports vont s’améliorer. Le rônin va assumer la place du père et le garçon va se laisser amadouer. Le voyage va être long pour aboutir à une complicité. Les moments de calme seront de plus en plus rares tandis qu’ils traversent de beaux paysages inspirés d’aquarelle. Cela compense avec la longue scène finale où il ne restera aucun survivant.


Sword of the stranger (ストレンヂア 無皇刃譚, Japon, 2007) Un film de Masahiro Ando avec les voix de Yûki Chinen, Tomoya Nagase, Akio Ôtsuka, Naoto Takenaka, Kôichi Yamadera.



Aces go places II


Entre Aces go places et Mad mission, il y a Aces go places II d’Eric Tsang, encore une fois produit pas la CCC, Cinema City & Films Company. Donc, on sait exactement à quoi s’attendre de la part de cette compagnie de cinéma qui n’a œuvré que dans le divertissement pur et simple. Sam Hui, Karl Maka et Sylvia Chang sont encore de la partie pour scénario des plus débridés qui frise constamment l’absurde. On pourrait parfois parler de surréalisme.


Le film débute fort avec Sam Hui qui doit batailler ferme contre un robot particulièrement vicieux qui s’est incrusté chez lui. Il est manipulé par un méchant qui est le sosie de Clint Eastwood : chapeau, cigare et musique à la Morricone quand il est dans une scène. Il parait que King Kong (Sam Hui) et Albert (Karl Maka) avait tué son frère dans le numéro un. Les effets spéciaux de la CCC ne sont pas très au point, le robot est un peu pataud. Il bouge lentement et envoie des fusées qui détruisent tout l’appartement de King Kong – ce qui n’empêchera pas à la séquence suivante de le retrouver, ce décor, flambant neuf. Puis, le film continue avec une poursuite en moto, l’une des marques de fabrique de la série. Tout cela dure bien dix minutes sans qu’on sache vraiment pourquoi notre héros mérite cela.


Or tout cela arrive le jour du mariage d’Albert et Nancy Ho (Sylvia Chang). Auparavant, King Kong aura rencontré Juju (Sue Wang), une jolie jeune femme aux cheveux bouclés. C’est un piège dans lequel il tombe trop facilement. Juju entraîne King Kong dans une banque et fait croire aux caissiers qu’il a une arme cachée dans le long carton qu’il porte. King Kong grimace comme elle le lui a demandé. Elle s’empare de l’argent de la caisse et s’enfuit dans une voiture avec ses complices laissant King Kong avec la police. Longue poursuite à pied, puis en vélo avec la police qui se termine dans l’église où a lieu le mariage. King Kong entraîne avec lui Albert vers de nouvelles aventures.


L’action ne va jamais cesser durant les presque deux heures de film. C’est comme ça dans Aces go places II. Au programme une poursuite en voiture en marche arrière. Une grosse baston dans un restaurant avec Yasuaki Kurata qui joue le frère de Juju, un parrain des triades qui porte son manteau sur les épaules, à la yakuza. Et surtout des quiproquos sentimentaux entre Nancy et Albert. Elle est jalouse et il est volage. Il est persuadé d’être un immense séducteur mais elle veille, bâte de base ball à la main, à ce que son mari reste fidèle. Pas commode la femme. Le portrait dressé n’est pas reluisant, pas plus que celui de Juju qui ne cesse de trahir King Kong dans des coups foireux pour mieux le séduire quelques scènes plus tard. Puis finalement, sans que cela ne fasse cohérence avec le reste du scénario, le sosie de Clint revient avec un autre robot.


Aces go places II est un film souvent très drôle parce que les situations sont totalement invraisemblables et parce que les acteurs en font tous des tonnes. Il faut aimer le cabotinage éhonté pour apprécier. Quelques apparitions d’acteurs agrémentent le film. Raymond Wong Bak-ming joue le rôle du prêtre qui va marier Albert et Nancy. Eric Tsang interprète un gentil garçon qui se fait molester. Mais c’est Tsui Hark qui remporte la palme du n’importe quoi. Ses apparitions sont récurrentes. Il se présente en tant que FBI et prétend défendre King Kong. La sirène de la police retentit mais il s’agit en fait d’une ambulance car Tsui Hark joue un personnage de fou. Et il le joue très bien avec son visage allongé qui s’agite dans tous les sens. Aces go places II est vraiment un film de fous furieux contents de faire une bonne grosse bêtise.


Aces go places II (最佳拍檔大顯神通, Hong Kong, 1983) Un film d’Eric Tsang avec Sam Hui, Karl Maka, Sylvia Chang, Tsui Hark, Eric Tsang, Charlie Cho, Yasuaki Kurata, Walter Tso, Sue Wang, Joe Dimmick, Raymond Wong Bak-ming.

lundi 7 septembre 2009

Une belle brochette (Teppanyaki)


Comme tout le monde le sait, le teppanyaki est un mode de cuisine japonaise très à la mode dans les années 1980. Je me rappelle Louis de Funès aller au restaurant japonais dans L’Aile ou la cuisse de Claude Zidi et assister au spectacle du cuisinier qui fait cuire les aliments de manière spectaculaire devant les personnes qui s’apprêtent à manger. Dans Une belle brochette, Michael Hui est un de ces cuisiniers. Mais il paraît qu’au Japon, on ne fait pas de jonglerie avec les poivriers.


Michael Hui s’est séparé de ses deux frères. Il joue en solo dans ce film où il change de personnage et de ton. Security unlimited est une suite de sketchs dans une entreprise de vigile où Michael Hui torturait ses employés, Une belle brochette a un scénario un peu plus abouti. Et cette fois, Johnny (Michael Hui) est le souffre-douleur de sa femme et de son patron qui s’avère être également son beau-père. Or le restaurant japonais dans lequel travaille Johnny appartient à son beau-père (Lo Hoi-pang). Johnny est donc cerné de toutes parts.


La femme de Johnny (Frances Yip) n’est pas un canon de beauté : grosse, vulgaire, elle ne pense qu’à son gros chat que Johnny doit amener régulièrement au toilettes pour faire ses besoins. A côté des toilettes, loge le grand-père de Johnny, 104 ans, qui est toléré. Il vit dans un cagibi minuscule et cherche à tout prix à faire des décoctions de ginseng, mais il n’a pas d’argent pour en acheter. Le grand père est finalement le seul allié de Johnny, mais quel allié ! Le vieillard a bien du mal à faire quoi que ce soit vu son grand âge. Un de gags récurrents du film est justement sa lenteur. Tandis qu’il apporte le thé sur un plateau pendant cinq minutes du film en arrière plan, tous les autres personnages ont le temps de faire de nombreuses autres choses. Belle idée de mise en scène.


Au restaurant, Johnny rêve de Sally (Sally Yeh), une mannequin de calendrier. Son patron, ivre quand il revient de la chasse aux pigeons, le sort de ses rêves à grand coup de poêle à frire. Johnny devra devenir expert en poêle. D’ailleurs, Sally vient au restaurant et Johnny réussit à s’incruster pour une partie de tennis où les amis de Sally espèrent l’humilier – et se débarrasser de lui – mais l’expert en poêle va persévérer. Mais comment échapper à se femme et au beau-père ? C’est tout l’enjeu du scénario de Une belle brochette.


Plus le film avance, plus il devient drôle. Pour Johnny, il s’agit de retrouver Sally. Les amis de cette dernière veulent l’en empêcher en connaissance de cause. Alors que du côté de sa femme et de son beau-père, ils ignorent que Johnny cherche à la voir. Michael Hui procède à un humour en cascade. La maîtresse part en voyage aux Philippines avec toute la famille, cela donne droit à des quiproquos en série (le voyage en avion et les bouées en forme de canard sont hilarants). Finalement, Johnny parviendra à se révolter contre sa famille et à reprendre le dessus.


Une belle brochette (Teppanyaki, 鐵板燒, Hong Kong, 1984) Un film de Michael Hui avec Michael Hui, Che Biu Law, Hui Ying-sau, Lei Siu-tin, Lo Hoi-pang, Tsou Mei-i, Sally Yeh, Frances Yip.

samedi 5 septembre 2009

Security unlimited


Pour une dernière fois, les trois frères Hui sont réunis dans Security unlimited. Après ce film, chacun suivra son propre bonhomme de chemin avec parfois des surprises, comme le grand succès de la carrière solo de Sam qui, avec la série des Aces go places (Mad mission), va régner sur le box office au début des années 1980. Mais pour l’instant, c’est Michael la star comique de la famille.


C’est d’ailleurs toujours assez étonnant comme il se donne le rôle du gars pas sympa dans ses comédies. Il n’y a guère que WC Fields qui soit un comique méchant, finalement. Même Groucho Marx était finalement sympa malgré toutes les misères qu’il faisait subir à ses frères et aux autres personnages. C’est un bougon misanthrope qui est persuadé d’avoir toujours raison. Mais ce qui sauve son personnage, et nous fait rire malgré sa mauvaise foi, c’est qu’il est toujours puni par là où il a péché.


Dans Security unlimited, pas plus que dans ses autres films, le scénario est absent comme dans certains films de Jerry Lewis. D’une situation de départ, Michael Hui tente toutes les possibilités comiques. Michael est le chef d’une entreprise de sécurité, la Wong’s Security. Il arbore fièrement sur son uniforme ses galons qui montrent bien que c’est lui le chef. Avec ses hommes, il va aller accomplir différentes missions, ce qui permet de produire de nombreux sketchs.


Dans le semblant de continuité scénaristique, Sam et Ricky vont en faire voir de toutes les couleurs au chef. Sam en devenant chef à la place de Michael après avoir accompli une mission correctement. Ricky en cherchant à tout prix à rentrer dans l’entreprise pour gagner quelques sous. Mais il est trop petit pour être vigile et se fait refouler chaque fois. Tout ce qu’entreprendra Ricky sera voué à la catastrophe, sauf son mariage, mais après bien des difficultés. D’ailleurs, d’habitude Sam a toujours une conquête féminine dans ses films, là aucune.


Les gags sont tous plutôt bons. Ma préférence va pour l’un des derniers. Michael et Sam sont partis dans une salle d’exposition pour une vente aux enchères d’objets d’art. Ils sont poursuivis par des bandits. Sam a alors l’idée de feindre que beaucoup de monde est avec eux et que les bandits devraient se rendre. Il prend différentes voix pour faire croire que plusieurs vigiles sont présents. Il fait du bruitage pour imiter des pistolets qui sont armés. Jusqu’à présent, on ne voyait que Sam et Michael faire leurs bruitages. Mais on adopte le point de vue des bandits et on se rend compte qu’ils voient tout en ombre chinoise.


A la différence de beaucoup de comiques de Hong Kong, Michael Hui avait l’idée de faire le plus possible de gags visuels. Les acteurs jouent beaucoup avec leur corps (les deux bras dans le plâtre de Michael et ses difficultés pour manger), avec les objets qui sont cassés (notamment la voiture de deux petits escrocs qui de manière récurrente se voit être mise en morceau régulièrement). Entre le comique de répétition et les gags filés, le film devient très drôle du début à la fin. Cela n'empêche pas Michael Hui de faire une allusion sur les difficiles conditions des immigrés chinois du continent dans deux scènes. La première évoque les cages à lapins dans lesquelles les nouveaux venus à Hong Kong vivotent. Une autre montre des boats people arrivant sur un yatch luxueux, Michael Hui parvient à faire rire (jaune) en opposant le richesse et la pauvreté, mais il le fait sans cynisme.


Security unlimited (摩登保鑣, Hong Kong, 1981) Un film de Michael Hui avec Michael Hui, Sam Hui, Ricky Hui, Fung Shui-fan Fung, Marilyn Wong, Sing Chen, Joe Junior, Lee Hoi-san, Feng Feng, Bill Tung, Michelle Mee.

vendredi 4 septembre 2009

Encyclopédie 1974

1974

Les titres sont toujours aussi bêtes et imagés, parfois imaginatifs mais finissent pas ne pas être plus drôles à la longue. C’est la routine qui envahit l’amateur de films de « karaté » de l’époque. Près de 80 films de Hong Kong et de Taïwan sont sortis dans les salles françaises en 1974. Un record ! Mais quels films. Finalement pratiquement que des films bon marché et très peu de Shaw Brothers et de Golden Harvest. On voit cependant l’apparition timide et dans des seconds rôles de la bande à Jackie Chan : lui-même, Sammo Hung et Yuen Biao. On voit pour la première fois apparaître des chorégraphies faites par Yuen Woo-ping ou Bruce Leung. La critique commence à faire la différence entre les films bien mis en scène (par ceux cités) et ceux produits par des tâcherons (Kin Lung, Tony Liu, Wang Yu). Seulement voilà, tous ces films sortent dans une VF assez approximative qui change durablement l’estime que l’on peut avoir sur ces films. Et surtout, les dialogues sont modifiés, pour les ridiculiser, par les traducteurs. Que sont donc devenues les copies de ces films qui envahissaient les salles de quartier ? Combien de films ont pu subsister sachant que le dépôt légal à la Cinémathèque française n’existait pas encore ces années-là (il est rendu obligatoire en 1977) ?


La Main de bronze de Hong Kong (Blood of the Leopard, 血豹, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 9 janvier 1974.

Un film de Chien Lung (Kim Lung) avec Yee Yuen, Kong Ban, Wang Tai-lang, Chen Hung-Lieh, Cheung Ching-ching, Ma Kei, Wong Jun, Lam Lam, Kuo Nai-hua, Got Siu-bo, Chui Fook-sang.


Une petite sœur pour l'été (夏の妹, Japon, 1972)

Sortie en France : 9 janvier 1974.

Un film de Nagisa Oshima avec Shoji Ishibashi, Hosei Komatsu, Kei Sato, Taiji Tonoyama, Rokko, Toura, Lily, Akiko Koyama, Hiromi Kurita.


Le Tueur de Hong Kong (The Sacred Knives of Vengeance / The Killer, 大殺手, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 16 janvier 1974.

Un film de Chu Yuan avec Chung Hua, Wang Ping, Chiao Yu, Han Chin, Miao Ching, Yang Chih-ching, Ku Feng.


Killer Punch (Corée, 1973)

Sortie en France : 23 janvier 1974.

Un film de Kim See-yung avec Tony Liu Yung, Mo Sasung, Do Miniung, Dang Wi-sung, Kim Gi-joo.


Les Frères Karaté à Bangkok (The Brothers, 大地雙英, Taïwan – Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 30 janvier 1974. Ressortie en France le 27 février 1980 sous le titre Les Frères vengeurs du karaté

Un film de Chen Hung Man (Philip Chalong) avec Kao Yung, Chen Sing, Tien Feng, Lo Tok, Jeanette Yu.


Goyokin, la terreur des Sabai (御用金, Japon, 1969)

Sortie en France : 30 janvier 1974.

Un film de Hideo Gosha avec Tatsuya Nakadai, Tetsuro Tamba, Kinosuke Nakamura, Isao Natsuyagi, Kunie Tanaka, Yoko Tsukasa, Ruriko Asaoka.


Opération Dragon (Enter the dragon, 龍爭虎鬥, Hong Kong – Etats-Unis, 1973)

Sortie en France : 30 janvier 1974.

Un film de Robert Clouse avec Bruce Lee, John Saxon, Shih Kien, Ahna Capri, Angela Mao, Jim Kelly, Robert Wall, Bolo Yeung, Betty Chung, Geoffrey Weeks, Ho Li Jen Ho.


Les Quatre Doigts de fureur (The Matchless conqueror, 獨霸天下, Taïwan, 1971)

Sortie en France : 6 février 1974.

Un film de Joseph Kuo avec Nancy Yen, Meng Kang Loung, Chiang Nan, Hwa Len, Lu Ping, Sze Chung, Kan Len, Mei Tien.


Le Vengeur aux poings d'acier (Fist of Unicorn / Bruce Lee and I, 麒麟掌, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 13 février 1974.

Un film de Tang Ti avec Unicorn Chan, Yasuaki Kurata, Huang In-sik, Xiao Qilin, Mang Hoi, Chin Ti, Wei Ping Ao, Chi Hon Joi, Meng Chiu, Tina Chin Fei.


Kung-fu n'y va pas de main morte (Kung fu the punch of death / Prodigal boxer / Fong Sai-yuk, 方世玉, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 20 février 1974.

Un film de Choi Yeung-ming avec Yasuaki Kurata, Meng Fei, Lee Lam-lam, Tung Chui-po, Wong Yee-tin, Suma Wah-lung, Liu Chia-yung, Sun Nam, Lee Chao-tsien, Pa Hung, Wong Pei Tsi, Wei Ping Ao, Feng Ko-an.


Wan Chung, le redoutable karatéka (Revenge of the Iron Fist Maiden / Deadly fists, 蓋世拳, Taïwan, 1972)

Sortie en France : 20 février 1974.

Un film de Ng Fei-Kim avec Hiang Ben, Sun Chia-lin, Chang Ching-ching, Hsien Chin Chu, Kang Kai, Lung Fei.


Les Chinois à Paris (Jean Yanne, France, 1974)

Sortie en France : 27 février 1974.

Voir critique sur AsieVision.


Miss Judoka règle ses comptes au karaté (Wrath of the sword, 怒劍狂刀, Hong Kong, 1970)

Sortie en France : 27 février 1974.

Un film de Wu Ma avec Tang Ching, Shin Kim, Shik Kien, Wei Ping Ao, Chiang Nan, Shu Pei-pei.


Karaté à Bali (Ghostly face, 鬼面人, Taïwan, 1973)

Sortie en France : 6 mars 1974.

Un film de Yeung Sai-Hing avec Polly Kuan, Chan Wai-Lau, Chan Bo-Leung, To Wai-Wo, To Man-Bo.


Wang Yu n'a pas de pitié pour les canards boiteux (Showdown, 天王拳, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 6 mars 1974.

Un film de Ting Shan-si avec Jimmy Wang Yu, Cheung Ching-Ching, Kong Ban, Lo Dik, Foo Bik-Fai, Chan Wai-Lau, Hoh Fook-Ching, Shan Mao, Sit Hon, Lee Keung.


La Vengeance de kung-fu (Rider of revenge, 萬里雄風, Taïwan, 1971)

Sortie en France : 20 mars 1974.

Un film de Hsung Ting Wu avec Tien Peng, Ching Pin, Miao Tien.


Le Chinois au bras de fer (Chinese Iron Man, 中國鈇人, Taïwan, 1973)

Sortie en France : 27 mars 1974.

Un film de Joseph Kuo avec Nancy Yen, Man Kong-Lung, Liu Ping, Chan Kwok-Gwan, Yee Yuen, Lau Lap-Cho.


Le Tigre aux griffes d'or (The private eye, 大密探, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 3 avril 1974.

Un film de Steve Chan Hao avec Paul Chang, Ching Chen, Steve Chen Hao, Hung Lieh Chen, Nan Chiang, Charlie Chin, Tina Fei Chin, Ping Do, Pei Chi Huang, Ho Jen, Lin Lin Li, Lydia Shum, Yin Tse, Shen Wang, Wei Yang.


La Natte qui tue (The Karate Killer / Stranger from canton, 怪客, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 10 avril 1974.

Un film de Bao Fang et Yeung Man-Yi avec Nancy Sit, Tony Liu, Jason Pai Piao, Sun Koi, Liao Then, Shek Sau.


L’Emmerdeur chinois (Tough guy / Revenge of the Dragon, 硬漢, Taïwan, 1972)

Sortie en France : 17 avril 1974.

Un film de Joseph Kong avec Charly Chiang, Yu Young, Chen Sing, Sun Lan, Feng Ko-an, San Kuai, Fung Kim, Linda Ling, Wang Ching.


King Karaté (Honeymoon Killer, 蜜月追魂, Taïwan, 1972)

Sortie en France : 17 avril 1974.

Un film de Liu Wai Bing avec Laie Chang Gong, Ling Ping, Wong Lung, Hoow Yei, Ling Chung.


Les Sept violents du kung-fu (Seven to one, 女英雄飛車奪寶, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 24 avril 1974.

Un film de Hou Chin avec Yasuaki Kurata, Lee Ka Ting, Ma Kei, I Hung, Pai Ying, Tong Ching, Tang Kwong Wing, Liu Lam-ying, Hu In In, Bruce Leung.


Le Violent kid du karaté (Rage of the wind, 猛虎下山, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 3 avril 1974.

Un film de Ng See-yuen avec Chan Sing, Yasuaki Kurata, Irene Ryder, Wong Yuen Sun.


La Chaîne infernale du Ta-Kang (One by one, 死對頭, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 1er mai 1974.

Un film de Kim Lung avec Kam Kong, Yasuaki Kurata, Lau Ta Wai, Chen Yan Lun, Lee Ka Ting.


Mains d'acier, furie chinoise (Tough duel, 硬碰硬, Taïwan, 1972

Sortie en France : 15 mai 1974.

Un film de Hung Ting-miu avec Tien Peng, Wang Ching Chun, Hong Hoi, Chen Hung-Lieh, Yue Pooi, Lung Fei, Sit Hon, Miu Tin, Shan Mao, Yee Yuen, Kong Faan, Go Ming, Wong Wing-sang.


La Revanche des coolies (Angry tiger, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 15 mai 1974.

Un film de Shang Lang (Heung Ling) avec Chen Hui-min, Poon Lok, Wong Tip Lam, Guh Men Tong, Chan Fei Lung, Sun Chia-lin.


Pour une poignée de yen (The Fists of Vengeance, 狂龍出海,Taïwan, 1973)

Sortie en France : 22 mai 1974.

Un film de Chan Hung-Man avec Kung Bun, Yasuaki Kurata, Tsao Chien, Lu Ping, Chen Wai Lau, Lu Pi Chen, Chiang Chin Yang, Pai I Feng, Yung Lung, Tang Hsin, Han Su, Yu Sung Chao, Tong Ching.


Jeux de mains, jeux de Chinois (Hong Kong ( ?), 1971)

Sortie en France : 29 mai 1974.

Un film de Hon Tsen avec Tang Yun, Chang Yeh.


Karaté à gogo (Murder masters of kung fu, 鐵嬌娃, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 29 mai 1974.

Un film de Tyrone Hsu Tien-hung avec Nancy Yen, Tien Peng, Pao Than, Chang Nan, Mae Cshi.


Wang Yu frappe encore (Rebel boxer, 馬素貞報兄仇, Taiwan, 1972)

Sortie en France : 6 juin 1974.

Un film de Ting Shan-si avec Jimmy Wang Yu, Kang Nan, Shan Mao, Kunpo Cosmato, Nancy Yen, Sally Chan.


La Vengeance du Chinois (The Fight of Chau-Mutien, Taïwan, 1973)

Sortie en France : 12 juin 1974.

Un film de Chien Lung avec Tsu Koi, Ma Hito, Ting Puan, Ting Tian, Tsing Lien, Shang Kuan Ling-feng.


Opération ceinture noire (The Rendez-vous of warriors, 偷渡客, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 12 juin 1974.

Un film de Jimmy Shaw avec Paul Chiang, Betty Ting Pai Ying, Cham Siu-hung, Nick Cheung, Chiang Nan, Chui Chung-san, Dai Sain-Aan, Phillip Ko, Lee Ka-ting, Lin Ke-ming, Li Wen-tai, Mars, Sammo Hung, Ren Hao, Sham Chin-bo, Wu Ming-tsai, Yuen Biao, Corey Yuen, Bruce Leung, Tony Leung Siu-hung.


Kung-fu le magnifique (Excelsior, 虎豹雙雄, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 19 juin 1974.

Réalisé par : Mo Man-hung (Wu Ming Hsung) avec Chang Yi, Raymond Lui Shing Kung, Tang Mai-fong, Lung Fei, Gloria Wang Shian.


Quand les Jaunes voient rouge (Unsubdued Furies / I am a Chinese, 怒雙衝冠, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 26 juin 1974.

Un film de Hou Zheng avec Sun Yueh, Yasuaki Kurata, Tang Bao Yun, Han Ying-chieh, Wang Ping.


Le Manchot de Hong Kong (Armless swordsman, 1972)

Sortie en France : 3 juillet 1974.

Un film de Lim Yuen Chee avec Woo Ying, Choi Ching Yu, Kim Cheng Sook, Kim Chi Siu, Chang Soon, Keung Kee Che, Lim Hoi Lim.


Durs Combats de karaté (Bloody fists, 蕩寇灘, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 3 juillet 1974.

Un film de Ng See-yuen avec Chen Sing, Liu Ta Chuan, Ho Sham Suon, Yu Young, Chen Kuan-tai, San Lau, Fong Yeh, San Kuai, Yuen Woo-ping, Wong Yu, Hon Kwok Choi, Lindy Lim.


L’Invincible judoka fait face aux envahisseurs (The Ammunition hunters, 落鷹峽, Taiwan, 1971)

Sortie en France : 10 juillet 1974.

Un film de Ting Shan-si avec Yang Chung, Yin Tchen, Tseng Cheng.


La Révolte du karatéka (The Sword, , Taiwan, 1971)

Sortie en France : 17 juillet 1974.

Un film de Poon Lui et Jimmy Wang Yu avec Jimmy Wang Yu, Chan Pooi-Ling, Wang Lai, Got Heung-ting, Lee Kwan, Liu Ping, Koo Kwan, Han Chiang, Seung Fung, Man Man, David Tong Wai, Miu Tin, Choi Wang.


Un petit coup dans les baguettes ( ?, ?, ?)

Sortie en France : 17 juillet 1974.

Un film de Chin Chao Pai avec Tien Peng, Nancy Yen.


Chantage au karaté (Taiwan, 1972)

Sortie en France : 17 juillet 1974.

Un film de Ng Ny Huang avec Hsing Hu, Chiang Ming, Wei Hung.


Le Casseur de tête chinois (Blood Avenger, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 24 juillet 1974.

Un film de Shang Lang avec Yu Tien Lung, Deng Mei Fang, Yu Gan Jen, Poon Lok, Chen Pei Ling.


Au karaté t'as qu'à réattaquer (Duel of Fists, 拳擊, Hong Kong, 1971)

Sortie en France : 31 juillet 1974.

Un film de Chang Cheh avec David Chiang, Ti Lung, Ku Feng, Liu Lam-ying, Chen Sing, Tang Ti, Ching Miao, Hu Wei, Wang Chung, Yang Chih Ching, Liu Chia-yung, Ching Li.


Les Huit super karatés (The Eight dragon sword, 龍形八劍, Taiwan, 1971)

Sortie en France : 7 août 1974.

Un film de Gam Sing-Yan avec Chen Hung-Lieh, Kong Ban, Pan Ying-Zi, Hsieh Hsing.


Les Chevaliers du karaté (Taiwan, 1973)

Sortie en France : 14 août 1974.

Un film de Ling Yun et Chih Chih-pin avec Wang Yu, Wang Jong, Tsao Chien, Tien Meng, Yuan Tchaou Houei, Jouo Han, Li Li-li.


Karaté motos (Deadly chase, 追殺, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 14 août 1974.

Un film de Stanley Siu avec Charlie Chin Chiang-Lin, Nancy Leung Laan-Si, Leung Tin, Tina Chin Fei, James Nam Gung-Fan, Chai Lin-Fui, Lau Tai-Chuen, Chan Jan-Wa.


La Revanche du Dragon noir (One hand, five swords, ?, ?)

Sortie en France : 21 août 1974.

Un film de L.-S. Chang avec Tien Peng, Yeung Meng Hua, Shang Kuan Ling-feng.


Les Démolisseurs de Hong Kong (The Fast sword, 奪命金劍, Hong Kong, 1971)

Sortie en France : 28 août 1974.

Un film de Huang Feng avec Chang Yi, Han Hsian Chin, Shih Chun, Yi Yuan.


La Fuite éperdue (Escapade, 1974)

Sortie en France : 28 août 1974.

Un film de Woo Wen Hung avec Yang Chin, Kar Ling.


La Furie du karaté (Two dragons fight against tiger, 雙龍屠虎, Taiwan,1974)

Sortie en France : 28 août 1974.

Un film de Gam Sing-Yan avec Wang Kuan-hsing, Tze Lan, Wang Fei Lung, Lung Tien Sheng, Tsen Chao, Yu Peng Shen, Wong Fei Lung, Chin Sung Chao, Cheung Ping, Chow Ming Ching, Cheung Chi Ping, Kao Chen Peng, Chi Fu Chiang.


Mission Shanghai pour un karatéka ( ?, ?, ?)

Sortie en France : 28 août 1974.

Un film de Chow Ming avec Lee Yen Chen, Ea Geo, Hu Szu I, Sieh Sung.


Le Lotus qui tue (End of the Wicked Tigers, 老虎燕星, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 4 septembre 1974.

Un film de Law Ki avec Charles Heung, Lee Ka Ting, Han Ying-chieh, Wilson Tong, Sammo Hung, Hon Ying Kit, Cheng Ke Kwei, Chiu Siu Ming, Lam Siu, Wang Ko, Kan Lu, Ho Pai Kuang, Chen Chin, Tsai li chen.


Chen le caïd des sampangs (Knight Errant / Dragon fist, 英雄本色, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 11 septembre 1974.

Un film de Chang Ching Po avec Tam Sing, Paul Chun, Ng Ming-choi, Fang Mian, Hao Li-Jen, Lee Man-Tai, Lily Chen Ching.


Karaté du tonnerre (The Sharp Fists in Kung Fu 鐵掌連環拳, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 18 septembre 1974.

Un film de Ting Shan-si avec Jimmy Wang Yu, Yasuaki Kurata, Lung Fei, Shan Mao, Eddy Ko, Got Siu-Bo, Ngai So, Blacky Ko.


La Colère du Dragon / Tchin Toc Karaté (Black Dragon versus the Yellow Tiger / The Angry Dragon / 強龍惡寇 (1973)

Sortie en France : 26 septembre 1974.

Un film de Cheung Sam avec Tong Lung, Wang Fei, Ching Ching Fei, Hsiang Ai-hua, Sun Chincheng, Tua Toi.


Furie à Hong Kong (The 36 sword guards, 三十六劍手, Taiwan, 1971)

Sortie en France : 26 septembre 1974.

Un film de Gwan Yam avec Tanny Tien Ni, Lui Ming, June Chan, Chen Tao, Han Chiang, Gwan Jing-Leung, Tang Gok-Yan.


Hong Kong appelle Dragon noir (The Cub tiger from Kwangtung, 廣東小老虎, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 2 octobre 1974.

Un film de Ngai Hoi-Fung et Gam Yam avec Jackie Chan, Yuen Biao, Pai Ying, Chin Hsiang-lin, Lu Chun, Chang Chung, Li Ching, Jenny Hu, Suzy Menci.


La Terreur du kung-fu (Struggle Karate, 龍虎鬥金剛, Hong Kong, 1971)

Sortie en France : 2 octobre 1974.

Un film de Kim Lung avec Chang Nan, Meng Kang Loung, Chiang Chin, Kiang Pin, Hwa Len, Lee Mei Yung.


Karate Connection (Cantonese Connection, ?, ?)

Sortie en France : 2 octobre 1974.

Un film de Ching Yen avec Chang Peng, Chen Tao, Gary List, Hsin Lu.


Karateka Erotika (Trail of the Dragon, 龍蛇混雜, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 9 octobre 1974.

Un film de Tony Liu Jun-Guk et Chan Lau avec Jason Pai Piao, Tony Liu Jun-Guk, Chan Lau, Lau Hok-Nin, Woo Gei.


Coup d’état (戒厳令,, Japon, 1973)

Sortie en France : 9 octobre 1974.

Un film de Yoshishige Yoshida avec Rentaro Mikuni, Yasuho Matsumura, Yasuo Miyake, Todahiko Kanno, Kei Inuma, Taketoshi Naito, Akiko Kurano.


Les Trois Magnifiques du karaté (The Fugitives, 亡命徒, 1972)

Sortie en France : 16 octobre 1974.

Un film de Lee Tso-nan avec Hung Chiao-hsiung, Tong Thin, Yee Yuen, Lau Tak Yin.


Des Mandchous en fureur (Boxers of loyalty and righteousness 忠義門, Taiwan, 1972)

Sortie en France : 23 octobre 1974.

Un film de Kim Lung avec Wang Yu, Tien Lung, Lin Shui Yu, Yan Yi.


Le Karatéka au bras d'acier (Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 23 octobre 1974.

Un film de Chang Cheh avec Wang Chung, Ti Lung, Li Li-li.


Kung fu hara kiri Hanzo 2 L'Enfer des supplices (御用牙 かみそり半蔵地獄責め, Japon, 1973)

Sortie en France : 23 octobre 1974.

Un film de Yasuzo Masumura avec Shintarô Katsu, Keiko Aikawa, Kazuko Ineno , Keizô Kani'e, Shin Kishida, Hosei Komatsu, Toshio Kurosawa, Daigo Kusano, Kô Nishimura, Kei Sato.

Critique sur AsieVision.


Dodes’kaden (どですかでん, Japon, 1970)

Sortie en France : 6 novembre 1974.

Un film d’Akira Kurosawa avec Yoshitaka Zuschi, Kin Sugai, Junzaburo Ban, Kyoko Tange, Hisashi Igawa, Hideko Ogiyama, Kunie Tanaka, Jitsuko Yoshimura , Shinsuke Minami, Yoko Kusunoki, Tatsuo Matsumura, Imari Tsuji, Tomoko Yamazaki, Noboru Mitani, Hiroyuki Kawase, Hiroshi Akutagawa, Tomoko Naraoka, Atsushi Watanabe, Kazuo Kato, Kamatari Fujiwara.


Duel au karaté (Action Taekwando, 戰北國, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 13 novembre 1974.

Un film de Yeo Ban Yee avec Jason Pai Piao, Thompson Kao, Tony Liu, Anthony Pa San, Ingrid Hu, Nancy Sit.


Soja, bambou et karaté (Only the brave stands, 龍虎灘, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 20 novembre 1974.

Un film de Ngai How Fung avec Kitty Meng Chui, Michael Chan, Lee Man-Tai, John Cheung, Nancy Leung.


Le Fou de Hong Kong / Le Vengeur du Yang Tse Kiang (Desperate crisis, ?追魂, Taiwan, 1974)

Sortie en France : 27 novembre 1974.

Un film de Yip Ngao Han avec Yang Ming, Chen Kuan Lun, Yuan Shi Ho, Wei Tze Yung, Lung Fei.


Le King Kong du karaté (The Monkey Fist, 猴拳寇四, 1974)

Sortie en France : 27 novembre 1974.

Un film de Tony Liu avec Jason Pai Piao, Chan Liu, Wong Lung, Jih Bao Bu, Sun Jia Liu, Lo Bin, Liu Chu Hao, Meng Fu.


Brute Force à Canton (The Righteous fist, 硬漢鐵拳, Taiwan, 1972)

Sortie en France : 4 décembre 1974.

Un film de Wang Yung-chung avec Chia Gui, Wang Sheng, Wong Yung, Lisa Chiao Chiao, Man Chung-San, Shih Ting-Ken, Julie Lee.


Les Doigts d'acier qui tuent (Fingers that kill, 鐵指唐手, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 4 décembre 1974.

Un film de Hui Kwok avec Tony Liu, Thompson Kao, Winnie Pei Nei, Kuo Yuen, Anthony Pa San, Jason Pai Piao.


Chan le dragon du kung-fu (1973)

Sortie en France : 11 décembre 1974.

Un film de Lei Chien et Lui Kin Kai avec Lau Kin Hung, Tsoi Su Ching, Chan Chu.


Le Chat botté (長靴をはいた猫, Japon, 1969)

Sortie en France : 11 décembre 1974.

Un film de Kimio Yabuki avec les voix de Susumu Ishikawa, Asao Koike, Kinya Aikawa, Isamu Tanonaka, Ado Mizumori, Kazuo Kumakura, Kenji Utsumi, Shun Yashiro, Kiiton Masuda.


Les Filles de Ka-Ma-Ré / Une petite culotte pour l’été (恐怖女子高校 暴行リンチ教室, Japon, 1973)

Sortie en France : 11 décembre 1974.

Un film de Norifumi Suzuki avec Miki Sugimoto, Reiko Ike, Seiko Saburi, Misuzu Oota, Rie Saotome, Yuuko Mizusawa, Yukiko Asano, Ryôko Ema, Emi Jo, Rena Ichinose, Rika Sudô, Takako Yamakawa , Kaya Hodumi, Nobuo Kaneko, Kenji Imai.

Comme pour La Dialectique peut-elle casser des briques (Crush, voir Encyclopédie 1973), le dialogue de ce pinku eiga de Norifumi Suzuki, le réalisateur du Couvent de la bête sacrée, a été détourné par des sous-titres intellectuellisant. Par ailleurs, des séquences de porno européen ont été rajoutées au milieu du récit. Le titre original japonais se traduit par Terreur d’un lycée de jeunes filles, classe de lynchage violent.


Le Fantôme de Shanghai (The Big Showdown, 猛虎鬥狂龍, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 18 décembre 1974.

Un film de Wong Ting-lam avec Charles Heung, Lily Chen Ching, Leung Siu-Wa, Tina Chin Fei, Ma Chien-Tang, Yam Ho, Ho Pak-Kwong, Chin Chun, Gam Fook-Man, Yau YanLin, Kin Kai.


La Fureur du dragon (The Way of the Dragon, 猛龍過江, Hong Kong, 1972)

Sortie en France : 18 décembre 1974.

Un film de Bruce Lee avec Bruce Lee, Nora Miao, Chuck Norris, Wei Ping-ao, Huang Chung-hsin, Robert Wall, Whang Ing-sik Whang, Tony Liu, Unicorn Chan, Malisa Longo, Chen Fu Ching, Chin Di, Ngan Wu, Robert Chen, Jon T. Benn.


L’Invincible Super Chan (Taiwan, 1973)

Sortie en France : 25 décembre 1974.

Un film de Sun Yung avec Han Hhian Chin, Tan Wen, Chin Chi.


Karaté pour une blonde (Death blow, 賊王, Hong Kong, 1973)

Sortie en France : 31 décembre 1974.

Un film de Teddy Yip avec Steve Yu, Alex Lung, Yukio Someno, Peter Leung, Ty Chen, Franco Liu, Stewart Tam, Michael Freeman, Jenny Jones.


Le Redoutable vengeur chinois (The Kicks of Fury, 1973)

Sortie en France : 18 décembre 1974.

Un film de Chien Lung avec Lang Kai, Lu Ping.


Un coup de boule dans les valseuses / Le Fauve de Hongkong (Wits to wits, 狼狽為奸, Hong Kong, 1974)

Sortie en France : 4 décembre 1974.

Un film de Wu Ma avec Yu Young, Wu Ma, Tang Ching, Shih Kien, Feng Ko-an, Ma Chien, Bee Chiu, Wang Sun, Yuen Sun, Yam Sai-kun, Suzy Wang, Yu Yung.