« Ici commence le Brésil » est-il écrit sur un panneau en plein Amazonie. Panneau qui ouvre et clôt Plastic city. Entre la forêt amazonienne, il y a Sao Paulo, la jungle urbaine, celle dans laquelle vit Yudo (Anthony Wong), réfugié au Brésil depuis des décennies, exilé de sa Chine natale et qui, dans une belle scène violente inaugurale, recueille Kirin (Jo Odagiri) dont les parents ont été abattus par la police brésilienne. Un tigre blanc regarde Yudo. Il s’en fera tatouer deux sur le torse. Il sera plus fort qu’un tigre.
Yudo est le « roi de la contrefaçon ». C’est son métier de faire fabriquer des objets contrefaits et de la vendre. Kirin, qui est devenu son fils, l’aide dans cette tache. Et sa compagne également, Ocho (Crystal Huang Yi), chanteur de cabaret. Il a pour l’instant le soutien des autorités grâce à corruption. Ça ne va pas durer. Comme les affaires marchent, d’autres veulent en profiter. D’abord le potentat local qui veut s’acoquiner avec Mr. Taiwan (Jeff Chen) qui veut moderniser les méthodes de contrefaçon. Yudo souhaite continuer seul. Il va se retrouver en prison. Sa déchéance dans le milieu commence.
Yu Lik-wai aurait pu faire un film de triades classique où des Chinois se font la guerre sur fond de carioca. Mais Yu Lik-wai aime trop les images bien léchées à la Wong Kar-wai (les deux hommes ont travaillé ensemble) pour se contenter d’un récit classique sur la chute d’un homme et d’un modèle de société. Plastic city se veut résolument moderne au point de ne jamais se laisser aller à ne jamais suivre la moindre ligne scénaristique. Un récit commence puis Yu Lik-wai l’abandonne pour en prendre un autre sans jamais revenir au précédent. Une impression de vacuité s’empare alors du simple spectateur que je suis.
Yu Lik-wai navigue entre le réalisme social le plus rude et la poésie filmique. Il filme des vendeurs à la sauvette, le chômage galopant, la lutte des classes, l’ultralibéralisme dans un style que je qualifierai de néo-réaliste. Caméra portée à l’épaule, image crue, aspect documentaire. La rue est filmée avec une volonté de vérisme. En revanche, il prend un malin plaisir à mettre de nombreuses lampes, néons, lumière trafiquées tout au long des scènes d’intérieur qui rappellent furieusement Wong Kar-wai et ses dispositifs lumineux. On a déjà vu ça et ces scènes sont proches du kitsch en ce qu’elles contrastent trop avec le reste.
Plastic city est ponctué de séquences incongrues telle celle où deux bandes rivales s’affrontent sur une plateforme d’un pont en construction. Comment sont-ils montés là-haut d’ailleurs ? Avec de grands effets de ralentis, d’images saturées d’orange et de sang qui gicle comme dans un film de Kitano, les bras tombent, les gars meurent, sans que l’on en comprenne l’enjeu. Anthony Wong est bien entendu un grand acteur mais le doublage de ses scènes en portugais avec un mouvement des lèvres décalé (et une autre voix) donne une impression de cinéma expérimental involontaire.
Plastic city (蕩寇, Hong Kong – Japon – Brésil – France, 2008) Un film de Yu Lik-wai avec Anthony Wong, Jo Odagiri, Crystal Huang Yi, Taina Muller, Jeff Chen, Milhem Cortaz, Antonio Petrin.
Commençons par parler du titre du film : KOMA. K-O-M-A (ka au meh ah) veut dire en chinois " à l'aide ".On peut aussi le lire à l'occidental " coma ". Une chose est sûre, Koma est un film censé faire peur avec les codes du genre : personnages malfaisants, musique angoissante, effets de surprise, atmosphère glauque, hémoglobine à gogo et bien entendu, la gentille victime qui se serait bien passé de toutes ces horreurs.
Tout commence à un mariage. On fait la fête, on boit beaucoup, on s'amuse et on est insouciant. Mais, dans l'hôtel où se déroule la cérémonie, une jeune femme est allongée, nue, dans une baignoire remplie de glaçons. Complètement amorphe, elle réussit à sortir et à glisser en laissant une longue trace de sang derrière elle. Elle a une entaille dans le bas du dos. Dans le même temps, Chi-ching, une jeune écervelée saoûl regagne tant bien que mal sa chambre et tombe nez à nez avec l'ensanglantée.
C'est un coup du voleur de reins. C'est ce que conclue la police qui est sur l'affaire depuis un certain temps. Un psychopathe s'amuse à découper des femmes pour leur prendre leur rein. La police en ignore la raison. Chi-ching avait remarqué une femme au comportement étrange parmi ce mariage : Suen. Amenée au poste, Suen crie derrière la glace sans teint, d'où l'observe Chi-ching et les policiers, qu'elle a eu une aventure avec le mari de Chi-ching. Stupeur. Mais le mari, Wai-min, reconnaît l'aventure sexuelle.
Comme de nombreux films censés faire peur, le spectateur apprend, au fur et à mesure de son déroulement, les informations nécessaires à faire grandir l'angoisse. On ne révélera rien des coups de théâtre de Koma, ni son issue un peu flippante, qui a l'avantage d'être suffisamment malsaine pour ravir l'amateur éclairé en répondant aux questions basiques : qui est le méchant ? où est le méchant ? pourquoi est-il méchant ? " J'adore lire la terreur sur ton visage ", entendra-t-on dans un des dialogues. Et Chi-ching a vraiment peur. Elle ne sait plus ce qu'elle doit faire. A-t-elle fait un cauchemar cette nuit-là quand elle découvre qu'il lui manque une dent ? Réponse peut-être dans Koma.
Mais ce qui intéresse surtout le réalisateur de Koma, c'est le triangle amoureux entre Chi-ching, Wai-min son mari et Suen. C'est la complexité de leur rapports. Chi-ching souffre. Pas seulement d'une maladie rénale (ce qui constitue un des postulats du film), mais aussi de refuser de se déshabiller devant son mari. Lui, va trouver en Suen un palliatif à leurs frustrations sexuelles en couchant avec elle. Cette dernière va s'incruster dans leur couple et devenir la meilleure amie de Chi-ching. Entre la peur et la raison, Chi-ching n'arrive plus à choisir. Elle ne sait pas si elle doit faire confiance à Suen ou au contraire la fuir. Elle plonge tout entière dans l'irrationnel.
Koma a bien des défauts. En premier lieu, sa musique primaire aux effets énormes : une partition aux claviers un peu balourde. Et ne le cachons pas, des retournements de situation un peu attendus. Cependant, Koma ne lorgne pas vers un fantastique archi rebattus ces derniers temps avec des femmes aux cheveux longs devant le visage. Le film tient essentiellement grâce à Karena Lam dans le rôle de Suen. Son visage d'ange est inquiétant.
KOMA (救命, Hong Kong, 2004) Un film de Law Chi-leung avec Karena Lam, Angelica Lee, Andy Hui, Raymong Wong Ho-yin, Roy Chow, Liu Kai-chi, Annie Man, Lau Hung-dau, Cheng Lai-fong.
Il n’est pas aisé de juger Un père à Pékin quand on sait que ce film est officiellement approuvé par les autorités de Pékin. A quel niveau la censure a pu s’exercer, si elle s’est exercée ? D’une certaine manière, est-ce que Pékin en produisant ces films sociaux, mais fédérateurs, ne veut-elle pas court-circuiter les velléités des cinéastes indépendants. Il faudrait être sacrément naïf pour croire qu’un discours contestataire puisse s’exprimer dans le cinéma chinois aujourd’hui.
Pour toutes ces raisons, le portrait de la famille recomposée que propose Un père à Pékin semble tout droit sorti d’une vision univoque : la solidarité est bénéfique à tout le monde. L’alcoolisme nuit à l’équilibre. L’éducation est bénéfique. La violence, c’est mal, entre autres idées qui sont sous jacentes au scénario d’Un père à Pékin. Tout cela compose un film édifiant, mais qui se pare des vertus d’une description minutieuse et sans concession des classes laborieuses chinoises.
Soit Lao Dou, gardien de parking à Pékin qui vit chichement dans un petit appartement. Petit, rondouillard et un peu timide, il vit avec son fils, Xiaoyu, grand benêt qui fait une tête de plus que lui. Encore lycéen, Xiaoyu est un cancre sur lequel s’attarde Madame Zhao, sa professeur. Elle-même a perdu son fils, victime de l’industrialisation à outrance. Xiaoyu devient un fils de substitution. Xiaoyu aide régulièrement la nouvelle compagne de son père, la jeune et jolie Song, à livrer des fleurs. Car Lao Dou et Song ont ouvert une boutique de fleurs. Intervient alors dans l’action Luisan, époux légitime de Song qui vient de sortir de prison. L’intention de Luisan est claire : reprendre son rôle de mari. Alcoolique et violent, il va contrecarrer le projet de mariage de Lao Dou et Song. Luisan refuse tout simplement de divorcer et va menacer physiquement Lao Dou avant de franchement lui casser la gueule. C’est le fils qui va prendre en charge l’élimination physique de Luisan. Mais le père s’accusera du crime.
D’autres malheurs et avanies vont tomber sur la tête des personnages du film. Un vrai mélodrame comme au bon vieux temps. Il est un moment où l’on se dit qu’on avait pas vu une telle avalanche de coups du sort depuis certains films de Ken Loach (Ladybird) ou de Guédiguian (A la place du cœur). Le cinéma chinois est à la remorque d’un réalisme européen qui critique l’action des autorités. Seulement voilà, Un père à Pékin, lui se contente de juger ses personnages pour les actes qu’ils commettent, en les détachant du contexte. Pourquoi l’ancien mari était-il en prison ? Seulement parce qu’il est violent ? Pourquoi est-il violent ? Le fils de Madame Zhao semble mort à la tache, mais on se collecte pour les victimes. Chinois, encore une effort pour être communistes ! Comme dans L’Enfant, des frères Dardenne, le film se termine par la case prison. Est-ce désormais le lieu unique pour retrouver une virginité morale ?
Ces considérations étant, Un père à Pékin se regarde tout à fait. La mise en scène de An Zhanjun est sobre. Les interprètes sont convaincants. La lumière de Jiang Xiujia est un peu sombre, illustrant le propos du scénario de Zhan Ting. Mais il flotte dans cet ensemble comme un sentiment de déjà-vu qui nuit à l’adhésion à laquelle le film aspire. On ne peut que le regretter.
Un père à Pékin (The Parking attendent in July, 看车人的七月, Chine, 2004) Un film de An Zhanjun avec Fan Wei, Zhao Jun, Chen Xiaoyi, Chen Xing, Feng Guoqing, Liu Wei, Lu Zhong, Zhang Weixun.
La drogue, ça craint. Se prostituer, c’est mal. Ce sont ces deux maux absolus qui ont conduit le jeune Ming, 22 ans (Lee Chi-kin) dans une centre de désintoxication au beau milieu de la campagne. Là bas, d’autres hommes font des travaux de jardinage, nettoient les plages et prient Jésus sous l’impulsion de Chi-yan (Alex Wong) qui veut les faire rentrer dans le range par la grâce de la religion. Ming logera avec Keung (Guthrie Yip) qui aura le rôle de grand frère et de protecteur.
Si Ming est en désintox, c’est que son passé n’est pas glorieux. Simon Chung, réalisateur totalement indépendant du circuit commercial cinématographique de Hong Kong, va nous montrer ce qui a conduit le jeune homme là-bas. Ming est gay. Il est vendeur dans un magasin de vêtements et rencontre un jour un client Yan (Ben Yeung) avec qui il aura une aventure sexuelle. Yan tombe très vite éperdument amoureux de Ming, mais ce dernier n’a pas envie de s’engager. Il change constamment de boulot et se trouve un jour sans travail, donc sans argent.
Il déménage chez Cyrus (Clifton Kwan) où ses amis prennent de la drogue (héroïne). Cyrus propose un soir à Ming de coucher pour de l’argent. Le jeune homme commence à se prostituer régulièrement jusqu’à ce que Yan l’apprenne. Il va appeler la police et Ming va se retrouver dans ce centre. Mais Ming fait (vaguement) son rebelle et refuse d’obéir à Chi-yan. Puis un jour, Keung s’en va laissant seul Ming. A sa sortie, Ming va naturellement chez Keung qui entre temps s’est trouvé une petite amie, Jackie (Joman Chiang). Cette dernière va tenter de séduire Ming mais celui-ci semble avoir des sentiments pour Keung. Jackie va le quitter et les deux hommes vont retomber dans l’enfer de la drogue.
Le cinéma gay à Hong Kong n’est pas très courant. Passé Happy together de Wong Kar-wai (trop esthétisant) et He’s a woman she’s a man de Peter Chan Ho-sun (trop caricatural), il n’y a guère que Yonfan qui donne un regard social sur l’homosexualité. End of love se situe clairement dans une ligne doloriste telle qu’on pouvait la voir dans le cinéma occidental il y a une trentaine d’années. L’homosexualité est une douleur, un chemin de croix et la vie de Ming va être marqué par la mort, la déception et de désespoir. Simon Chung va pourtant jusqu’au bout de son sujet. Le budget du film doit être très léger. Le film est filmé en petite caméra qui permet de trouver plus de réalisme mais qui supprime toute beauté. Cela dit, il ne la recherche sans doute pas. End of love passe dans quelques festivals étrangers (Berlin en 2009) mais n’a pas encore trouvé de distributeur à Hong Kong.
End of love (愛到盡, Hong Kong, 2009) Un film de Simon Chung avec Lee Chi-kin, Alex Wong, Guthrie Yip, Clifton Kwan, Sammy Wong, Ben Yeung, Tim Bo, Andrew Hui, Joman Chiang.
Ho Kwok-fai (Louis Koo) dirige une petite entreprise d’un genre nouveau. Avec ses complices Fatty (Lam Suet), l’Oncle (Stanley Fung) et la Femme (Michelle Ye), il crée des accidents. Ho est un tueur à gages qui maquille ses meurtres par une mise en scène habile. Les accidents sont minutieusement préparés et ont lieu dans la rue. Accident commence justement par l’une de ces mises en scène. Une femme bloque la rue avec sa voiture à cause d’un pneu crevé. L’homme derrière elle est pressé. Il veut avancer. Quand il peut repartir, il se dirige dans une rue où un camion rempli de bidons d’eau l’oblige à renverser un fil qui détend une bâche qui tombe sur le pare brise de sa voiture. L’homme cherche à enlever la bâche qui fait tomber une fenêtre sur sa tête. L’accident est fait, la bande va récupérer l’argent secrètement.
Soi Cheang ne nous avait pas présenté jusqu’à présent ses personnages. On ne voyait pas le rapport entre eux. Ils apparaissaient comme des témoins de l’accident et non comme des acteurs. Quand ils se retrouvent dans leur bureau, on comprend que ce n’était pas un accident. Dans ce loft sans aménagement où ils font le point, la Femme ment sur le mégot de cigarette qu’a laissé tomber Stanley Fung. Elle affirme l’avoir ramassé. Ce mégot pourrait être une preuve contre eux, des traces d’ADN sont dessus. Mais ce mégot a été ramassé en fait par Ho Kwok-fai qui veut une explication de la femme. Elle s’est aperçu qu’il perd la mémoire et voulait le rassurer. Mais cela inquiète encore plus Ho qui voit dans chaque détail un risque de se faire prendre. Un risque d’échec au cas où la mécanique, si préparée, ne fonctionnerait pas comme il faut.
Cette mécanique d’ultra précision est justement le motif du deuxième tiers du film. M. Wong (Chan Mong-wah) a engagé l’équipe pour tuer son vieux père qui est dans un fauteuil roulant. Ho prépare un plan où la pluie va être le moteur de l’accident. Chaque soir quand M. Wong et son père sortent de leur boutique, les quatre membres font les mêmes gestes en espérant qu’il pleuve. Fatty passe en vélo à un moment très précis. La femme doit sortir avec le cerf-volant qui électrifiera le vieillard. L’Oncle doit obturer les caméras de surveillance avec des ballons. Mais certains soirs la pluie n’est pas là. La mise en scène doit être annulée. Les actions sont répétées, le cinéaste les filme toujours du même point de vue. Il montre les tenants de cet assassinat. Il montre aussi que l’Oncle a vraiment des moments d’absence et de perte de mémoire. Que le danger peut venir de là. Le suspense va crescendo jusqu’à ce que la pluie arrive et que l’accident peut enfin être produit. Mais la pluie est trop abondante. L’accident est correctement produit, le vieux père de M. Wong meurt électrifié, mais cela crée un incident que n’avait pas prévu Ho. Fatty est écrasé par un tramway.
Comment Fatty a-t-il pu mourir, se demande Ho. Très vite, le personnage de Louis Koo se pose des questions sur la vraisemblance de cet accident. Il commence à soupçonner la femme de savoir des choses qu’elle lui aurait cachées. Ho décide de s’en débarrasser. Il commence à penser que M. Wong cherche à éliminer son équipe, et en premier lieu lui-même. Il le suit, voit qu’il se rend chez son assureur Fong Chau (Richie Jen). Ho tombe petit à petit dans la plus grande paranoïa. Il espionne Fong Chau, va habiter sous son appartement, le suit. Chaque phrase qu’il prononce est analysée selon son point de vue qui l’amène à penser que Fong Chau prépare une mise en scène de meurtre déguisée en accident. La tension est à son comble d’autant que la mise en scène de Soi Cheang est d’une grande précision. Pas de plan inutile pour nous plonger dans le cerveau malade de Ho.
Les acteurs sont admirablement dirigés. Louis Koo propose une performance du plus haut niveau soutenu par les autres acteurs. Les visages sont constamment fermés, ils n’expriment aucune émotion particulière et ce sera la mise en scène de leurs actes qui déterminera les sentiments. Soi Cheang en rejoignant la Milkyway abandonne la flamboyance de son style. Les violences visuelles de Dog bite dog et Shamo ont disparu au profit d’un style plus souple, plus calme et tout autant efficace. Soi Cheang s’est glissé avec aisance dans le cadre de la Milkyway. On pourra sans doute lui reprocher de n’être plus qu’un tâcheron au service de Johnnie To. Il est vrai que Accident ressemble dans son aspect global à Filatures ou aux Election. Il est également vrai qu’il s’est mis au service d’un scénario brillant qui fait de Accident l’un des meilleurs films de Hong Kong de 2009.
Accident (意外, Hong Kong, 2009) Un film de Soi Cheang avec Louis Koo, Richie Jen, Stanley Fung, Lam Suet, Michelle Ye, Han Yuqin, Monika Mok, Chan Mong-wah, Lai Cheung-wing, Peter Lau, Sherwin Ming, To Hung-san, Lui Siu-kwan, Lui Yiu-tung, Lau Chung-kei.
Trois pickpockets (Sammo Hung, Frankie Chan et Didi Pang) écument les galeries marchandes et les rues de Hong Kong à la recherche de “clients” à dépouiller. Le premier pique le portefeuille dans le sac ou la poche, le glisse dans un journal plié. Immédiatement, il s’écarte. Le deuxième, toujours dans un journal plié, récupère le portefeuille, avance quelques pas et le donne à la troisième tandis que tous s’éloignent de leur victime. Ainsi, au cas où la victime s’en serait aperçue, le premier n’a rien sur lui. Cette routine bien huilée leur a été enseignée par le vieux Lau Hark-sun. Ils s’exercent dans leur petit appartement avec un mannequin de magasin. Tout va bien pour le trio jusqu’à ce qu’ils rencontrent trois personnes qui vont les empêcher de voler tranquillement.
Chan Lung est un malfrat qui désire s’acoquiner avec la bande pour récupérer les cartes d’identités des personnes volées. En effet, le trio se contente de piquer l’argent puis de jeter le portefeuille. Frankie Chan est embarqué par les hommes de Chan Lung et il tente de négocier avec lui dans une belle scène où les hommes de main déplacent la chaise du chef parce qu’il ne cesse de bouger dans la pièce. C’est une des rares chorégraphies inventives du film. Richard Ng est un flic qui arrive dans la vie du trio sans crier gare. Il était venu enquêter avec son équipe sur une autre affaire mais sa maladresse a fait échouer l’arrestation de ceux qu’il pourchassait. Qui plus est, il ne s’aperçoit pas que le trio est là et ne les arrête pas. Deannie Yip séduit Sammo Hung dans une boîte de nuit. Notre gros héros célibataire est évidemment flatté et super content de se faire draguer par une femme aussi belle que Deannie Yip. Il apprendra qu’elle est policière, à moins que…
Carry on pickpocket déroule son scénario où les trois pickpockets vont devoir affronter trois ennemis avec comme pièce centrale des diamants qui valent très cher. Ils vont devoir éviter toutes les embûches et pièges possibles qui leur seront tendus et auxquels ils ne comprennent pas tout forcément, notamment par rapport au personnage de Deannie Yip, que l’on ne voit jamais dans un commissariat contrairement à Richard Ng. Le meilleur moyen de réduire ses ennemis à néant est encore de se battre. C’est Sammo Hung qui le fera le mieux face à la bande de Chan Lung. Comme toujours chez le cinéaste, la caméra est placée de manière à bien voir la chute des combattants, en plan large. C’est toujours impressionnant les combats réglés par Sammo Hung. Le film commence comme une comédie – et le reste tout au long – mais traverse quelques moments de romance faussée par les mensonges de Deannie Yip. Le final sur le port se terminera beaucoup plus brutalement. Didi Pang tue même un homme (hors champ) et voit son visage éclaboussé de sang. Sammo Hung donne un film assez routinier égayé par son sens de la comédie.
Carry on pickpocket (提防小手, Hong Kong, 1982) Un film de Sammo Hung avec Sammo Hung, Frankie Chan, Deannie Yip, Didi Pang, Richard Ng, Chan Lung, Lau Hark-sun, Dick Wei, Pau Wong, James Tien.
Un film de Wong Jing et Billy Chung avec Nick Cheung, Liu Kai-chi, Chan Lai-wan, Nina Paw, Nathalie Meng, Patrick Tam. 95 minutes. Classé Catégorie IIB. Sortie : 19 novembre 2009.
Changgong (Francis Ng) est un maître en art martial dans cette Chine de la dynastie Ming qui sert de décor à Flying shadow. La scène d’ouverture le voit se battre avec une grande dextérité et vaincre son adversaire. Immédiatement après, il rencontre Xin (Pace Wu) et joue ensemble de la mandoline avec un son pop-rock digne d’un concert de cantopop, pour repartir de plus belle vers une chasse au trésor face aux sosies de Jackie Chan, Andy Lau et Jet Li.
Cela peut donner une idée du fourre-tout que représente le nouveau film de Francis Ng et Marco Mak, deux ans après Dancing lion. Flying shadow est un wu xia pian qui mêle des éléments de comédie loufoques à une romance des plus romantiques. Francis Ng garde, et gardera encore longtemps, son titre d’acteur le plus cool de Hong Kong. En plus dans son nouveau film, il a la bonne idée de ne pas surjouer sa partition, il laisse cette fantaisie aux autres interprètes qui s’en donnent à cœur joie.
Le scénario sera donc consacré à cette chasse au trésor où les personnages font du surplace. Tout le monde a compris que le trésor est près de l’auberge que tiennent Francis Ng et Pace Wu, mais personne n’a la carte. Cette carte existe mais elle a été perdue cinq ans plus tôt dans le prologue. Elle sera retrouvée en possession de Jaycee Chan, l’héritier du propriétaire de la ville qui est amoureux transis de Wiaowei (Xie Na) la fille adoptive de Changgong et Xin. La jeune femme ne se laisse pas faire par Jaycee qui vient toujours réclamer les loyers en retard.
Cependant, la chasse au trésor est le macguffin du film. Certes, ils le trouveront après bien des péripéties directement inspirées des chausse-trappes qu’a pu vivre Indiana Jones, mais le butin ne sera pas à la hauteur de leurs attentes. C’est la recherche qui plait et non pas le trésor en lui-même qui, contrairement aux films de Steven Spielberg, ne touche pas à l’ésotérisme. Ce qui plait beaucoup, ce sont les sosies des trois stars de Hong Kong brocardées dans leur manière de jouer. Jet Li est forcément gentil, souriant et affable. Andy Lau se prête à la chansonnette et a son petit sourire en coin. Jackie Chan a un gros nez qui bute contre les obstacles. Jaycee Chan, le fils de Jackie, joue dans ce film et il a une scène avec le sosie de son père.
L’humour burlesque, proche du non-sens, sert de moteur au film. Paradoxalement, il freine sans cesse la narration extrêmement lâche et décousue. Lorsque la carte au trésor a été découverte, tous les habitants du pays se ruent dans la ville pour avoir leur part du butin. Francis Ng et Marco Mak propose une très longue scène où de nombreux autres sosies viennent se confronter. Chacun adopte un pseudonyme qui ressemble à celui de la star. Cela n’apporte rien au scénario mais fait beaucoup rire. Cette absence de construction scénaristique est le plus gros point faible. Tracing shadow prend l’aspect d’un film a sketchs. Certains sont très bons d’autres beaucoup moins.
En revanche, il semble que les réalisateurs ont tenu à soigner les effets spéciaux pour les scènes de combat qui sont impressionnantes de vitesse et de légèreté. Les personnages volent dans les airs, au dessus des toits et dans les forêts. Le montage ultra rapide permet aussi à des acteurs de faire croire qu’ils pratiquent aisément les arts martiaux et le maniement des armes. Toutes ces scènes de combat sont d’ailleurs tournées avec le plus grand sérieux et contrastent avec les scènes de bouffonnerie comique. Flying shadow se démarque des autres films en costumes avec justement ses costumes. Pas de beaux drapés, mais des vêtements gris ou bleu clair et beaucoup de fourrures. Mais, un des personnages en rassure un autre : ce sont des fausses.
Flying shadow (Tracing shadow, 追影, Chine – Hong Kong, 2009) Un film de Francis Ng et Marco Mak avec Francis Ng, Pace Wu, Jaycee Chan, Xie Na, Dang Haohan.
La Vengeance du Lama (The Lama avenger, 打出頭, Hong Kong, 1979)
Sortie en France : 9 janvier 1980.
Un film de Wong Wa-kei avec Bruce Li, Chien Yueh-sheng, Michael Winston, Li Hai-sheng, Li Chung Chiang, Chin Piao, Lin Chiao.
La Terreur des hommes de bronze (The Best of Shaolin kung fu, 萬法歸宗一少林, Hong Kong, 1976)
Sortie en France : 23 janvier 1980.
Un film de Chan Siu-pang et Chang Yan-tao avec Cliff Lok, Carter Wong, Pai Yin, Doris Lung, Chin Chi-min, Kam Kong, Ma Cheung, Phillip Ko, Chan Siu-pang, David Tong.
Une poignée de soja pour un karatéka (Invincible killer, 霹靂殺手, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 23 janvier 1980.
Un film de Lung Sam avec Michael Chan, Tang Ching, Terry Lau, Lau Nga-ying, Wong Man-yee, Eddy Ko, Cheng Kei-ying, Cheung Chok-chow.
Dent pour dent (A tooth for a tooth / Japanese Connection, 賊殺賊, Hong Kong, 1973)
Sortie en France : 6 février 1980.
Un film de Joseph Kong Hung avec Someno Yokio, Nick CheungLik, Queenie Kong Hoh-Yan, Ha Man, James Nam Gung-Fan, Travador Ramos, Wilson Tong, Suen Lam, Ng Ming-Choi, Eddy Ko, Danny Chow.
L’Héritier du kung-fu (The Inheritor of kung fu, 沖天炮, Hong Kong, 1977)
Sortie en France : 6 février 1980.
Un film de Chen Hung-lieh avec Lau Kar-wing, Shih Kien, Violet Lee, Tin Mat, Chen Hung-lieh, Tino Wong, Max Lee, Hsu Hsia.
Nuit et brouillard au Japon (日本の夜と霧, Japon, 1960)
Sortie en France : 6 février 1980.
Un film de Nagisa Oshima avec Miyuki Kuwano, Fumio Watanabe, Hiroshi Akutagawa, Shinko Ujiie, Akiko Koyama, Kei Sato, Rokko Toura.
Tigre du kung-fu (Clutch of power, 刀魂, Hong Kong, 1977)
Sortie en France : 6 février 1980.
Un film de Chang Peng-yee avec Chen Sing, Wang Kuan Hsiang, Liang Cha-jen, Philip Ko Fei, Lu Ping.
La Vengeance aux poings d'acier
Sortie en France : 20 février 1980.
Un film de To Lo Po avec Ho Chung Do, Ku Feng, Ku Thong, Tong Yim Chen, Siung Ping Chung, Liu Cheng, Ho Chung Tao, Hi Hsueh, Tang Yen-tsan, Wei Ping Ao, Wang Lai.
Le Dernier Combat de Yang Chiao
Sortie en France : 27 février 1980.
Réalisé par : Wu Man Cheung avec Chang Kuan-lung, Kan Ho, Tong Wai, Hon Yun Chieh, Ching Ching.
La Fureur du manchot / Zatoichi contre le sabreur manchot (Zatoichi meets the one-armed swordsman, 獨臂刀大戰盲俠, 新座頭市・破れ!唐人剣, Hong Kong – Japon, 1971)
Sortie en France : 5 mars 1980.
Un film de Hsu Tsen-hung et Yasuda Kimiyoshi avec Jimmy Wang Yu, Shintaro Katsu, Wang Hing, Cheng Yi, Lo Hsiao Ping, Michie Terada, Koji Nambara, Yuko Hamada.
L’Invincible Trio kung-fu (The invincible kung fu trio / Dragon’s fatal fist, 洪熙官, 方世玉, 陸阿采, Taiwan, 1978)
Sortie en France : 5 mars 1980.
Un film de Joe Law avec John Liu, Lau Chung-luen, Li Chung-kien, Kam Kong, Li Tang Ming, Angela Mao Ying, Meng Fei.
Le Serpent dans l'ombre du singe / Les 5 Epreuves du karateka (Snake in the monkey's shadow, 猴形扣手, Hong Kong, 1979)
Sortie en France : 5 mars 1980. Ressortie : 23 décembre 1981.
Un film de Cheung Sum avec Johnny Chang Wu Lang, Wilson Tong, Charlie Chan, Pomson Shi, Han Hsian Chin.
Wang l'aigle de Shaolin (Crystal fist, 奇招, Hong Kong, 1979)
Sortie en France : 12 mars 1980.
Un film de Hwa Yat-wang avec Billy Chong, Simon Yuen, Chu Te Wu, Ma Shung-tak, Chaing Tao, Hau Chiu Sing, David Woo, Yuen Chun Wai, Sung Kam Shing.
Le Combat des sept tigres (Duel of the 7 tigers,Return of the scorpion, 六合千手, Hong Kong, 1979)
Sortie en France : 19 mars 1980.
Un film de Richard Yeung Kuen avec Chin Long, Yang Pan Pan, Han Ying-chieh, Kao Fei, Chu Chi Ling, Philip Ko, Lam Man Wei, Casanova Wong, Charlie Chan, Lee Kwon Hung, Chan Sau Chung, Sin Lan Yuk.
La Revanche de Wang Yu / Un homme appelé Tigre (A man called tiger, 冷面虎, Hong Kong, 1973)
Sortie en France : 19 mars 1980.
Un film de Lo Wei avec Jimmy Wang Yu, James Tien, Han Ying-chieh, Lo Wei, Kawai Okada, Maria Yi.
Salut Bruce Lee, bonjour le Tigre (Exit the dragon, enter the tiger / Bruce Lee, the star of all stars, 天皇巨星, Hong Kong, 1976)
Sortie en France : 19 mars 1980.
Un film de Lee Tso-nam avec Bruce Li, Chang Yi, Kam Kong, Lung Fei, Kan Lu, Shan Mao, Cheng Fu-hsiung, Ma Chi Chiang, Ku Shao Po, Chang Sing Yee.
Le Chinois en colère (Karateka Erotica)
Sortie en France : 2 avril 1980.
Un film de Chin Sheng-en avec Wang Kuan-hsing, Tse Lan.
Shang Chang contre la main noire / Aventure à Shaolin (Adventure of Shaolin, 三豐獨闖少林, Taiwan, 1978)
Sortie en France : 16 avril 1980.
Un film de Mo Man-hung avec Shih Feng, Tien Feng, Tai Chi-hsien, Wang Kuan-hsing, Chan Sim Lim, Au Lar Bo, Lim Chung, Dun Kar, Saw Lo Fay, Ching Ching, Li Chun-hua, Shang Kuan Ling-feng.
Le Cimetière de la morale (仁義の墓場, Japon, 1975)
Sortie en France : 23 avril 1980.
Un film de Kinji Fukasaku avec Tetsuya Watari, Tatsuo Umemiya, Yumi Takigawa, Reiko Ike, Meika Seri, Hajimo Hana, Noburo Hondo, Eiji Go, Noboru Ando, Hajime Hana, Mikio Narita, Kunie Tanaka, Shingo Yamashiro, Hideo Murota.
Kung-fu boxer (大殘拳, Hong Kong, 1980)
Sortie en France : 30 avril 1980.
Un film de Lee Chiau avec Shin Ton, Yen Hwa, Tao Ta-wei, Cliff Lok, Suen Yuet.
Mousaki (こむぎいろの天使雀と少年, Japon, 1978)
Sortie en France : 30 avril 1980.
Un film de Toshio Goto avec Yuji Matsuda, Tsokasa Nakakoshi, Miyuki Fukui.
Le Repaire du dragon (Dragon den, 龍潭虎穴, Taiwan, 1974)
Sortie en France : 30 avril 1980.
Un film de Yu Hon-cheung avec Wang Ping, Tong Li, Kam Kong, Jack Lung, Wong Lan, Melvin Cheung.
Big Boss à Bornéo (Bruce Li in New Guinea, 蛇女慾潮, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 14 mai 1980.
Un film de Yeung Gat-aau avec Bruce Li, Dana, Chen Sing, Li Chin-kun, Cheung Lik, Li Hai-sheng, Yang Sze, San Kuai.
Black Jim le magnifique (Sun dragon / A hard way to die, 豬仔血淚, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 21 mais 1980.
Un film de Wa Yat-wang avec Billy Chong, Carl-R. Scott, Louis Neglia, Joseph Jennings, Robert Cheung, Ma Shung-tak, Liang Shao-sung, Kim Bill, Lam Hark-ming, Hau Chiu Sing.
L’Homme tonnerre de Shaolin (Revenge of shaolin kid / The Master of death, 古銅蕭, Taiwan, 1978)
Sortie en France : 28 mai 1980.
Un film de Yu Hon-cheung avec Chi Kuan-chun, Lo Lieh, Chia Ling, Chen Sing, Se-ma Hung, Mun Ling Min, Wai Hseng, Yip Tin Sing, Kwong Chen Ha, Wu Ma, Lee Yu Chung, Chaing Tao, Chur Bun Fur, Tong Kar Chun, Lu Wei, Chui Ting, Jin Ta Yun.
Le Hyène intrépide (The Fearless hyena, 笑拳怪招, Hong Kong, 1979)
Sortie en France : 28 mai 1980.
Un film de Jackie Chan avec Jackie Chan, Yen Si Kuan, Li Kuen, James Tien, Shih Tien.
Les Sept grands maitres de Shaolin (The 7 grandmasters, 虎豹龍蛇鷹, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 28 mai 1980.
Un film de Joseph Kuo avec Mark Long, Li Yi-min, Lung Fei, Chien Yueh-sheng, Yuan Lung, Ku Lung, Wong Fung.
La Légende de Shaolin (The Legendary strike / Fist too Fast, 浪子一招, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 25 juin 1980.
Un film de Huang Feng avec Chu Kong, Chen Sing Angela Mao Ying, Li Ying Ying, Carter Wong, Casanova Wong, Kam Kong, Chu Kwon, Chang Ing.
Diamants et karaté (Storming attack / Image of Bruce Lee, 猛男大賊胭脂虎, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 2 juillet 1980.
Un film de Stanley Yeung Kuen avec Bruce Li, Johnny Chang Wu Lang, Han Yang Kit, Chang Lei, Yeung Szu, Lei Dana.
Le Secret mortel des 18 jades (18 jade arhats / 18 claws of Shaolin, 十八玉羅漢, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 9 juillet 1980.
Un film de Cheung Chieh avec Shang Kuan Ling-feng, Lo Lieh, Fan Dan Feng, Lung Fei, Tsen Chao, Chi Fu Chiang, Tung Li, Au Li Pao, Kao Fei, Ching Kuo-chung, Chuan Yuan, Chiao Chiao, Chiang Ching Hsia, Hsiao Lung, Chiao Feng, Le Lung Hua, Le Chao.
Les Anges de la mort (Deadly Angels, 俏探女嬌娃, Hong Kong, 1977)
Sortie en France : 13 août 1980.
Un film de Pao Hsueh-li avec Chin Cheng-lan, Szu Wei, Tony Liu Yung, Li Hai-sheng, Szu Wei, Shih Chung-tien, Nan Kung-hsun, Feng Ko-an, Lei Dana, Evelyne Kraft, Yen Nan-his, Shao Yin-yin.
Un film de Kenji Misumi avec Tomisaburo Wakayama, Kayo Matsuo, Akiji Kobayashi, Minoru Ohki, Shin Kishida, Shogen Nitta, Kanji Ehata, Katsuhei Matsumoto, Akihiro Tomikawa, Izumi Ayukawan, Kôji Kobayashi, Maki Mizuhara, Ima Masaki, Reiko Kasahara, Yuriko Nishima.
Mantis, le tigre de Shaolin (Mantis fists and tiger claws of Shaolin, 血海螳螂仇, Hong Kong, 1977)
Sortie en France : 3 septembre 1980.
Un film de Simon Chui et Cheung Sam avec John Cheung, Choi Chuk-kuen, Dean Shek, Nick Cheung Lik, San Kwai, Alan Chui.
Les Cinq Maîtres de Shaolin (Five masters of death, 少林五祖, Hong Kong, 1974)
Sortie en France : 10 septembre 1980.
Un film de Chang Cheh avec David Chiang, Ti Lung, Chi Kuan-chun, Fu Sheng, Wang Lung-wei, Chaing Tao, Feng Ko-an, Liang Cha-jen, Tsai Hung, Meng Fei.
Disciples de Shaolin (Disciples of Shaolin / The Invincible one, 洪拳小子, 1975)
Sortie en France : 17 septembre 1980.
Un film de Chang Cheh avec Fu Sheng, Chi Kuan-chun, Feng Ko-an, Chaing Tao, Wang Ching-ming, Lu Ti, Han Chiang, Hsu Li, Fan Chou-I, Yen Tien-hsing, Lu Chien-ming, Lin Hui-huang, Mang Chiu-ming, Lam Fai-wong, Chang Shao-chun, Chik Ngai-hung, Kwan Hung, Tsui Fat, Wang Jo-ping, Wang Yung-sheng, Wong Ha, Wong Shu-tong, Yuen Chun-wei, Yuen Shun-yee, Chen Ming-li.
On ne meurt qu'une fois (Thou shall not kill, 少林殺戒, Hong Kong, 1975)
Sortie en France : 24 septembre 1980.
Un film de Ulysses Au Yeung Chuen avec Chen Sing, Bruce Chen, Chen Hui-min, Kam Kong, Lu Chu Chin, Chao Mao, Li Min Lang, Tsu Sing.
Kagemusha, l’ombre du guerrier (影武者, Japon, 1980)
Sortie en France : 1er octobre 1980.
Un film d’Akira Kurosawa avec Tatsuya Nakadai, Tsutomu Yamazaki, Kenichi Hagiwara, Jinpachi Nezu, Hideji Otaki, Daisuke Ryu, Masayuki Yui, Kaori Momoi, Mitsuko Baisho, Hideo Murota, Takayuki Shiho, Kôji Shimizu, Noboru Shimizu, Sen Yamamoto, Shuhei Sugimori.
Vacances meurtrières à Hongkong (For whom to be murdered, 漩渦, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 1er octobre 1980.
Un film de Patrick Yuen Ho-chuen avec Jim Bruce, Angie Chiu, Chan Kim-wun, Chan Lap-ban, Chan Wai-man, Chen Tao-chieh, Cheung Gwok-wa, Cheung Ying, Chou Ku, Chui Miu-lin, Chu Tiet-wo, Hsu Chia-lin, Lai Siu-fong, Lam Meg, Lau Hok-nin, Lau Tan, Ng Yuen-yee, Tan Chia-chieh, Raymond Wong Bak-ming, Wong Yuen-san, Yin Wai-nok, Yuen Bo-wah.
Lee Tung Chung, le maître de Blackstone / Le Dur, le tendre et le vicieux (The Hot, the cool and the vicious, 南拳北腿沾閰王, Hong Kong, 1976)
Sortie en France : 15 octobre 1980.
Un film de Lee Tso-nam avec Sun Chia-lin, Don Wong Dao, Tan Tao-liang, Tommy Lee, Leu Shou-jen, Kuo Lu, Yu Chung-chu, Corey Yuen, Kao Fei, Shieh Hou, Kao Po, Liu Yin Sheng, Man Chung-shao, Yeung Kuei-yu, Tam Tao-keung, Shieh Yin Man, Lee Kin Man, Chen Chou, George Wang.
Yang l'implacable kung-fu kid (Challenge of the young Bruce Lee, Corée, 1979)
Sortie en France : 22 octobre 1980.
Un film de Raymond Chin avec Sung Yu Kimboni, Fred Balk, Rom Kim, Jim Sook.
La Fureur du Tigre (Chinese Connection 2 / Fist of fury part 2, 唐山大兄2, Hong Kong, 1977)
Sortie en France : 29 octobre 1980.
Un film de Jimmy Shaw et Lee Tso-nam avec Bruce Li, Lo Lieh, Chan Wai-lau, Tien Feng, Sit Hon, James Nan.
Les Huit Invincibles du kung-fu (Invincible eight, 天龍八將, Hong Kong, 1971)
Sortie en France : 29 octobre 1980.
Un film de Lo Wei avec Lydia Shum, Paul Chang, Tang Ching, James Tin, Patrick Tse, Angela Mao, Nora Miao, Han Ying-Chieh, Pai Ying, Lee Kwan.
Lily la tigresse / La Première folie de Woody Allen (What’s up, Tiger Lily ?, Etats-Unis, 1966)
Sortie en France : 29 octobre 1980.
Un film de Woody Allen avec Tatsuya Mihashi, Akiko Wakabayashi, Mie Hama, Tadao Nakamaru, Susumu Kurobe, Sachio Sakai, Eisei Amamoto, Tetsu Nakamura, Osman Yusuf, Kumi Mizuno, Akemi Kita (dans le film original) et avec Woody Allen, Zal Yanovsky, Joe Butler, Steve Boone, Frank Buxton, John Sebastian (dans les scènes additionnelles).
Woody Allen a doublé les voix des acteurs du film japonais International Secret Police: Key of keys (国際秘密警察 鍵の鍵, Japon, 1965) de Senkichi Taniguchi.
Maître Lee, vainqueur des Mandchous (Super Power, 武狀元, Hong Kong, 1980)
Sortie en France : 5 novembre 1980.
Un film de Lam Chin-wai avec Billy Chong, Hau Chiu Sing, Chaing Tao, Liu An Li, Liu Hai-nien, William Liu Tan, Wong Chi Ming, Mak Tien Yan.
L’Homme qui défia la brigade du Tigre (Iron Ox, the tiger's killer, 鐵牛伏虎, Taiwan, 1974)
Sortie en France : 12 novembre 1980.
Un film de Tien Han avec Wang Kuan-hsing, Wong Fei Lung, Chin Hsing.
Le Kid face au Lama (The Guy with secret kung fu, 採陽女幫主, Hong Kong, 1980)
Sortie en France : 19 novembre 1980.
Un film de Law Chi avec Nancy Yen, Mang Fei, Sally Chen, Elsa Yeung, Cheung Yuk- lung, Wang Hsieh, Miao Tian, Liu Ping, Chang Feng, Ho Chung, Siu Man-heung, Tai Liang, Li Chung-chien.
La Main noire de Shantung (Bandits from Shantung, 山東響馬, Hong Kong, 1972)
Sortie en France : 26 novembre 1980.
Un film de Huang Feng avec Chang Yi, Pai Ying, Tien Meng, Chu Yuan Lung, Yi Yuan, Hu Chin.
Gosses de Tokyo (大人の見る絵本 生れてはみたけれど, Japon, 1932
Sortie en France : 9 décembre 1980.
Un film de Yasujiro Ozu avec Tatsuo Saitō, Hideo Sugawara, Tokkan Kozō, Mitsuko Yoshikawa.
Les Monstres du kung-fu (The Crippled masters, 天殘地缺, Taiwan, 1979)
Sortie en France : 17 décembre 1980.
Un film de Law Chi avec Li Chung-chien, Chen Muk-chuen, Ma Cheung, Thomas Hong, Sam Cheung-chuen, Cheung Chun-kwai.
La Résurrection du Dragon (The Dragon lives again, 李三腳威震地獄門, 1977)
Sortie en France : 17 décembre 1980.
Un film de Law Kei avec Bruce Leung, Shin I Lung, Cheung Lik, Hon Kwok-choi, Tong Ching, Kah Wah, Fong Yeh, Lau Yat Fan, Koo Ming, San Kuai, Simon Yuen, Alexander Grand, Cheng Chee Wei, Chang Sie, Sai Shu-yuan, Jenny Hu, Fu Lai.
La Vie sentimentale de Bruce Lee (Bruce Lee and I, 李小龍與我, Hong Kong, 1976)
Sortie en France : 17 décembre 1980.
Un film de John Law Ma avec Danny Lee, Lu Chun, Nan Kung-hsun, Ku Feng, Huang Man, Chiang Shan, Wang Sha, Li Chu Chi, Teng Teng.
Born invincible (Shaolin's born invicible, 太極氣功, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 24 décembre 1980.
Un film de Joseph Kuo avec Carter Wong, Lo Lieh, Lung Fei, Mark Long, Jack Long, Long Hsu Chia, Pai Lin Cheng.
Le Dernier défi (Dragon on fire / Enter three dragons, 快拳怪招, Hong Kong, 1978)
Sortie en France : 24 décembre 1980.
Un film de Joseph Kong et Godfrey Ho avec Bruce Lea, Dragon Lee, Bruce Li, Samuel Walls, Shirley Kan, Cheung Lik, Jackie Chin, Yang Sze, Barry Lam, Tiger Yang, Li Hai-sheng, Hugh McCrory, Alexander Grand.
Le Tigre sort ses griffes (Return of the tiger, Silent killer from eternity/ Taiwan, 1977)
Sortie en France : 31 décembre 1980.
Un film de Jimmy Shaw avec Bruce Li, Angela Mao Ying, Anam Eden, Chang Yi, Lung Fei, Ko Shao-liang, Cheng Fu-hsiung, Hseuh Han, Wang Fe, Huang Yuan-sheng, Wu Chia-shiang, Hsieh Hsing.