vendredi 4 décembre 2009

Astroboy


Après l’horrible expérience de Dragon Ball evolution, voici l’adaptation américaine des aventures de Osamu Tezuka. Ici, c’est la genèse d’Astroboy, l’enfant robot qui est contée. On retrouve Tobby, dans des Etats-Unis futuristes. Les robots sont partout, ils servent à tout faire : chauffeur, hommes de ménage, etc. Tobby est le fils d’un grand scientifique. Et le garçon est lui-même fortiche en sciences. Malgré l’ordre de son père, Tobby va le rejoindre à son travail où il doit expérimenter un cœur nucléaire qui rendrait invulnérable un robot.


Mais c’est sans compter sur le président du coin qui cherche à se faire réélire. Il porte une veste grise évoquant celles fascistes. Le président veut construire un robot malfaisant. Or Tobby qui s’est introduit dans le labo, meurt. Son père décide de construire un robot à son image avec son ADN et le cœur nucléaire. Mais le père comprend que son robot ne remplacera pas le fils. Le président va chasser Tobby et son cœur. L’enfant va atterrir dans une décharge où il se fait passer pour un enfant quand il rencontre des humains et pour un robot avec les robots.


Je ne connais pas les aventures originales d’Astroboy. Ici, le dessin en 2D laisse la place à du numérique pas vraiment joli. Dans ses mésaventures, Astroboy a droit de se battre contre beaucoup d’ennemis, essentiellement des robots tous plus forts et méchants les uns que les autres. Il affronte aussi un humain qui le met au milieu d’un jeu de gladiateurs. Pauvre Astroboy, lui qui est si gentil. Il va se faire des amis parmi les robots pour mettre un peu d’humour : trois robots ménagers issus des déchets et deux laveurs de carreaux. Et surtout ZOG, un robot géant qui rappelle Le Géant de fer et ceux de Hayao Miyazaki.


Le film fait une tentative de mettre un soupçon de politique dans son récit. Il y a en haut les humains avec les robots esclaves qui vivent bien et en bas le ghetto des robots cassés et les humains pauvres avec leurs bas sentiments. La déchèterie géante rappelle évidemment celle de Wall-E, mais jamais Astroboy ne trouvera un seul moment de poésie. Pas même quand des fleurs de cerisiers tombent autour d’Astroboy épuisé par tant de combats.


Astroboy (Etats-Unis – Japon – Hong Kong, 2009) Un film de David Bowers.

1 commentaire:

victor a dit…

de retour sir le blog après pas mal d'abscence ( normal mon M2> franco chinois me prend un temps fou^^) ce ci dit, j ai vu pas mal de vos dernier films commentés : plastic city ( vu sur arte), accident etc.

concernant astro boy, vous ne faites que confirmer les premiere preview et surtout le film est un bide total aU box office .Quant a DBZ, je prefere la version phillipines qui bien que kitsh et fauché respecte l univers a la lettre^^