vendredi 4 juillet 2008

Golden chicken 2


Une suite à un succès. Ça ne marche pas toujours et dans le cas de Golden chicken 2, le résultat est assez médiocre comparé à l’original. Ce qui est bien dommage. Sandra Ng est toujours là dans son rôle de Kum, la prostituée naïve et généreuse, mais la recette ne prend pas.

Le scénario nous transporte en 2046, soit à la veille de la fin de la période transitoire de Hong Kong. Le territoire doit, à cette date, devenir totalement chinois. Kum est vieille, elle a 80 ans et sa vie derrière elle. Elle a les cheveux blancs, d’ailleurs tout est blanc dans ce futur hongkongais. Elle rencontre un jeune homme (Chapman To) et va à nouveau raconter sa vie. Le jeune homme veut oublier son passé en avalant des petites pilules blanches. Il ne faut pas oublier son passé, lui dit en substance notre pute au grand cœur. Malgré les malheurs, malgré les déceptions.

On se retrouve donc en 2003 quand la grippe aviaire, le SRAS, menaçait Hong Kong. Kum travaille désormais aussi dans un restaurant qu’elle dirige. Elle y rencontre Leon Lai qui s’avèrera être le patient zéro. Dans son boulot de prostituée, elle rencontrera Anthony Wong pour une courte séquence. Puis, Ronald Cheng qui va s’incruster chez elle. Mais comme Ronald Cheng n’est pas drôle, on s’ennuie ferme.

Jacky Cheung entre alors en scène. Il est son cousin du continent. Un homme qui veut faire des affaires et qui va escroquer la pauvre Kum. Elle va lui en faire voir de toutes les couleurs avec ses histoires douteuses. Mais le film répond à une question qui se posait dans Golden chicken : qui était le père de l’enfant de Kum. Car, on apprenait que l’homme avec duquel elle était censé avoir enfanté était stérile. Maigre réponse en comparaison du vide scénaristique.

Car là est tout le problème de Golden chicken 2. Sandra Ng en fait toujours des tonnes, et c’est tant mieux, mais elle est en roue libre. Le pire c’est qu’ils nous refourguent les mêmes blagues. Sandra nous refait son kung-fu de Jackie Chan. Elle méritait mieux que cette suite sans âme, sans relief et sans intérêt. Seules blagues amusantes : en 2046, Andy Lau aura été élu Chief Executive pour la huitième fois consécutive et Wong Kar-wai aura enfin terminé son film 2046. C’est peu.

Golden chicken 2 (金鸡 2, Hong Kong, 2003) Un film de Samson Chiu avec Sandra Ng, Jacky Cheung, Chapman To, Tiffany Lee, Wong Yap-wa, Angelica Lee, Anthony Wong, Ronald Cheng, Leon Lai, Andy Lau.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Poin Poin Poin Poin Poin Poin !!!!
J'adore ces jingles hk aussi. Ca rappelle les vieux john woo ou les tsui hark. Les hk sont pas trop forts pour la musique de films mais pour les jingles y'a quelques Mozart, Schubert du synthé là-bas.

J'ai pas pu mettre de comment en haut. Alors je le mets là.