mardi 5 février 2008

Brave story


Wataru est un adolescent comme tous les autres. Il va au lycée et le soir il joue, en cachette, avec son pote Kachan dans un immeuble en espérant y voir des fantômes. Les deux amis jouent à se faire peur et justement ce soir-là, dans cet immeuble vide et vétuste, il découvre une boule bleue et luminescente. Cette boule est récupérée par un jeune homme qui cherche Aya. Ce garçon, qui s’appelle Ashikawa, s’enfuit et grimpe un escalier qui mène à une porte mystérieuse qui disparaît aussitôt.

Comme tous les adolescents, Wataru a aussi des parents. Un jour, son père lui annonce qu’il quitte sa femme. Cela attriste au plus haut point Wataru. Au lycée, il retrouve Ashiwara qui se fait molester par trois élèves plus âgés. Wataru prend sa défense, mais le jeune homme mystérieux lance un sort à ses bourreaux et les endort. Les deux nouveaux amis discutent et Ashiwara déclare à Wataru que derrière cette porte se trouve un monde où l’on peut changer son destin. Wataru décide d’aller dans ce monde parallèle et ainsi commencer cette aventure où il aura besoin de tout son courage pour affronter les méchants et parvenir à sa quête, réconcilier ses parents.

L’idée principale de Brave story est de mettre Wataru dans la même position que le spectateur. On découvre en même temps que lui la prochaine épreuve qu’il aura. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les scénaristes du studio Gonzo, qui produit le film après la semi-réussite de Origine, n’ont pas chômé. Les personnages abondent, les décors tout autant et le voyage initiatique n’est pas sans embûche ni violence.

Dans sa quête, Wataru rencontrera quatre personnages qui lui prêteront main forte. Le Maître Moine Lau qui est toujours accompagné d’une nuée d’oiseaux. Le reptile nomade Ki Kima qui le sauve dans le désert. Mina, une petite chatte acrobate et son bébé dragon, Jozo. Et enfin, Kattsu, une femme humaine à fort tempérament. Tous ensemble, ils affrontent divers démons et surtout Ashiwara bien décidé, lui aussi, à donner vie à son destin et qui n’hésite pas à dévaster le monde et à tuer des innocents.

Esthétiquement, Brave story mélange avec un certain bonheur la naïveté des dessins pour les personnages. Le bestiaire évoque évidemment celui des films du studio Ghibli. Les décors sont grandioses et en 3D. Le récit est limpide et se suit sans complication. D’une certaine manière, Brave story peut se voir comme un jeu vidéo où Wataru, donc le spectateur, doit affronter des épreuves pour accéder au niveau suivant. Le film est un agréable divertissement malgré son propos sur l’enfance qui reste assez banal.

Brave story (ブレイブストーリー, Japon, 2006) Un film de Koichi Chigira avec les voix de Takako Matsu, Eiji Wentz, Miki Imai, Taro Ishida, Shirô Itô, Ayako Kawasumi, Kirin Kiki, Yo Oizumi, Chiwa Saito, Rie Shibata, Katsumi Takahashi, Yoshiko Tanaka, Takako Tokiwa.

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