Pour
rappel, les personnages des lucky stars
sont cinq amis obsédés par la gent féminine qui sont embarqués dans des
histoires policières qui les dépassent complètement. Sammo Hung a tourné les
trois meilleurs de la franchise (Le Gagnant
puis les deux Flic de Hong Kong)
avant que l’équipe de Mad mission ne
rencontre celle des lucky stars : Lucky
stars go places) pour finalement finir avec ce Return of the lucky stars produit par Wong Jing et tourné et
interprété par Stanley Fung. A ces côtés, dans des rôles d’imbéciles heureux,
Eric Tsang, Richard Ng et Michael Miu. C’est parti pour 90 minutes
d’immaturité.
D’abord
draguer les femmes. Quels que soient le lieu et la situation. Les quatre amis
tiennent une boutique de vêtements. Mina (Joan Tong) vient s’acheter une robe
de mariage. Michael Miu et Eric Tsang se travestissent pour profiter de la vue
de Mina nue dans la cabine d’essayage. Mais ils vont comprendre qu’elle est
liée à Richard Mao (Wong Ching), un patron de triades. L’autre femme est Banana
(Monica Chan) qui vient s’installer chez les garçons (encore et toujours
célibataires). Elle prétend leur demander d’aider son frère mais en vérité son
frère est Tso, chef de la police (Walter Tso) et il a besoin des lucky stars pour effectuer une mission
secrète. Ils vont tenter de la peloter en se faisant passer pour des fantômes
chinois
Tso
leur demande de s’infiltrer en prison pour faire s’évader Big Dai (Lo Hoi-pang)
qui doit témoigner contre Mao. Le film entame la seule partie amusante du
récit. Les quatre garçons refusent d’aider la police mais Tso fait tout pour qu’ils
soient arrêtés. Ainsi Richard Ng est pris pour un cambrioleur de banques. On
trouve des armes et de la drogue dans leur appartement. Michael Miu est
suspecté de viol. Bref, on leur colle chacun pas mal d’années de prison. Ce qui
est amusant est l’exagération des moyens pour inculper les quatre hommes. Il en
sera de même dans la scène d’évasion où le directeur de la prison les aide en
les éclairant la cour avec un gros projecteur.
Le
principal de l’humour, comme souvent dans les productions de Wong Jing, est de
l’ordre de la parodie des succès passés. Prison
on fire de Ringo Lam avec ses prisonniers en shorts marrons et ses guerres
de gang, ses surveillants complaisants face à la violence entre policiers sont
parodiés. Les quatre gars se retrouvent donc souvent à l’infirmerie, créent une
révolte à la cantine en criant très mollement que la bouffe est dégueulasse. Le
but du jeu est de supprimer tout réalisme dans la prison, alors que l’objectif
de Ringo Lam était au contraire d’en faire un enjeu vériste. La séquence finale
parodie le gunfight des films de John
Woo. Là aussi, il s’agit de montrer des adversaires incapables de tenir un
flingue, car on l’aura compris, quoi qu’ils fassent, qu’ils draguent
lourdement, qu’ils soient couillons, les lucky
stars sont des gars gentils. Par contre le film est assez oubliable.
Return
of the lucky stars (福星闖江湖, Hong Kong, 1989) Un film de Stanley Fung avec
Eric Tsang, Richard Ng, Stanley Fung, Michael Miu, Carina Lau, Lo Hoi-pang, Joan
Tong, Wong Ching, Walter Tso, Kenneth Tsang, Yu Kwok-lok, Elsie Chan, Lee Ka-ting,
Kent Cheng, Wong Jing, Nat Chan, Hui Siu-hung, Shing Fu-on, Wellson Chin.
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