Su-min (Lee Yeong-hoon) travaille à l’usine. Il est un prolétaire qui fait différents petits boulots pour survivre. Le soir, il va prendre des cours d’informatique pour tenter de sortir de sa condition sociale et de s’élever dans le monde. Su-min est orphelin et habite avec un de ses amis de l’orphelinat. Ensemble, ils mènent une vie simple.
Un soir, il reçoit un coup de fil pour ramener un homme qui est trop soul pour conduire. Cela fait partie des jobs qu’il pratique pour gagner plus dans
Plus tard dans la semaine, Su-min et l’autre se rencontrent à l’usine. Il y a des licenciements à l’ordre du jour. Su-min est dans le train mais le fils du patron l’apprend et il est réintégré. Ce qui met en colère Su-min qui démissionne. Hélas, il faut vivre et Su-min ira travailler au bar « karaoké » X-Large.
Le fils du patron l’apprend et va au bordel pour coucher avec Su-min dont il est tombé amoureux. Madame, le patron du lieu, insiste pour que Su-min fasse son travail. Mais, Su-min ne veut plus coucher avec le jeune homme qui ne cesse de venir le poursuivre des ses assiduités. Su-min ne veut plus le voir, mais rien n’y fait.
Ce que l’on apprend aussi, c’est que le fils du patron, contraint par les normes notamment celles de sa classe sociale, doit se marier. La mère et le père savent que leur fils est homosexuel, mais peu importe. L’amour n’est pas une règle pour le mariage. Mais petit à petit Su-min se laisse conquérir par le fiston qui enfin lui dit son nom : Jae-min.
No regret construit son récit sur l’image d’un pur mélo comme les Coréens en produisent par dizaine. Le film va d’un renversement de situation à un autre. Jea-min est amoureux de Su-min. Puis ce dernier accepte cet amour mais l’autre se refuse à cause du mariage, ce qui crée une bonne grosse jalousie colérique.
On passe du drame à la tragédie quand Su-min décide d’éliminer physiquement Jae-min alors que ce dernier vient de renoncer au mariage. Cela va-t-il bien se terminer ? Mais No regret est avant tout un film qui déploie son récit autour des rapports entre classes sociales, comme dans tous les mélos qui se respectent. De ce point de vue le cinéaste tient son film dans le droit chemin quitte à pousser jusqu’au bout les situations. La photographie est proche du noir et blanc.
Lee Song Hee-il était déjà l’auteur d’un film à sketchs sur les homos coréens. Finalement, No regret en dit beaucoup plus que certains films récents de festival sur la société capitaliste de
No regret (후회하지 않아, Corée, 2006) Un film de Lee Song Hee-il avec Lee Han, Lee Yeong-hoon, Kim Dong-wuk, Hwang Chun-ha, Kim Jeong-hwa, Lee Seung-cheol
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