Je ne crois pas que Singapour sot très connu pour sa grande ouverture en matière de sexualité. Encore que les films de Singapour arrivés jusqu’à nous (15 ou Be with me) ne sont pas faciles. Mais ils ont été interdits. Ekachai Uekrongtham metteur en scène thaïlandais d’un joli Beautiful boxer (l’histoire vraie d’un boxeur transexuel) est allé pourtant tourné à Singapour La Fabrique de plaisir (Pleasure factory en anglais).
Le film se passe dans un quartier chaud de Singapour : le quartier des putes. On va suivre pendant 85 minutes quelques jeunes hommes à la recherche d’une perte de virginité. On suit aussi les prostituées. On rencontre un guitariste qui vend ses chansons. La Fabrique de plaisir ne dépasserait pas l’anecdotique si Uekrongtham ne prenait un malin plaisir à filmer ses acteurs et actrices entièrement nus. Ils filment surtout leur gêne et l’on sait que quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir. Une courte scène onirique montre les deux garçons en train de faire l’amour, ce qui ne va manquer de provoquer les foudres des censeurs locaux.
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